Courir après le temps. Le voir avancer sur la montre, sur l’écran du téléphone, passer des minutes aux heures, des heures aux jours. Se rendre compte que je passe trop de temps à ceci et pas à cela. Voir sur mon visage le temps qui crée quelques valises sous les yeux, qui creuse un peu mon visage certains matins. Et parfois, envoyer le temps valser, le faire mien, le détourner de son chemin. Créer du temps suspendu, des instants pour moi, des moments partagés avec les amis.
Voilà. Il est temps d’inverser la vapeur, de choisir la cadence, de ralentir le rythme, de savourer chaque tic, chaque tac. Rendez vous est donc pris avec deux amies, sortie René Goscinny de la station BNF. Nous allons à la découverte de 5 galeries. Je vous embarque avec nous pour ce tour dans le nord-est du 13ème.
MathGoth. Comme toujours, le premier arrêt sur ma liste. Le soleil entre pleinement dans le puit de lumière au milieu de l’espace. Mathilde est là, assise. A l’honneur sur les murs : Fintan Magee avec Waves. Il y a une rêverie, un forme de nostalgie. Certains personnages semblent s’évaporer tout simplement et laissent place à toutes sortes d’interprétation. D’autres sortent du cadre, débordent et envahissent la galerie.
GCA Gallery. A proximité de l’arrêt de tram, cette dernière née accueille en ce moment Stew avec Stewrotica. Artiste à l’univers japonisant, il utilise entièrement l’espace pour mettre en scène ses oeuvres. Le soleil rentre doucement dans la galerie. Les supports bois font ressortir magnifiquement les différents oiseaux. Dans la partie cachée, le Kamasutra semble roi, la sexualité un art.
Art&Craft. Dans l’un des angles du bâtiment, ce petit espace accueille Mateus Bailon avec A Natureza em Mim. L’artiste brésilien donne vie à la faune et flore de la forêt primaire, montre les couleurs et la vitalité de cette nature luxuriante. Cela me ramène dans mes différents voyages auprès de mes parents en Guyane et un court séjour au camp Cisame.
Itinerrance. Cette espace rectangulaire reçoit l’exposition Atlantide de Pantonio. Des mouvements, des dessins hypnotiques. Des formes, des animaux magiques. L’impression pour certaines oeuvres d’être face à un noeud tibétain infini, de ne pas savoir où est le début et la fin. La force des courbes qui malgré le fond unique produit un effet de 3D époustouflant, tant les traits sont nets et puissants.
LavoMatik. Dernière étape de cette après-midi entre amis. Toujours un régal que d’arriver là. Surtout pour les 22ème Murs ouverts. De quoi en avoir le tournis, de quoi ravir tous les yeux, avertis ou non, de quoi montrer la diversité et le bouillonnement du Street art. De Jef Aerosol en passant par ShadeeK, de Stoul à KristX. Finissage de l’exposition aujourd’hui pour les retardataires.
1 après-midi, 3 amis, 5 galeries – 29 septembre 2017
Étiquettes : Itinerrance, LavoMatik, Mathgoth, Street Art
Courir après le temps. Le voir avancer sur la montre, sur l’écran du téléphone, passer des minutes aux heures, des heures aux jours. Se rendre compte que je passe trop de temps à ceci et pas à cela. Voir sur mon visage le temps qui crée quelques valises sous les yeux, qui creuse un peu mon visage certains matins. Et parfois, envoyer le temps valser, le faire mien, le détourner de son chemin. Créer du temps suspendu, des instants pour moi, des moments partagés avec les amis.
Voilà. Il est temps d’inverser la vapeur, de choisir la cadence, de ralentir le rythme, de savourer chaque tic, chaque tac. Rendez vous est donc pris avec deux amies, sortie René Goscinny de la station BNF. Nous allons à la découverte de 5 galeries. Je vous embarque avec nous pour ce tour dans le nord-est du 13ème.
MathGoth. Comme toujours, le premier arrêt sur ma liste. Le soleil entre pleinement dans le puit de lumière au milieu de l’espace. Mathilde est là, assise. A l’honneur sur les murs : Fintan Magee avec Waves. Il y a une rêverie, un forme de nostalgie. Certains personnages semblent s’évaporer tout simplement et laissent place à toutes sortes d’interprétation. D’autres sortent du cadre, débordent et envahissent la galerie.
GCA Gallery. A proximité de l’arrêt de tram, cette dernière née accueille en ce moment Stew avec Stewrotica. Artiste à l’univers japonisant, il utilise entièrement l’espace pour mettre en scène ses oeuvres. Le soleil rentre doucement dans la galerie. Les supports bois font ressortir magnifiquement les différents oiseaux. Dans la partie cachée, le Kamasutra semble roi, la sexualité un art.
Art&Craft. Dans l’un des angles du bâtiment, ce petit espace accueille Mateus Bailon avec A Natureza em Mim. L’artiste brésilien donne vie à la faune et flore de la forêt primaire, montre les couleurs et la vitalité de cette nature luxuriante. Cela me ramène dans mes différents voyages auprès de mes parents en Guyane et un court séjour au camp Cisame.
Itinerrance. Cette espace rectangulaire reçoit l’exposition Atlantide de Pantonio. Des mouvements, des dessins hypnotiques. Des formes, des animaux magiques. L’impression pour certaines oeuvres d’être face à un noeud tibétain infini, de ne pas savoir où est le début et la fin. La force des courbes qui malgré le fond unique produit un effet de 3D époustouflant, tant les traits sont nets et puissants.
LavoMatik. Dernière étape de cette après-midi entre amis. Toujours un régal que d’arriver là. Surtout pour les 22ème Murs ouverts. De quoi en avoir le tournis, de quoi ravir tous les yeux, avertis ou non, de quoi montrer la diversité et le bouillonnement du Street art. De Jef Aerosol en passant par ShadeeK, de Stoul à KristX. Finissage de l’exposition aujourd’hui pour les retardataires.