Exposition Promenons-nous dans les bois – 20 septembre 2020

L’occasion était trop belle dimanche dernier de s’arrêter et passer au Cabinet d’Amateur. Occasion de revenir sur ce quartier que j’apprécie, de revoir Patrick après des mois (ou devrais je dire une crise sanitaire plus tard) et de découvrir le travail foisonnant d’Ardif. Après avoir brunché au Café d’Albert, nous descendons la rue de Charonne puis gauche rue de la forge royale. 

Sur papier, bois et toile, les être non humains (comme dirait un entomologue que je connais) prennent vie, entre bestialité et mécanisme, entre fragilité et urbanisme. Un monde combiné qui invite à regarder de près, encore plus près tant les détails sont riches et captivant. Une imbrication subtile comme si la ville devenait squelette, comme si les murs devenaient des écailles. 

De loin cela pourrait presque passer pour un effet entre une partie en couleur et une autre en noir et blanc. La chenille semble poursuivre son chemin sans être déranger par les spectateurs. La chouette au regard pénétrant. La renarde et son petit comme pris en photo, après être resté caché, à l’affut pendant des heures pour obtenir ce cliché. 

Chaque être, humain et non humain, est à la fois unique, singulier et multiple, ressemblant. Là où le travail d’Ardif rejoint ma pensée c’est qu’il arrive à individualiser cette libellule, ce rongeur, qui s’extrait du groupe que l’on imagine homogène. C’est également la mécanique interne, ces rouages qui composent une partie du cerf, de cet oiseau qui rappelle que la vie est complexe, foisonnante. 

Une belle exposition que vous ne pourrez malheureusement voir que sur internet. Maintenant si vous flânez dans les rues autour du Cabinet d’Amateur, vous tomberez peut-être sur des oeuvres…

Art Urbain Contemporain V – 12 février 2017

C’était il y a déjà deux mois. Je n’avais pas pris le temps de faire un article au sortir du Cabinet d’Amateur et j’avais envie de réparer cela. Une exposition collective dans cette galerie tout en finesse. Au programme de cet Art Urbain Contemporain V : Bault, Codex Urbanus, Nadège Dauvergne, Ender, Epi2mik, Philippe Hérard, Levalet, Florian Marco, Mosko, Moyoshi, Jordane Saget, Saint Oma, Tetar Max, Tristan des Limbes.

L’occasion aussi de revenir dans le passé et de vous offrir la possibilité de voir les différentes expositions du Cabinet d’Amateur depuis que j’y mets les pieds : Collective Street two – collective (juillet 2014) / Ardoises – Philippe Hérard (novembre 2014) / Vis-à-vis – collective (décembre 2014) / Terre Humide – Bault (janvier 2015) / Tétar Max (février 2015) / Art Urbain Contemporain III – collective (octobre 2015) / Du noir et du blanc – collective (janvier 2016) / Mythologie urbaine – Ender (mai 2016) / Noir & Blanc !  – collective (septembre 2016) / Cents toits – Philippe Hérard (octobre 2016).

J’apprécie beaucoup ce lieu et les artistes présenté.e.s. C’est un quartier en plus de Paris dans lequel j’aime bien me balader, boire un verre, aller au restaurant. Passer par la Cabinet d’Amateur c’est toujours un bon moment, un plaisir de discuter avec Patrick.

Exposition Cent toits – 15 octobre 2016

Ahhhh Philippe. Quel plaisir que de te voir de nouveau sur les murs du Cabinet d’Amateur. Cela me ramène à la première fois où je t’ai vu. Même lieu, pour l’expo Ardoises. J’avais eu le droit à une mise en vie de certaines oeuvres, où tu retournais quelques plaques pour faire apparaitre une nouvelle histoire.  Je me souviens également fin 2014 de l’exposition Vis-à-vis. Puis en septembre 2015 d’une expo solo à la galerie Joël Knafo. Après cela, l’envie de t’interviewer. Et la chance de le faire en novembre 2015. Passer les portes de ton atelier. Dernier artiste interviewé, et depuis, personne n’est encore passé sur le grill.

