" Le bonheur ne se décrète pas, ne se convoque pas, mais se cultive et se construit peu à peu dans la durée. Le bonheur est une manière d'être, or les manières s'apprennent. "Matthieu Ricard
" Le bonheur ne se décrète pas, ne se convoque pas, mais se cultive et se construit peu à peu dans la durée. Le bonheur est une manière d'être, or les manières s'apprennent. "Matthieu Ricard
Rendez-vous à Blanche. 17:30 précise. Mon amie Alexandra ne sait pas encore ce qui va lui arriver dans les prochaines heures. Ce n’est pas la première fois que je m’amuse à la balader (dans tous les sens du terme) ainsi. Avec quelques indices, des surprises et un tempo relativement serré, nous allons cette fois découvrir le 18ème. Je l’avais la première fois emmenée des Tuileries à Nation pour finir au Bataclan au concert d’Oxmo Puccino. La seconde fois le circuit était entièrement dans la Gare du Nord, de la plateforme d’accès à l’Eurostar, en passant par le quai 36 pour dîner indien et aller écouter au Théâtre des Bouffes du Nord Hindi Zahra. Là, cela va commencer sur les pentes de la Butte Montmartre pour finir…. gardons encore un peu la surprise !
J’ai préparé des petits parchemins qui vont nous faire aller ici et là, monter et descendre, entrer et sortir, dans ce 18ème arrondissement riche et haut en couleur. Elle est en approche. Deux stations me dit-elle. J’ai le sourire, rien que par cette idée de créer un jeu, de le vivre et de partager un moment agréable avec une amie. Nous commençons, êtes vous partant.e?
Le soleil est là. Quel bonheur. Il illumine depuis hier Paris et nous offre avec mon oncle et ma tante la possibilité de vadrouiller, rêvasser, cheminer ici et là. Nous avons pu aller ce mardi dans le marais, déjeuner (divinement bien) chez Schwart’z puis visiter le musée Picasso. Quel personnage ce Pablo, il s’est essayé à tout, a repoussé les limites de l’art, a expérimenté, a marqué l’histoire. En chemin, les rues du 3ème nous ont réservé de belles découvertes que vous pouvez voir ici.
La suite du reportage sur l’Aérosol c’est poursuivi le mercredi. Après avoir déjeuné dans un restaurant indien proche du Métro La Chapelle, nous avons pris le temps au bord du Canal St Martin. Petit café au Point Ephémère. Une magnifique oeuvre de Vinie, quai de Valmy, à voir dans cette galerie de photos. Mais vraiment la cerise sur le gâteau c’était l’Aérosol. Ma tante attendait cela avec impatience. Nous nous sommes d’ailleurs retrouvé en avance devant les grilles. A côté de nous, un groupe de jeunes skaters qui préparaient le tournage d’un clip, vêtements de leur sponsor en main. 16:00. Et enfin nous voici dans cette friche.
J’en profites que l’Aérosol soit fermé pour vous partager l’interview de David Benhamou, co-organisateur du lieu. Cela vous occupera en attendant l’ouverture demain après-midi. J’avais tenté ma chance au démarrage du lieu et demandé à David s’il serait intéressé pour répondre à mes questions. Lors d’une de mes virées dans le 18ème, j’étais allé le voir pour au moins un premier contact, mettre un visage sur un prénom. Nous avions ensuite échangé par mail. Lors du passage suivant à l’Aérosol, il a pris le temps pour l’interview ce qui m’a permis d’entrer dans son univers, celui de Maquis-art. J’ai pu comprendre un peu mieux son histoire, sa place dans l’aventure et surtout d’où est né le projet de l’Aérosol. Ensuite il m’a mis dans les mains de son comparse Kévin Ringeval, pour comprendre la partie Polybrid. Alors, prêt.e ?? 1, 2, 3, lisez !!!
Courir après le temps. Le voir avancer sur la montre, sur l’écran du téléphone, passer des minutes aux heures, des heures aux jours. Se rendre compte que je passe trop de temps à ceci et pas à cela. Voir sur mon visage le temps qui crée quelques valises sous les yeux, qui creuse un peu mon visage certains matins. Et parfois, envoyer le temps valser, le faire mien, le détourner de son chemin. Créer du temps suspendu, des instants pour moi, des moments partagés avec les amis.
Voilà. Il est temps d’inverser la vapeur, de choisir la cadence, de ralentir le rythme, de savourer chaque tic, chaque tac. Rendez vous est donc pris avec deux amies, sortie René Goscinny de la station BNF. Nous allons à la découverte de 5 galeries. Je vous embarque avec nous pour ce tour dans le nord-est du 13ème.
Un dimanche comme je les aime. Commencer déjà par un brunch chez une amie. Avoir une table remplie de victuailles. De douceurs. Prendre le temps. Etre ensemble. Puis direction la Philharmonie pour un concert dans le cadre du festival Jazz à la Villette. Avant de rentrer à la maison, faire un crochet par l’Aérosol pour voir les dernières créations. Un dimanche en trois temps, que je vous laisse découvrir plus en détail.
