" Certains regardent la réalité et disent : « Pourquoi ? »
Moi, je rêve de l'impossible et je dis : « Pourquoi pas ? » "Robert Francis Kennedy

Exposition Le vent nous portera – 20 septembre 2014

Il faut sortir Métro Blanche, ligne 2. Remonter rue Lepic, tourner à droite et tout de suite à gauche, rue Tholozé. Quelques pas encore et vous arrivez à l’exposition Le vent nous portera à AKIZA la Galerie.

Faire une exposition collective, thématique, peut être un exercice plus que périlleux. Choisir des oeuvres parmi celles déjà créées par certains artistes, passer une « commande » pour des oeuvres inédites, voilà également qui n’est pas chose facile. Mais pour AKIZA, c’est là où ils excellent. Réunir des artistes d’influences diverses, de techniques si différentes rend compte de la force de cette galerie.

On passe du Street art à l’art sombre, du travail photographique à celui au fusain, de dessin vaporeux, onirique sur fond blanc à des câbles, lampadaires dans un bateau noir. Au programme : AdeyAkizaAngel RoyCodex UrbanusDocteur BergmanDom GarciaEmika, Frédéric FontenoyHadrien Durand-BaïssasIemzaJean-François B.Le petit monde tentaculesque d’Emilie, Michaël BrackRichard LaillierVavje.

L’ensemble est cohérent, les hôtes sont toujours aussi accueillants et attentifs. A la question de Robinson « si tu pouvais partir en courant avec une œuvre de l’exposition en bousculant tout le monde pour t’enfuir, ce serait laquelle ? », j’ai une réponse. Ce serait une de Iemza. Et s’il fallait voter parmi les galeries et leur exposition de rentrée, AKIZA sans hésiter !!! Pour les curieux vous pouvez lire l’interview d’AKIZA.

De Mathgoth au Lavo Matik – 17 septembre 2014

Finir sa journée par deux expositions de Street Art, cela fait du bien. Surtout qu’elles ne sont pas loin l’une de l’autre et que le soleil était avec moi. Direction donc Bibliothèque François Mitterand.

Première étape : Mathgoth, 34 rue Hélène Brion dans le XIIIème. La galerie propose l’expo « Souvenirs de vacances » de FENX jusqu’au 4 octobre 2014. Il est question de traces, de visages qui laissent place à des mots. Les couleurs sont belles, le travail de matière très intéressant. On se rappelle alors ce que nous avons fait durant l’été, le bord de la piscine, la séance de bronzage, ce baiser échangé, ce moment qui s’inscrit à jamais dans la mémoire.

Deuxième étape : Lavo Matik,  20 boulevard du Général Jean Simon dans le XIIIème. Ici, c’est Nice art qui a envahi l’espace. Le lieu donne de la hauteur aux oeuvres. Mi galerie, mi librairie, il y a de quoi se faire plaisir. Nice art propose un travail de pochoiriste de qualité sur de multiples supports : bois, toiles, panneaux de signalisation. Pour moi, c’était également l’occasion d’acheter deux livres pour compléter ma collection.

Demandes moi

Demandes moi de la profondeur
Et j’écrirai au delà des étoiles

Demandes moi de te répondre
Et je te prendrai dans mes bras

Demandes moi d’être disponible
Et j’en oublierai mon chemin

Demandes moi la valeur des choses
Et je te dirai que je ne fais pas le poids

Demandes moi la lune
Et je garderai les pieds sur terre

Demandes moi de t’écrire un poème
Et je mettrai fin à notre histoire

Et si jamais tu ne savais plus quoi me demander
Je te sourirai en espérant que cela soit temporaire

Exposition Dalí fait le mur – 10 septembre 2014

J’ai entendu pour la première fois parler de cette exposition par AKIZA. Le soir de son interview, il venait de finir la toile après une petite nuit. Elle séchait dans la cour. C’était avant l’été. Depuis il y a eu l’exposition Summertime dans leur galerie et la sortie de l’interview d’AKIZA.