Revenons dans le 11ème, rue de la Forge Royale. Patrick sort de sa cave au moment où nous entrons. Salutation du maître de maison. Puis découverte de cette exposition solo Cent toits. Après l’ardoise, c’est sur tôle métallique que Philippe oeuvre. Et quelle poésie encore. Les personnages sont mis en scène et tentent de trouver l’équilibre sur les toits. Cela réfléchit, cela pêche. Cela discute, cela se cache. La rouille, le grain de la tôle rend les scènes encore plus touchantes. Mon esprit se retrouve embarqué à écrire pour chacun des tableaux une histoire. Celui-ci est-il seul? est-il prêt à sauter? veut-il crier au dessus des nuages? Est-il en train d’observer la vie depuis son toit?

Bien envie un jour de le faire, d’écrire ses histoires et de les proposer à Philippe. A voir ce qu’il en dit… En tout cas, je vous invite très vivement à aller voir cette exposition (là jusqu’au 28 octobre).

1 dans le 13, 1 dans le 11 – 21 septembre 2016

Prendre du temps. Pour soi. Pour profiter des rayons de soleil de ce mercredi après-midi. Pour les autres. Pour discuter de la vie, du travail, du temps de trajet en transports publics chaque jour. Pour rire. Pour se faire du bien. Prendre du temps. Ne pas aller trop vite et pouvoir observer ce qui se passe sous nos yeux.

Deux étapes en cette rentrée de septembre. D’abord le LavoMatik qui a recouvert ses murs de plus de 70 artistes. Ce sont les Murs Ouverts n°16. De quoi donner le tournis tant les oeuvres sont différentes, tant les techniques, les supports changent. Toujours un plaisir de voir Ben et de regarder les livres que je n’ai pas encore dans ma bibliothèque perso.

Retour vers le métro. Passage devant Mathgoth où il me semble reconnaître Cope2 en train de travailler. Une superbe expo en perspective. Je prend la 14. Sors à Gare de Lyon et marche jusqu’au Cabinet d’Amateur. Une expo en « noir & blanc !« . Plusieurs artistes : Moyoshi, Florian Marko, Jordane Saget, Saint Oma, Smot, Tetar, David Veroone. Le détail et la finesse de certains traits. La simplicité de deux couleurs que tout réunit et tout oppose.

3 expos dans le 11ème – 28 mai 2016

En avant pour une journée… sous la pluie. Oui, on a l’impression d’être déjà en automne. Mais pour contrecarrer le ciel gris et ne pas succomber à l’appel de la couette, nous sommes allés déjeuner sur Paris. Auciel, un restaurant sichuannais, avec une spécialité : la fondue à volonté. Un régal. L’idée était également d’être dans le 11ème arrondissement pour voir 3 expositions solo : Ender, Levalet et Popay. En avant, en évitant les gouttes, de la rue de la forge royale à la rue de Malte en passant par le boulevard Richard Lenoir. Suivez-moi !!!

Exposition Du noir au blanc – 14 janvier 2016

En sortant de ma journée de travail, petit détour par le Cabinet d’Amateur avant de rentrer à la maison. Il fait froid. La pluie tombait par intermittence dans la journée. Là, elle s’est arrêtée. Les nuages laissent quand même apparaître un peu de bleu. Je marche, tranquillement. Dans mon casque, de la bonne musique. La galerie est en approche.

Je suis reçu par le propriétaire, sagement assis à son bureau. La galerie est vide et pour cause, à 18h il y a le vernissage de l’exposition en présence des artistes. La cohue aura lieu dans quelques heures. Tant mieux pour moi, je vais pouvoir prendre des photos sans gêner ou être gêné. Je fais un premier tour, juste pour m’imprégner de l’ambiance, des oeuvres, de l’agencement. Nous échangeons sur mes premières impressions avec Patrick.

Plusieurs artistes sont exposés : Tetar, Lyyst, St Oma, Philippe Hérard, Levalet, David Veroone. Il y a un bel équilibre, un jeu intéressant. Entre abstrait et figuratif, entre les techniques, entre les supports (bois, papier, ardoise). Je félicite également Patrick car l’accrochage, la disposition des oeuvres est cohérent et les mets toute en valeur et en dialogue.

Je refais un deuxième tour pour prendre des photos. J’apprécie les détails, les façons de travailler. La simplicité parfois du noir et blanc rend l’oeuvre plus vibrante, plus sensible, plus précise. Je vous invite vivement à aller faire un tour au Cabinet d’Amateur et à voir par vous même ces oeuvres (Expo jusqu’au 31 janvier).