Après avoir réalisé l’interview de David Benhamou (qui viendra prochainement), co-organisateur de l’Aérosol, pour la partie Maquis-art, il m’emmène chercher son acolyte Kevin Ringeval. Nous ressortons de la partie musée (qui au moment des faits étaient encore à ses balbutiements, les murs se montaient à peine). Nous nous dirigeons vers le bar. Kevin est par là et accepte de répondre à mes questions. Enfin… je n’avais pas vraiment prévu cela. Mais pas grave, voilà qui me pousse dans l’action, m’apprend le métier. Je ne me dégonfle pas et démarre au pied levé l’interview de Kevin. Voilà donc le côté face de l’Aérosol, Polybrid.
Back to L’Aérosol. Je reviens. Encore et encore. Un autre jour, avec d’autres personnes qui m’accompagnent. Nous sommes allés bruncher chez une amie dans le 19eme et j’avais proposé l’idée d’aller faire un tour dans cette friche. Après nous en avoir rempli plein la panse, nous prenons la voiture pour aller du 19ème au 18ème. Allons nous trouver de la place? Affaire à suivre…
Le temps passe et les semaines ne se ressemblent pas. Bientôt la rentrée. Le dernier week-end avant la reprise pour les enfants. De quoi chercher les meilleurs bons plans pour sortir en famille, découvrir un lieu et s’amuser. Et en ce moment, la presse est unanime, c’est à l’Aérosol qu’il faut venir. En ce samedi après-midi, le public est au rendez-vous. Familial. Très éclectique. En arrivant sur le quai, les tables et les chaises sont de sortie. Les bombes également. Petits et grands s’amusent à peindre sur le sol.
Cela fait déjà la quatrième fois que je viens ici (Part 0, Part 1, Part 2, Part 3). J’ai pu voir des artistes en pleine création, observer un entraînement de roller, interviewer plusieurs visiteurs. D’ailleurs, il y a quelques jours, j’ai mis en ligne l’interview des Paris Rollergirls, histoire de vous faire découvrir le Roller Derby. J’estime vraiment que c’est sur la longueur que l’on peut raconter une aventure, que l’on peut rendre contre de ce qui se passe, en tout cas donner à voir une partie de la vie du lieu. Aujourd’hui, il y a la cerise sur le gâteau. Seriez-vous suffisamment curieux pour lire l’article en entier et découvrir de quoi il en retourne ???
Retour en arrière. Nous sommes le 19 août. Je passes une bonne partie de mon après-midi à l’Aérosol. J’ai fait déjà plusieurs passages sur le quai. Les gens vont et viennent, certains avec une bombe à la main. D’autres en roller filent à toute vitesse. Je me suis lancé à interroger les visiteurs pour recueillir leur avis sur le lieu. J’espère pouvoir interviewer David Benhamou, l’un des organisateurs de ce lieu. Et puis en entrant dans le bâtiment, je vois la fin de l’entrainement avec les Paris Rollergirls. Gagné par une certaine énergie, je me permets de les aborder pour savoir si cela les tente de répondre à quelques questions. Elle me dit que cela peut le faire et m’amène vers une deuxième femme, responsable de la com dans l’association. Ok pour elles. Elles plient leur affaire, descendent de leurs patins et le rdv est pris dans 20 minutes vers le bar.
Voici donc à lire l’interview de deux Paris Rollergirls, à la découverte d’un sport pour ma part méconnu le Roller Derby. En face de moi Bitch’Plz et Atomic Blondie. Bonne lecture !
PS : * Pour découvrir les Paris Rollergirls : site internet / instagram / twitter / facebook *
Bientôt la fin du mois d’août.
Bientôt la reprise du travail après une semaine de congés.
Bientôt aurons nous la chance de vivre un été indien et récupérer un peu de luminosité dans nos journées franciliennes.
Bientôt la rentrée des classes, synonyme pour certains de retour face aux élèves, pour d’autres de « je-vais-enfin-refiler-mes-gamins-à-quelqu’un ».
Bientôt l’Aérosol offrira un peu plus que du roller, du skate, du graffiti, du Street art, des Food trucks, des DJs Set.
Et bientôt vous irez voir tout ça !!!
Les jours passent et ne se ressemblent pas. Me voilà en congés depuis hier. L’occasion de souffler un peu, de prendre du recul par rapport au boulot et surtout de prendre du temps pour retranscrire les trois interviews que j’ai faites samedi. Pas simple que d’écouter un enregistrement et taper en même temps. Cela demande de la concentration et de revenir une fois, deux fois en arrière, ré-écouter les mêmes paroles. Mais bon, maintenant je commence à avoir l’habitude, à avoir un bon rythme. J’ai donc eu le temps entre mardi et mercredi matin de faire l’interview des Paris Rollergirs, de David Benhamou et Kévin Ringeval. Reste maintenant à ces mesdames du Roller Derby et à ces messieurs de l’Aérosol de relire, de corriger et de valider. A suivre donc.