Après une semaine de vacances j’ai repris le travail. Début septembre, AKIZA me fait un message me demandant si j’ai des informations sur l’exposition Dalí fait le mur et si ça me dirait d’être présent au vernissage. Ils oeuvrent auprès de la commissaire d’exposition Véronique Mesnager. Quelques jours plus tard, un message via Facebook. Elle me demande si je peux lui envoyer mon email pour qu’elle passe l’adresse à l’agence de com qui s’occupe de l’événement. J’ai une accréditation presse. Je pose quelques questions, novice que je suis en la matière et surtout car pour participer à l’événement il faut que je pose ma 1/2 journée.

Tout est ok. L’invitation, le dossier de presse, l’appareil photo. Je retrouve AKIZA dans leur galerie. L’occasion d’acheter deux t-shirts dont celui en lien avec l’œuvre réalisée pour Dalí fait le mur. Yoshii et Robinson ont encore à faire. Nous décidons de nous retrouver au musée directement. Devant, on installe des plaques blanches en contreplaqué pour les performances qui vont suivre.

Exposition Ce que l’on ne regarde pas vraiment

Une info, comme ça en passant. Mon ami Julien Henrique, qui gère l’annexe du centre d’animation Montgallet, m’a proposé d’accueillir une installation avec mes photos de Street art et des transports en commun. J’ai donc créé l’exposition « Ce que l’on ne regarde pas vraiment ». Vous trouverez en cliquant ci-dessous ma note d’intention et quelques clichés. Vous pouvez également aller à l’Annexe – 10 rue érard, Paris 12ème sur les horaires d’ouverture du centre.

Les Akouphènes

Définition

1. Groupe de musique, aux influences multiples, nom qui s’accorde exceptionnellement au féminin.
2. Ensemble de personnes qui sait combiner l’acoustique d’une guitare, la justesse des voix, la vitalité des percussions pour vous ravir les tympans et vous emmener dans leur monde haut en couleur.

Cependant il reste un mystère : Combien sont-elles pour faire tout ça ? Deux !
Deux seulement pour toutes ces mélodies, pour ces accords de folie, pour ces tchak-boum-lalala. Deux avec de l’énergie à revendre et de la magie au bout des doigts.

De la folk au jass, du vocal à la world music, avec l’oceandrum et le cajon, les aKouphènes : un vrai remède pour vos oreilles et passer d’une vibration à l’autre avec le sourire. J’ai eu la chance de les accompagner plusieurs fois à des concerts, voici quelques galeries photos : 5 octobre 2013, 15 novembre 2013, 13 février 2014, 21 mars 2014, 24 mai 2014.

Suivez leur actualité sur internet : http://lesakouphenes.com
et http://lesakouphenes.bandcamp.com

Interview d’AKIZA

Il faut se rendre dans le 18ème. Arpenter la butte, découvrir les alentours vers le métro Pigalle, Blanche. Remonter, éviter un peu les touristes de la Rue des Abbesses. Et surtout aller voir AKIZA. Une galerie. Un artiste. Un deux en un magnifique et troublant, envoûtant et subtil. Rue Tholozé. Il faut pousser la porte un jour et y retourner. Je dis un jour sans préciser car ils sont quasiment ouverts 7j/7, 365j/an. Y retourner car il y a à tant voir, à savourer, car il y a tant de questions à leur poser, de t-shirts avec lesquels repartir.

Cela fait plusieurs mois que je suis passé voir cette galerie. Accueilli par YoSHii, un bonjour, un sourire, une invitation à découvrir l’expo du moment. Robinson pas très loin, dans la salle du fond en train de jouer les passeurs. La conviction que ce lieu est une pépite, où l’on peut s’en mettre plein les mirettes et ressortir en étant moins bête qu’en entrant. Moi j’étais curieux. Eux étaient présents, prêt à répondre à ma curiosité, dans un échange précis et riche, avec des mots justement choisis. Moi avec l’envie d’aller au delà et de comprendre davantage Akiza, cette poupée, cet univers. Eux avec la promesse de prendre le temps pour cela.