Art Urbain Contemporain III – 23 octobre 2015

Retour dans le passé : vendredi 23 octobre. Les jours raccourcissent. Le soleil est de moins en moins présent mais ce n’est pas une raison pour rester coincer à la maison et ne plus rien d’autre sauf se caler devant la télévision. Heureusement j’avais une bonne raison de me bouger : déjeuner avec une amie. Reste que j’essaie d’optimiser mes déplacements sur Paris et que j’avais envie de combiner l’utile à l’agréable.

Parfois au Cabinet d’Amateurs, il y a des expositions collectives. La justement j’avais vu certaines photos sur internet et je voulais voir de mes propres yeux certaines oeuvres. Hélas elle n’est plus et vous allez devoir vous contenter de mes photos pour découvrir les artistes.

Suspendu, aérien, voilà qui change, voilà Lapinthur. Les structures sont minutieuses, les courbes, les volumes sont harmonieux. Cela ressemble à un masque, à des plumes. Cela semble habité. Il en faut de la dextérité pour assembler cela, de la créativité pour donner vie à l’ensemble.

Philippe Hérard a deux oeuvres en mode petit diptyque, où ses gugusses tirent, s’étirent, se tiennent par un fil. Cela me ramène dans sa dernière exposition individuelle. Cela me pousse aussi à avancer dans la retranscription de son interview (oh le scoop, voilà que je révèle le prochain sur la liste).

EZK détourne, transforme ce que nous avons l’habitude de voir ou peut être ce que nous ne voulons pas vraiment regarder. La grand marque devient un slogan, l’art contemporain se joue de lui-même. Entre (auto)dérision, symbolisme il y a de quoi réfléchir.

De plus, Smot, Bault et Muga OnAir complètent les murs. Je vous laisse découvrir tout cela.

PS : Pour celles et ceux qui veulent en voir plus concernant Philippe Hérard l’Exposition Philippe Gérard à Joel Knafo Art, concernant Bault l’Exposition Terre Humide au Cabinet d’Amateur

Exposition solo Tétar Max – 17 février 2015

Mardi 17 février. Je sors d’un groupe de travail sur le développement durable. Il est 16h passé. Une bonne journée de travail, d’échanges et de réflexions avec des collègues d’autres Régies de quartier. Maintenant, avant de rentrer sur Aulnay-sous-Bois et rejoindre mon 93 adoré, j’avais envie de me faire un petit plaisir des yeux et renouer avec le chemin des galeries de Street art. L’idée était d’aller au Cabinet d’Amateur pour voir, avant qu’il ne soit trop tard, l’exposition de Tétar Max.

En arrivant le maître des lieux est en conversion avec Philippe Hérard (Exposition Ardoises quelques mois plus tôt). Je me fais discret et commence déjà par regarder les toiles avant d’appuyer de manière frénétique sur mon appareil photo. Tétar Max c’est un fou des caractères, un artiste précis, un maniaque des symboles, un rêveur en quête du trait le plus fin possible, un acharné du geste bien fait, de la bonne distance entre chaque signe, de la proportion, de l’harmonie globale. Noir sur blanc, noir sur gris, ou l’inverse, le travail de Tétar Max est impressionnant. C’est à voir d’ici vendredi 20 février, donc dépêchez vous !!!

Il y a une question qui restera probablement sans réponse : que nous raconte-t-il? Je vous invite également à découvrir son travail lors du festival Rue des arts 2014 à Aulnay-sous-Bois : 17 mai 2014 part 1 et part 2.

Exposition Terre Humide – 28 janvier 2015

Le temps file, mes journées ne sont pas assez grandes en ce moment pour tout faire. Voilà qu’une opportunité se présente de pouvoir venir faire un tour (pendant ma pause déjeuner) d’une magnifique exposition avant qu’elle ne s’en aille. Il est évident que mes semaines ne sont plus les mêmes depuis que j’ai retrouvé un emploi. Pas la même disponibilité, pas la même flexibilité. Pourtant il ne faut pas se laisser aller à ne rien faire, à remettre à demain. Au contraire, je me dis qu’il y a certains moyens d’agir, certains choix qui ne sont pas si compliqués à prendre.