Pour ma part, j’avais prévu de retourner arpenter le quai de l’Aérosol, voir ce qui avait été fait pendant le week-end, pour être sûr que je n’allais rien rater et puis prendre du bon temps là-bas, assis sur une chaise bleue, une bière à la main. Retour donc en terre connue, car cela fait déjà deux virées que je fais ici (voir Part 0 et Part 1). J’ai changé de technique d’approche. L’heure n’était pas vraiment propice à prendre une AutoLib. Me voilà donc en RER B, puis E afin de rejoindre la station de Rosa Parks. En moins d’une heure j’y suis. Effectivement la station est toute proche de l’Aérosol. La sécurité accueille cette après-midi dès le portail. Le sourire est là. J’ai déjà sorti mon appareil photo, histoire de tout prendre en photo, les moindres détails. Laissez vous embarquer !
Voici la première partie de mon reportage sur l’Aérosol. Le tour (et plus) que j’ai fait avec Malory le 10 août était, pour ainsi dire, pour prendre la température. Je ne sais pas si je pourrais interviewer David BENHAMOU aujourd’hui mais quoi qu’il en soit, il est plus que nécessaire d’aller voir ce qui se trame là-bas. D’autant plus que depuis la dernière fois, de nombreuses oeuvres ont dû voir le jour et ont dû recouvrir les anciennes. La vitalité de ce genre de lieu tient aux organisateurs dans leur façon de concevoir l’espace et de l’animer mais également aux artistes qui y font des oeuvres et aux publics qui viennent le faire vivre.
Pour ne pas perdre trop de temps en transport, je décide de prendre une AutoLib d’Aulnay-sous-Bois à Paris. C’est parfois un bon plan car depuis la banlieue je peux bénéficier de 60 minutes de conduite offerte si je ramène le véhicule dans certaines stations parisiennes. Je décide donc de m’arrêter vers le canal Saint-Martin, histoire de passer devant le Point Ephémère et y faire quelques photos. Cela fait un moment que je ne suis pas passé par là, mes balades me manquent…
Je passe ensuite vers Jaurès, devant le Jardin d’Eole et par la rue d’Aubervilliers. A l’angle avec la rue Riquet, la pluie fait son apparition. Intéressant de voir comment ces murs ont vécu. Il y a eu, il y a plusieurs mois, un projet en l’hommage de Rosa Parks, la « mère du mouvement des droits civiques » aux Etats-Unis. Quelques oeuvres sont toujours là. Certaines sont recouvertes de tags. A découvrir par ici, dans cette galerie de photos. Je remonte la rue jusqu’au bout, traverse sous les voies de RER. Je rejoins l’Aérosol. Qu’est-il arrivé depuis la dernière fois où je suis venu ? Venez avec moi…
" Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible "Antoine de St Exupéry
Journée de télétravail. Ce qui signifie : rester dormir un peu plus, prendre le temps pour bien déjeuner, travailler depuis la table du salon sur mon ordinateur et avec mes documents ramenés de la Régie. Cela me fait économiser du temps de transports (travaux sur le RER A) et rallonger mes nuits. Un vrai bonheur. Pas simple encore aujourd’hui que de parler de qualité de vie au travail, de trouver une organisation qui prenne en compte la pénibilité des trajets. Pas simple non plus la notion de télétravail qui fait une part immense à la confiance entre le salarié et le n+1 dans la réalisation du travail.
Rendez-vous sur le quai avec une amie (dont il faut impérativement que vous découvriez le groupe de musique Les Akouphènes), métro Marcadet Poissonniers. Nous sortons à l’air libre. Direction rue Ordener puis Riquet. Petit « gauche-droite » pour arriver rue de l’Evangile. Depuis plusieurs jours sur Facebook j’ai vu circuler des photos d’un nouveau lieu de Street art, Graffiti. Une friche dans le 18ème. Il faut dire que la communauté de passionné.e.s, de photographes, d’artistes avec laquelle je suis connecté a vite fait que de faire le lien. A découvrir par ici…
Je pars discrètement du boulot, échappant ainsi à une réunion. La journée a été chargée en travail, je ne l’ai pas vue passer pour ainsi dire. Direction l’aquarium de Paris pour une, attention au titre, « visite privée de l’exposition Codex en eaux fantastiques ». Je pense bien sûr ne pas être le seul pour ce moment privé mais en tout cas ravi d’y assister. C’est la première fois que je vais découvrir ce lieu, mais il est vrai que pour une ville qui n’est pas au bord de la mer ou de l’océan, j’ai toujours du mal à comprendre ce qu’un aquarium fait là.