23 juin, 17h. Il me demande quelques minutes pour s’occuper de deux personnes et donner un coup de peinture sur une œuvre. Je profite de ce temps pour faire le tour de l’exposition Arachnides. Plusieurs artistes sont présentés. Finalement vers 17h30, nous nous installons, en mode fauteuil et table d’appoint, deux verres de limonades et mon microphone. Et là, pendant 2h, j’ai bu ses paroles. J’ai accepté facilement de mettre un peu de côté mon questionnaire pour m’ajuster à ces propos et réagir en fonction de la direction que nous prenions. Akiza. Son histoire, son univers. Un tandem, une aventure humaine et artistique. Une poupée en noir et blanc.

Le temps a filé. Je les ai retenus plus que la normale dans leur galerie. Je m’en veux. Vous comprendrez d’autant mieux quand vous aurez lu ce qui suit.  J’espère que vous serez contents, Robinson et YoSHii, de cette interview. Cela sera ma manière de vous demander pardon. Je retournerai à AKIZA encore, je le sais déjà. Pour les curieux vous pouvez également lire le résultat d’une enquête AKIZA – Vu de l’extérieur avant de cliquer ci-dessous.

Akiza – Vu de l’extérieur

Lors de l’interview, nous avons parlé des influences ou des atomes crochus entre Akiza et d’autres univers. Des mots, des adjectifs, des notions, des manières de voir le monde étaient là, mettaient tout cela en cohérence, en synergie. Malgré tout, des questions subsistaient. Notamment avoir le retour d’une première fois à voir une Akiza. Il est difficile de savoir si le message dans l’oeuvre passe (d’ailleurs cela peut pour l’artiste avoir ou non une importance). Tout ne peut pas se révéler sans effort, sans envie d’aller au delà, sans rencontre avec l’autre.

Nous nous sommes quittés et je lui au promis d’aller à la rencontre des quidams, de personnes éloignés d’Akiza et d’enquêter sur l’impact, la sensation, le ressenti du premier contact. Voilà ce que vous allez découvrir dans cet article.

Pas à pas

Les pas s’annoncent difficile à faire
Chacun décidant de la façon dont nous allons de l’avant
Chacun portant notre destin individuel  et une part de celui collectif
Difficile peut être, impossible sûrement pas

Les pas sont des potentiels d’agir
Chacun nous rapprochant de ceux avec qui nous partageons le monde
Chacun nous permettant de nous éloigner pour atteindre la solitude
Potentiel pour choisir, potentiel pour être

Les pas nous permettent la rencontre
Chacun pouvant devenir celui qui comble le manque pour être ensemble
Chacun mettant en lien des forces parallèles, complémentaires ou opposées,
Rencontre inattendue, prévisible, fugace

Les pas, les tiens, les vôtres, les leurs
Chacun étant l’un des moteurs qui permet de faire tourner le monde
Chacun ayant la possibilité d’emprunter le chemin du bonheur
Pas à pas, tendre vers cette voie, ensemble

Exposition Summertime – 25 juillet 2014

Une nouvelle exposition à AKIZA la galerie, la dernière avant les vacances (bien méritées) de Robinson et YoSHii. Je vous emmène avec plaisir dans le 18ème, au vernissage de Summertime. La dernière fois que je suis venu les voir, c’était pour l’exposition Insectes & Arachnides fin juin un univers étrange, rempli de bestioles en tout genre. Là, j’ai hâte de découvrir ce qu’ils nous ont préparés !