Me voilà donc, à 13h45, devant la porte du Cabinet d’Amateur. Par chance, le propriétaire des lieux est là et m’ouvre la porte. Je peux donc bénéficier d’une visite au calme. Et il y a de quoi se régaler avec Bault. L’exposition s’appelle Terre Humide – Drones, pandémies & cupcakes. Ludique, drôle, touchant, c’est un univers qui me plaît, qui respire la surprise, qui réveille l’enfant qui est en moi. Il a une palette magnifique de couleurs qui trouve malgré la densité et l’aspect sauvage une cohérence, une harmonie.

Il n’est jamais facile de restituer avec un appareil photo la beauté, la surprise et les émotions ressenties devant ces oeuvres. J’essaie du mieux que je peux, en mêlant mes mots aux clichés. Je me joue passeur virtuel à défaut de pouvoir vous prendre par la main et d’y aller avec vous. Mais pour que vous puissiez voir, vibrer devant ces oeuvres, je vous invite (très fortement) à vous rendre 12 rue de la Forge Royale dans le 11ème et à le faire rapidement car l’exposition finit vendredi soir.

Pour mémoire, voici les expositions précédentes que j’ai vu au Cabinet d’Amateur : Vis-à-vis et Street Two avec un florilège d’artistes, Ardoises de Philippe Hérard.

Exposition Vis-à-vis – 19 décembre 2014

Se faire face, s’affronter peut être, se mettre d’accord, se réconcilier aussi, se tenir là, l’un et l’autre, côte à côte, serrés ou avec une distance raisonnable, à se regarder, à se jauger, à se sourire, à se tirer la langue, à se répondre.

Se faire face et pourtant faire ensemble, créer un écho entre deux artistes, deux univers, deux manières de voir les choses, soit en juxtaposant chacun(e) une oeuvre, soit en mêlant dans le même support un peu de chaque.

Le Cabinet d’Amateur propose jusqu’au 31 décembre l’exposition Vis-à-vis. Une découverte en mode duel, duo, dos à dos, nez à nez, avec Bault, Arnaud Boisramé, Codex Urbanus, Ender, Joanna Flatau, Philippe Hérard, Levalet, Mosko, Ricardo Mosmer, Paella, Simon Pradinas, Saint-Oma.

D’ailleurs, pour celles et ceux qui avaient raté, je vous propose de voir l’exposition solo Ardoises de Phillipe Hérard.

Pour dire tout, je n’ai pu résister à l’envie de me faire mon cadeau de Noël.   N’est-on pas mieux servi que par soi même? Je suis donc reparti de la galerie avec une oeuvre de Fred le chevalier. Ma collection s’agrandit doucement.

Exposition Ardoises – 7 novembre 2014

Avant de rentrer chez moi, j’avais envie de me dégourdir les yeux. Direction le Cabinet d’amateur. A l’extérieur déjà, les oeuvres de Philippes Hérard m’accueillent. Suspendus, en flottaison, en haut des échelles. Il faut maintenant pousser la porte de la galerie pour voir « Ardoises ».

Il y a énormément de poésie dans ces oeuvres. Le support utilisé, à savoir des ardoises, rend également grâce à la créativité de l’artiste. Cela crée des aspérités, du volume, une vie à part. L’artiste joue également avec les deux faces des ardoises. Les scènes changent, subtilement. J’ai eu la chance d’avoir une démonstration de la part de l’artiste lui même pour l’oeuvre la plus grande .

Une belle rencontre, en simplicité. J’ai eu un coup de coeur pour l’un des oeuvres accrochés dans l’air. Vous avez jusqu’au 21 novembre 2014 pour voir cette exposition.

Collective Street Two – 16 juillet 2014

Il fait bon aujourd’hui. Du soleil. Une température estivale (il était temps et on sait déjà que cela ne va pas durer). L’occasion pour moi de flâner un peu après le travail (car oui j’ai retrouvé un emploi) et prendre le temps entre Nation et le Cabinet d’Amateur. J’avais vu sur Facebook qu’un ami, un certain Codex Urbanus, faisait le show dans la galerie. Histoire de le soutenir et de venir voir l’exposition collective de fin de saison, je suis passé 12 rue de la Forge Royale dans le 11ème. Venez jeter un coup d’oeil !!