18:30 je prends le RER A, Nanterre préfecture. Changement à Charles de Gaule étoile pour la ligne 6. Me voilà en face de la Dame de fer. Impressionnante quand même. Il faut descendre les marches du Trocadéro. Aller sur la droite. Un DJ set est installé devant l’aquarium mais c’est une autre soirée… Il faut montrer l’intérieur de son sac et se faire palper. Puis montrer l’invit pour accéder au Graal dirait Codex. Il y a du monde. Je prends mon temps, flânant dans l’aquarium avec une coupe de champagne à la main. Êtes vous prêts à me suivre. Si oui, je vous laisse cliquer pour découvrir en détail cette exposition.
Quand deux bloggeurs passionnés se rencontrent, cela crée forcément une belle après-midi Street art. Forcément je ne sais pas mais là, je pense que l’énergie et la personnalité de Miss Acacia s’accordent bien avec les miennes. Revenons tranquillement en arrière pour raconter la genèse de cette virée dans le 13ème.
Sans remonter trop loin, nous avons depuis plusieurs mois eu l’occasion d’échanger sur Facebook, partageant nos articles, se suivant parfois sur une expo (l’un publiant avant l’autre), interviewant les mêmes artistes. J’apprécie beaucoup son regard sur le Street art, son angle éditorial, la manière dont elle parle et partage sa passion. Nous nous suivons sur instagram, et à plusieurs reprises nous nous sommes rendus compte que nous étions au même endroit au même moment, publiant une fois en direct. Le virtuel est devenu réel plus d’une fois et cela a toujours été un plaisir que de discuter ensemble.
Récemment, dans un moment de doute, de course poursuite derrière le temps, je lui ai écrit pour savoir comment elle faisait, comprendre comment elle sélectionnait les lieux où elle se rendait pour écrire un article, comment elle organisait son temps entre le pro et le perso. Car comme moi, son blog de Street art est un à-côté, une passion qui l’embarque au delà du métro-boulot-dodo pour rajouter certains jours quelques détours avec des pochoiristes, quelques rencontres de muralistes, quelques expos collectives. Car je voulais savoir comment ne pas passer son temps à courir d’une galerie à l’autre, de ne pas se fatiguer et être dévoré par cette passion. Nous avons commencé à discuter puis rapidement nous nous sommes dit qu’il faudrait se voir.
Elle est en transition, en cours d’installation sur Lyon. Tiens une autre connexion. Entre deux aller-retour dans la capitale des Gaules, nous avons fixé un rende-vous ce samedi 17 juin. Au début sans savoir où nous irons. Mais quoi de mieux pour nous réunir qu’une exposition de Street art. Benoît Maitre du LavoMatik m’avait parlé mercredi de ce projet Rehab 2 dans un bâtiment de la Cité Universitaire. Avant que le bâtiment ne soit réhabilité, il a été investit par une centaine d’artistes, avec aux manettes Bitume et l’artiste Kesadi. La proposition a emballé Cécile. Rdv donc à 13:30, devant l’entrée.
Mercredi. Jour le plus chaud de la semaine. De quoi faire au boulot, à tel point que je dois emmener quelques bricoles à la maison. En ce moment, un projet prend de la place; il s’agit de la création au sein de la Régie d’une boite à don. Je suis secondé par une stagiaire et cela permet de tenir le cap et d’avancer. De 14h à 17h c’était un tout autre sujet: création de bombes de graines au centre social avec des habitant.e.s. Une équipe réduite certes mais plus que motivée par l’idée de Green guerilla et de refleurir le quartier. Nous créons nos bombes, mettons les mains dans l’argile et la terre puis partons sillonner le quartier, jetant ici ou là nos bombes.
L’heure de fin approche. Heureux de notre mission plus que remplie et l’envie déjà de recommencer. Je récupère mes affaires. Direction le 13ème arrondissement. Evidemment que c’est pour du street art. Evidemment qu’il y aura du Murs Ouverts. Mais là ce n’est plus trois galeries mais cinq que je vais voir. Elles poussent et se regroupent vers le tramway. Je fais donc un crochet, par la ligne 14 et la station Bibliothèque François Mitterrand. Allons voir ce que nous réserve ces galeries.
Tout cela commence avec un concert. Il y a quelques années de cela. Camille au Théâtre des Champs Elysées. Une telle magie, une si merveilleuse artiste qu’à peine le concert finit je me suis juré de retourner la voir. Je me souviens de plein de détails de ce spectacle : les lumières, sa présence scénique, son énergie, le premier morceau autour d’une unique ampoule, sa danse. Du coeur, de la voix. Une histoire de vie, de naissance. Vibrant. Intense. Ilo veyou. Avec des bijoux comme L’étourderie, Tout dit (diamant pur), Allez allez allez, Au port. Cela me ramène également à l’album Sur le fil, avec le titre Ta douleur. Mais c’est une autre histoire.