En sortant du travail, j’ai le sourire. Notamment avec ce qui m’attend cette fin de journée. Je prends le RER A puis la ligne 2, pour atteindre le métro Blanche. Cela sent l’été. Soleil, ciel bleu, les terrasses qui sont remplies. Les touristes sont là également. Un parapluie, une fleur ou tout autre objet flottent dans les airs, permettant aux guides d’être repérés. Pour moi pas besoin de m’emmener, je sais très bien où je vais. 3 rue Tholozé. Akiza la galerie me voilà. Je suis en avance. L’oeuvre de Franck Duval à l’extérieur me fait patienter un peu. Le rideau était descendu le temps de mettre en place et de rendre opérationnel le barman.

Je suis encore une fois bien privilégié. Accueilli avec attention. Seul dans ce bel écrin. Au programme Stoul Peintresse en amuse bouche dans la première salle, Yoko d’Holbachie dans le couloir et FKDL, M-City et AKIZA dans la salle du fond. Les univers se répondent vraiment bien entre N&B et couleurs, entre onirique et réel, entre lignes droites et courbes. Les matières sur lesquelles les artistes ont travaillé sont aussi intéressantes : des portes pour Stoul, du carton pour FKDL. Je vous laisse découvrir en image l’exposition et vous invite à y aller avant le 17 août.

PS: Une belle rencontre devant la galerie avec Franck Duval, qui j’espère aboutira sur une interview un de ces jours…

Collective Street Two – 16 juillet 2014

Il fait bon aujourd’hui. Du soleil. Une température estivale (il était temps et on sait déjà que cela ne va pas durer). L’occasion pour moi de flâner un peu après le travail (car oui j’ai retrouvé un emploi) et prendre le temps entre Nation et le Cabinet d’Amateur. J’avais vu sur Facebook qu’un ami, un certain Codex Urbanus, faisait le show dans la galerie. Histoire de le soutenir et de venir voir l’exposition collective de fin de saison, je suis passé 12 rue de la Forge Royale dans le 11ème. Venez jeter un coup d’oeil !!

Exposition Insectes et Arachnides – 30 juin 2014

AKIZA nous surprend encore. Cette galerie, 3 rue Tholozé dans le 18ème, est un vrai trésor. Il faut oser rentrer, oser demander, oser discuter avec Robinson ou Yoshi. Ils ont un sacré talent pour faire le lien entre les artistes qu’ils exposent et les visiteurs.

La galerie se retrouve prise d’assaut par de drôles de bestioles, par des araignées velues, poilues, par des papillons. Il y a tant de détails à observer, des traits fins, des crochets, de pattes, tant d’univers qui dialoguent, qui résonnent les uns avec les autres. J’ai été hypnotisé par la vidéo qui se trouve dans la salle du fond et je l’ai déjà vu une dizaine de fois.

Pour cette exposition Insectes & Arachnides, il y a du beau monde : IEMZA, AKIZA, Frédéric Fontenoy, Codex Urbanus, ZARIEL WORK, Délicate Distorsion, Vavjeniak, Jean Francois B, Michaël Brack, A.M. KonahinsKEF! art, Dimitris Ntokos, Alessandro Bavari, Oleksandra, Benalo, Cédric Magnin. A voir jusqu’au 20 juillet et à découvrir ci dessous !!!

Exposition C215 – 28 juin 2014

L’exposition Douce France de C215, alias Christian Guémy, est actuellement visible à la Galerie Itinerrance à Paris (du 20 juin au 5 juillet 2014) et au Palais Bénédictine à Fécamp (du 14 juin au 28 septembre 2014). On y voit la France que l’on connaît, qui a marqué l’histoire, récente ou ancienne. On y voit des hommes et des femmes, des artistes, des aventuriers, des héros français. Il a fait entrer à l’intérieur de la galerie les objets de la rue avec des boites aux lettres et un panneau d’affichage électoral. Car c’est également sur ce mobilier urbain que C215 œuvre notamment à Vitry-sur-Seine (et dans bien des villes du monde maintenant : Londres, Rome, Barcelone,…).