Bon. Les années ont passé. Et l’attente a créé une envie stable, une veille sur les réseaux sociaux, les canaux musicaux pour ne pas rater la sortie d’un nouvel album de Camille et par conséquent une nouvelle tournée. Heureusement une amie, fan également, m’a indiqué les dates de son passage sur Paris. De quoi avoir une visibilité sur mon agenda, être sûr d’être dispo et bloquer des places. Car oui, rien ne sert d’y aller tout seul, il faut que cela se partage.
Une journée de télétravail. Le soleil. Un rythme qui me permet de me mettre à jour dans mon travail, pas dérangé par les collègues (pour voir s’ils lisent mes articles et si l’un d’entre eux va me dire quelque chose). Finalement mon copain n’a pas pu être là, étant en répétition pour l’Opéra de Paris. Très bien. J’invite une amie à prendre sa place. Rdv 18:45, métro Pigalle. Elle ne sait pas encore qui nous allons voir, espérant que la surprise plaira. 19:45, nous entrons dans la salle, La Cigalle. Elle n’a jamais vu Camille sur scène mais se laisse aller à la découverte. Une première partie tout en finesse, en douceur. Elle est seule mais remplit la salle de sa voix chaude et jazz. De belles chansons au piano et à la guitare.
Puis la terre et le ciel gronde. La salle s’assombrit et laisse apparaître une lune. Un disque réconfortant, brillant au loin. Les spectateurs ne tiennent plus et semblent tous captivés par ce disque. Sous un drap, une voix s’élève soudain. La mer nous embarque dans un tourbillon de musiques. Cette voix bouge, virevolte, s’emporte sous le bleu. Une femme, une déesse mère. Telle Téthys, Camille nous transporte au large, au coeur de l’eau, dans le lointain abysse. Elle passe à travers le tissu, tel une naissance, une étape de vie, un pas vers l’inconnue.
Trois chanteuses, trois nymphes à la voix pure, trois naïades nous accompagnent et apportent à Camille un soutien bienveillant. Les voiles s’envolent et en dessous les musiciens prennent vie. De l’eau jaillit la source. De la source naissent les mélodies. Trois musiciens également sont là. Tels les océans, ils entourent la scène et donnent corps à chaque chanson. Un au piano/claviers, deux aux percussions. L’alchimie est là, le bon dosage, la bonne vague pour surfer ou filer la métaphore.
Les instruments sont simples; il faut peu de choses pour accompagner une telle magie. Les voix s’accordent, les cordes résonnent. Les percussions corporelles donnent au corps le potentiel de l’instrument. Cela fait vibrer et crée un cascade d’émotion allant de coeur en corps, de proche en proche, atteignant ainsi chaque individu présent dans cette salle. Camille joue avec le voile bleu, tantôt c’est un vêtement, tantôt une toile, tantôt un piège. Une poésie scénique, un univers énergique. Que cela fait du bien. Nous sommes sortis le sourire affiché grandement sur nos visages, rempli de beau, de vie.
Une matinée entre soleil et pluie. Mais avec un superbe moment quand même : ce midi nous nous sommes retrouvés avec les collègues pour fêter deux anniversaires. De quoi se réjouir, partager, rire aux éclats. J’enchaîne avec ma deuxième partie de journée. Direction l’école des Gobelins à Paris pour une exposition de Street Art. Je prends une auto Lib pour faire le trajet entre Nanterre et Paris. Je me retrouve à passer par la place de l’Étoile, par les Champs Élysées, devant l’Assemblée nationale. C’est bizarre de passer devant tous ses symboles de la république, dans ces temps incertains, dans ce choix présidentiel.
Quoi qu’il en soit, j’arrive à trouver une place à proximité de l’école des Gobelins. Il faut montrer patte blanche pour rentrer. Une fois muni de mon pass, j’emprunte le couloir où sont la grande majorité des oeuvres. Intéressant que de mêler dans une école de graphisme, dessin, vidéo, animation, une exposition de Street art. La rue qui s’invite sur les murs d’un lieu d’apprentissage. Des techniques différentes, des supports également qui laissent à voir un panel de ce qui se fait actuellement, des univers suffisamment variés pour ravir les yeux. Au programme : Codex Urbanus, Croce, Dugudus, Ender, JB, Jef Aérosol, Jo Di Bona, Levalet, Le Cyklop, Madame, Mosko, Mg La Bomba, Mr Pee, Némi UHU, R2Rien, Thom Thom, See et Shaka.
3ème arrêt de la journée. Après le LavoMatik et la galerie Joël Knafo, en avant pour Akiza la galerie. Cela fait très longtemps que je ne suis pas venu voir mes amis Yoshii et Robinson, au 3 rue Tholozé. En plus c’est chose rare : une exposition solo d’Akiza. Spin that sh*t, dans laquelle la poupée se retrouve entourée, encerclé, cosmique, déesse tout puissante. C’est intéressant de voir encore une fois où Robinson emmène Akiza, ou peut-être l’inverse. Car je ne sais pas vraiment qui des deux est le maître de l’autre.
Le travail est encore une fois saisissant. J’apprécie vraiment ce noir et ce blanc, si intense. Cela ne laisse pas de choix, pas d’équivoque. C’est presque un retour au source sur les oeuvres avec la Akiza d’origine. Comme si la boucle se bouclait. Ohhh non, pas une boucle, pas un cercle mais bien une spirale. Celles qui partent dans de multiples dimensions et qui nous offrent un renouveau inattendu.
Je suis ravi en tout cas que mes deux comparses soient là et que nous puissions prendre le temps de discuter un peu. Cela fait presque 5 mois que nous ne nous étions pas vus. D’ailleurs cela m’offre l’occasion de récupérer ma sérigraphie « Oeil pour oeil ». En attendant la prochaine expo, je vous laisse en photos.
PS : pour les curieuses et curieux, je vous invite à lire l’interview d’Akiza. De quoi mieux comprendre cet univers artistique.
Combler par du vide
Les aspérités de ma vie
Les rendre étanches
Aux émotions, à l’ennui
Combler par de la couleur
Les ombres de mes pleurs
Les rendre lisses
Aux souvenirs, aux cris
Effacer par du bruit
Les silences de ta vie
Les rendre inoffensifs
Aux changements, à l’envie
Effacer par de l’eau
Les flammes de tes maux
Les rendre silencieux
Aux autres, au trop plein
Finalement j’ai pris des chemins de traverses. Sortir avec la ligne 14 à St Lazare et puis y aller à pied. En chemin vers le Théâtre de Paris une scène typique de Paris. Le bus est coincé par des travaux et un véhicule mal garé. Les esprits s’échauffe, cela klaxonne. Du bruit. Pour rien car cela ne fait pas plus avancer.
15:17 J’arrive finalement à Blanche. Claire est déjà là, en mode tour de contrôle. Elle observe mais ne m’a pas vu arriver. Salutation. Et nous menons l’ascension de la Butte Montmartre, direction la Rue Venon. Le premier stop est à la Galerie Joël Knafo où il y a actuellement une exposition collective autour du même support, le bois. Claire me dit bien connaître Joël qui était son prof de Master en communication. Cela facilite encore plus le contact. Il est là et nous fait une visite privée. Il nous donne des infos sur les différents artistes ce qui est vraiment appréciable.
Au programme : Bault détourne encore une fois le vivant pour en faire un bestiaire des plus sympatico-effrayant. Jo Di Bona pop, de la couleur, encore de la couleur et une technique si particulière pour faire réapparaître le fond à travers la photo. René Botti entre collage et dessin, entre abstraction et réalisme. C215 en pochoiriste d’exception, de la douceur, de la poésie. Romain Froquet mystérieuses courbes, subtilement agencées, douces et précises. Philippe Hérard un grand monsieur que j’ai eu la chance d’interviewer (voir par ici), des personnages toujours aussi touchant, en déséquilibre, sur le fil de la vie. Jana & JS, duo à la ville et à la scène, personnages touchants, sur des supports magnifiquement. bien travaillés. Levalet qui joue avec le feu, qui bouscule les codes, qui se joue et rit de la situation. Jérôme Mesnager qui fait évoluer encore et toujours le corps blanc. Miss. Tic à la phrase affûtée, au double sens si percutant, aux femmes d’aujourd’hui. Monkey Bird dont le choix du support donne à voir la qualité de leur travail, la précision de leur découpe. Et enfin Annabelle Tattu à l’univers féerique, aux multiples dimensions, à regarder attentivement.
Bref, une exposition collective de toute beauté, dans un lieu en deux parties que je découvrais pour la première fois. Encore bravo Joël Knafo pour recueillir des oeuvres d’une telle qualité et offrir un champ de possibles sur le même support. A voir jusqu’au 3 juin.
Suivez moi encore à travers les rues du 18ème pour rejoindre la galerie Akiza.
Journée off. Que cela fait du bien. Mais bon les semaines de travail sont tellement grandes qu’il est bon de pouvoir couper la poire en deux, reposer davantage les yeux et faire des choses pour moi. Ce matin donc, grasse mat, 8h. Petit déj et skype avec mes parents. Puis vers 9h15 départ pour la Maison des Métallos. Bus 15 + RER B + Métro ligne 2. Me voilà à Couronnes. Rue Jean-Pierre Thimbaud. Je retrouve aux Métallos Leela Petronio et la troupe de Sem’elles. Je viens prendre en photo la répétition avant le spectacle de demain soir.
12h20. Bus 46 pour aller vers Porte Dorée, tram T3a pour Avenue de France. Passage aujourd’hui au LavoMatik pour voir l’expo solo de Stoul : Verticales Horizontales Diagonales. Les maîtres des lieux étaient là. La galerie pour moi tout seul. Ben me laisse le temps de m’imprégner. Le travail de Stoul est étonnant. Là presque où je ne l’attendais pas. Quelques toiles colorées mais finalement c’est dans un travail profond autour du noir qu’elle s’exprime. Comme un volcan, une lave basaltique jaillit et crée un univers aux multiples portes d’entrée. A découvrir jusqu’au 27 mai.