L’attrait, cette fois, se situe dans le choix du support et la résonance faite avec le sujet. Vous verrez l’histoire de ce pays et ses illustres personnages sur des cartes géographiques, sur une chaussure, sur un billet de banque. La vitalité et la vivacité des couleurs est au service du travail du pochoiriste.

Douce France,
Cher pays de mon enfance
Bercée de tendre insouciance
Je t’ai gardée dans mon cœur ! 

Voilà donc les sujets de son enfance ou de celui de sa fille que C215 nous présentent là. A vous de cliquer pour en découvrir davantage.

Jace – Un gouzou à la plage

Jace était l’invité du festival Lezart de la Bièvre. Il a créé plusieurs oeuvres tout au long de l’ancien cours d’eau de la Bièvre, entre le 5ème et le 13ème arrondissements de Paris.

Si vous avez le temps, je vous invite à partir à la chasse aux Gouzous. Pour ma part, j’adore cet artiste. Si vous partez en vacances à la Réunion, vous trouverez davantage de Gouzous en totale liberté !!!! Pour ceux qui souhaitent découvrir sans bouger de chez eux, je vous invite à voir les différentes galeries suivantes : Jace et Lezarts de la Bièvre, Jace et Seth font le mur et (Ré)création de Gouzous.

" L'homme porte le mystère de la vie qui porte le mystère du monde. "Edgar Morin

Toi, petite fusée

Toi, petite fusée
Qui t’envole
Qui change de trajectoire

Tu ne vois plus le chemin que tu empruntes,
Trop souvent identique,
Tu ne considères plus le temps que tu passes,
Trop souvent secondaire
Tu te projettes
Tu oublies d’être.

Toi, petite fusée
Qui gravite
Qui change d’univers

Tu files de plus en plus vite,
La lumière à tes trousses,
Tu risques le tout pour le tout pour faire ta place,
Entrechoquant tes rivales,
Tu t’en vas,
Tu ne t’en fais pas.

Toi, petite fusée
Qui rigole
Qui change d’atmosphère

Tu t’égares avec ces changements
D’air, de quais, de gares,
Tu tente de garder le cap
Au milieu de toutes ces étoiles
Tu fonces,
Tu ne te retournes pas.

Festival Rue des Arts 2014

Dans le cadre du Festival Rue des Arts 2014, organisé à Aulnay-sous-Bois, une vingtaine d’artistes sont venus investir les murs, sols, façades de la galerie commerçante du Galion. Avec cette vidéo, j’ai voulu vous emmener à pied pour faire le tour, déambuler dans la galerie et ses extérieurs. Un grand merci aux Akouphènes pour m’avoir permis d’utiliser leur musique et Malory pour avoir monté le son avec la vidéo !!!

1 oeuvre, 1 artiste – Mai 2014

J’avais envie de raconter ma semaine au festival Rue des Arts d’Aulnay-sous-Bois sous un angle particulier. Raconter et montrer, pour mettre en perspective ce qui s’est vécu, pour se rendre compte de l’évolution. Je vous ai déjà livré le meilleur dans 5 galeries de photos (12 mai, 14 mai, 15 mai, 17 mai part 1 et part 2). Là, je veux me focaliser sur une oeuvre et donc un(e) artiste. Et j’ai choisi Vinie. Venez découvrir la suite…

Exposition DiptiQ – 15 mai 2014

Le Gouzou lé la !!! Une galerie a osé laisser le Gouzou prendre le contrôle. Sur la magnifique île de la Réunion, Jace  se joue avec ce personnage de l’information, des espaces publicitaires, de la météo, du lieu. Toujours avec humour, avec autodérision, souvent avec finesse, d’autres fois en mettant le pied dans le plat, le Gouzou se met en scène et nous invite dans un monde coloré et ludique.