13:45 petit crochet devant Mathgoth. Il y a une nouvelle expo qui commence aujourd’hui et peut-être que par chance elle sera ouverte. Pour m’accueillir une sublime oeuvre de David Walker mais hélas les portes sont closes. Heureusement j’ai encore jusqu’au 17 juin pour la voir donc ce n’est que partie remise. Il faudra programmer cela dans mon agenda. le 13ème, première étape d’une journée Street Art. La suite par ici avec le 18ème.
Un dimanche pas comme les autres. Normalement c’est dodo. Rattraper les excès personnels et professionnels de la semaine. Surtout qu’hier je suis rentré tardivement après une magnifique soirée de poésie au Centre Social P’arc en Ciel. 25 privilégiés ont pu assisté à ce moment tout en simplicité, cette lecture intimiste. Nous avons parcouru par les mots un continent magnifique via l’anthologie 120 nuances d’Afrique et via les textes de Tanella Boni, poète ivoirienne. Surtout que ces dernières semaines sont denses, chargées émotionnellement. Mais revenons à aujourd’hui.
Un dimanche donc à part. Déjà car nous sommes allés voir la famille de mon copain. Au Mée sur Seine. En voiture, ce qui nous a fait économisé en temps mais pas forcément en CO2 rejeté dans l’atmosphère. Un déjeuner en famille sous la véranda, entre pluie et soleil. Un moment de jeux avant de devoir partir pour Paris. Je n’ai pas eu le temps de me préparer psychologiquement à cette fin d’après-midi et ce concert. C’est mon amie Malory qui m’a lancé l’invitation en ce milieu de semaine et je ne pouvais refuser. Et pour cause, il s’agit d’Agnès Obel.
Il faut donc reprendre la voiture pour aller à la Philharmonie. Cette salle est impressionnante tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Certaines personnes n’apprécient pas vraiment le bâtiment, moi je trouve cela beau. J’attends au soleil Malory. Pas très loin de moi une chorale fait son show. Elle arrive. Nous prenons un p’tit frapuccino à emporter et papotons. Cela fait un moment que nous nous sommes pas vus et l’envie de faire des choses ensemble artistiquement parlant nous titille.
Il est l’heure. Nous captons des amis de Malory au moment de rentrer dans le bâtiment. Escalators. Entrée et fouille des sacs. Nos places ne sont pas à côté car au moment où elle les a prises, la salle se remplissait à vue d’oeil. Nous nous souhaitons bon concert et prenons le chemin de nos sièges respectifs. Je suis sur le côté, au premier balcon. La configuration de cette salle m’enchante. La première partie est un seul en scène, un belge qui chante et joue à la fois de la guitare, de la batterie. C’est planant, un peu psychédélique. Sympathique mais pas transcendant.
Le moment tant attendu arrive. Agnès Obel. 4 anges sur scène, en blanc, chacune derrière ses instruments. La scénographie est simple mais belle. Le fond de scène prend des couleurs vives et envoutantes, avec quelques projections vidéos. Elle commence son tour de chant et direct la magie opère. Sa voix, leur voix car les harmonies sont tout simplement merveilleuses. Le piano, les violoncelles, les percussions, tout est précis. Chaque morceau embarque dans un univers, chaque mélodie touche au coeur. Elle invite à un moment le public à réagir en disant que malgré le fait d’être dans cette magnifique salle de la philharmonie ce n’est pas un concert de musique classique. Cela nous réveille et nous pousse à devenir rebelles.
Elle ne parle pas grand chose en français mais l’effort qu’elle fait ravit le public. Elle prend le temps entre chaque chanson d’expliquer un peu son sens, ce qui se cache derrière. Sa musique est aérienne, un tourbillon de nuages, tantôt orageux, tantôt voluptueux. Le quatuor fonctionne magnifiquement bien, il y a une belle complémentarité. Parfois c’est même à se demander comment elles arrivent à jouer et chanter en même temps. Que dire… un diamant à découvrir en live, à (ré)écouter en vinyle ou cd. Merci encore Malory pour ce magnifique dimanche après-midi passer avec toi.
" La sagesse, c’est d’avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue quand on les poursuit "Oscar Wilde
La fin d’après-midi est entrecoupée de pluie, de grêle même. Cette météo demande de s’adapter, surtout sans parapluie. Il faut s’arrêter, profiter de chaque abri. Faire attention également aux personnes, ou plutôt à leur parapluie car parfois c’est eux qui dictent le mouvement. J’ai le temps pour marcher., pour approcher du lieu de rendez-vous. Car ce soir, il y aura de la musique !
Je prends le métro, ligne 3 de Bourse à Villiers. Je galère pour trouver la ligne 2 et me retrouve à l’extérieur, sur le Boulevard de Courcelles. Je chope un bus pour me rapprocher la place des Ternes. Encore une bonne heure devant moi. De toute façon, je dois attendre mon amie qui a les billets. Je prends donc un caramel macchiato et un cinnamon roll (certain.e d’entre vous sauront dans quelle chaîne j’ai pu trouver cela). Elle m’y retrouve et en profite pour prendre également quelque chose.
Nous discutons, faisons un point d’étape sur les deux semaines qui viennent de se passer. Nous allons de la politique et le choix qui s’offre à nous pour le second tour de l’élection présidentielle au déménagement pour elle au niveau de son entreprise dans de nouveaux locaux. Nous abordons également les hauts et les bas, notamment pour moi avec le décès de mon grand-oncle, qui me fait descendre ce week-end sur Bourg-en-Bresse pour accompagner ma grand-mère dans cette épreuve.
L’heure approche et il est temps de se rendre à la salle Pleyel. Première fois pour moi dans ce lieu. Nous passons la sécurité. Enfin, je me fais « arrêter » car j’ai dans mon sac mon appareil photo (ayant fait une petite balade Street art cette après-midi). A la question « êtes-vous venu pour photographier le concert ? », je suis obligé de répondre « non » même si j’aurai bien aimé. Le chef de la sécurité nous emmène jusqu’au vestiaire où je pose mon sac. Il me dit qu’éventuellement je pourrais demander à la boîte de production pour être accrédité en tant que photographe…. Tiens, tiens.
Vendredi. 17h15. Je viens de finir deux jours de formation sur le développement durable. Parler de la planète, de changement de système, de champ des possibles, de rêve. Parler des 3 piliers : environnement, social, économique. Y rajouter un 4ème celui de la gouvernance. Imaginer des solutions. Rendre plus vertueux nos projets. Y intégrer de nouvelles dimensions pour redonner du sens, pour apporter à notre échelle une manière de faire plus respectueuse de notre territoire, de ses habitants. Une formation riche, trop courte peut-être. Des acteurs venus de toute la France, dans des domaines très variés (sport, petite enfance, culture), plus que motivés.
Je sors, le ciel est menaçant. Des nuages gris. Le soleil qui arrive quand même à les transpercer ici ou là. Comme je suis dans le 13e arrondissement, je me dirige vers le LavoMatik. L’occasion était trop belle et j’avais bien envie de voir ce que les murs me réservaient…
Incertain dimanche
Que nous réserves tu?
De l’espoir?
Des larmes?
De l’inquiétude?
Des heures sombres?
Chacun.e en âge de voter
Chacun.e face à un choix
Un avenir, un possible
Une attente, un meilleur
Incertain dimanche
Le sais tu toi-même?
Que tu portes une colère
Que tu apportes le doute
Que tu crées une attente
Que tu peux tout changer
Chacun.e face à son futur moi
Chacun.e en pleine conscience
Voter pour soi et demain
Voter pour les autres et après-demain
Incertain dimanche
Incertain chemin
Incertains pas
Incertaines incertitudes
J’ose espérer
Que le réveil aura lieu
Que le choix nous éclairera
Que nous ne nous arrêterons pas là
Que nous reprendrons le pouvoir
Que nous changerons ce qui ne peut durer
Que nous exigerons un renouveau
Que nous serons prêt à assumer
Que nous n’aurons pas peur
Incertain dimanche
Incertaine pensée
Incertains choix
Incertaines incertitudes
Je me permets de rêver
À un avenir radieux
À une France apaisée, bienveillante
À un possible bouleversement positif
À notre capacité à ne pas nous résigner
À notre volonté de retrouver du sens
À ce futur moi qui se souviendra de ce dimanche là
À ce futur nous qui ne regrettera pas ce choix
À notre RÊVEolution
Incertain dimanche
Un certain dimanche
Avant 15:53, par ici…
15:53 – Je croise d’autres photographes passionnés devant le Carreau du Temple. Salutations. Je me fais discret malgré tout. Préférant ma solitude. Cela sera plus facile d’arpenter les couloirs à mon rythme. Préférant aussi le soleil qui me réchauffe doucement plutôt que de m’insérer dans une file d’attente qui n’avance pas. Accrédité presse, un bien grand mot. En tout cas, cela me permet d’entrer. De faire des photos et un article. D’ailleurs, combien de photos identiques seront prises aujourd’hui? Comment ne pas faire « pareil » que tout le monde? Voilà un beau défi qui m’attend. Cela résidera peut-être dans la manière de le raconter.
16:10 – Les portes s’ouvrent. Au compte goutte nous entrons. Les invités VIP d’un côté, les accrédités presse de l’autre. Un homme ressort avec une oeuvre sous le bras. Il n’a pas perdu de temps ou il est venu récupérer une commande. 28 galeries (liste et liens en fin d’article) sont représentées : de Paris à Marseille, de Londres à Amsterdam en passant par Miami et Hong Kong. Un moyen de voyager tout en restant au même endroit. Je commence à flâner dans les allées du salon. A gauche toute, suivez moi !