Du 16 avril au 28 juin, il est dans ce magnifique écrin qu’est la galerie Mathgoth, à côté de la BNF.  Etant chasseur de Gouzous lorsque je vais à la Réunion, je ne pouvais que venir au vernissage de l’exposition et rencontré « en vrai » Jace. L’exposition intitulée DiptiQ embarque le Gouzou entre deux toiles. Il fuit le danger, il passe par là et reviens par ici, il se métamorphose. Un bon moment de rire et de jeu !!

J’y suis déjà retourné une deuxième fois et je vous invite sincèrement à découvrir cet artiste et également cette galerie. Je prévoit d’y emmener fin juin mes parents, qui habitent depuis quelques années à la Réunion, pour leur montrer que le Gouzou est aussi en Métropole. Au passage, je vous invite à découvrir une performance et vente aux enchères de Street artistes réunionnais en faveur de l’association ALFAH lors du Tempo Festival, le 9 mai 2014, où Jace a participé.

Interview de Kélèk

J’avais déjà vu une œuvre. Mais presque comme un coup de vent. Je ne connais pas grand chose de cet artiste et c’est bien ça qui me plait dans cette nouvelle rencontre. Sera-t-il/elle me donner envie de découvrir son univers, de m’intéresser à ses créations? Serai-je suffisamment pertinent pour créer un pont avec l’inconnu?

Le contact s’est fait via Facebook. Cela rend les choses faciles. Nous prévoyons de faire l’interview pendant sa venue parisienne. Est-ce qu’il/elle a déjà lu une interview et souhaite-t-il/elle se prêter au jeu?

Je suis en chemin. RDV au Point Éphémère, 29 avril 2014, à 15h. Il/elle est de passage sur Paris pour quelques jours. Je suis disponible. La dernière interview est en ligne depuis hier donc je peux passer à une autre. Je suis curieux de discuter avec lui/elle et d’en apprendre d’avantage.

J’assiste au collage d’un monstross. Puis nous nous mettons à table, autour d’une bière. Hélas, la technique m’a fait défaut : l’enregistrement s’est arrêté sans que je m’en rende compte et 30 minutes d’interview sont partie en fumée. Heureusement Kélèk lance l’idée de la refaire toute de suite. Voilà pourquoi les questions ou les réponses seront plus que curieusement pendant la moitié de l’interview. Il faut apprendre de toute expérience.

Vous pouvez également retrouver Kélèk pour sa première expo dans le cadre des Portes O’vertes du Chène, à Villejuif. Evénément à retrouver ici.

Rue des arts – 16 mai 2014

Voici un événement haut en couleur : Rue des arts. Je voulais vous montrer ce que j’ai vu lors d’un jour de marché, le vendredi 16 mai 2014. Quelques clichés pris à l’intérieur de la galerie commerçante et du haut des escaliers. Il me reste encore la dernière journée du festival à vous faire découvrir pour voir notamment les oeuvres finalisées. J’espère également vous faire un cadeau surprise ainsi qu’aux artistes et aux organisateurs d’ici la fin de semaine. Cliquez sur « read more » et n’hésitez pas à partager cet article !!!

Fuir, crier, perdre

J’ai fui.
Je n’ai pas écouté mon coeur.
Je n’ai pas voulu entendre.
Seul. Avec vous.
Epuisé de porter ces peines inachevées,
ces morceaux de misère inavoués.
Je regarde en moi.
Je ne me vois plus.

J’ai crié.
Je n’ai pas fait semblant.
Je n’ai pas recommencé à pleurer.
Vide. Avec ce chaos.
Attendant d’être sans chemin,
prêt à oublier l’histoire des étoiles,
le sourire de ces autres devenus souvenir.
Je part au loin.
Je ne vais nulle part.

J’ai perdu.
Je n’ai pas fermé l’horizon.
Je n’ai pas changé de place.
Agité à force de survoler la vie,
à force de détruire les non-dits.
Je connais le chemin.
Je n’ai pas voulu le prendre.

Nemi Uhu – petit poisson deviendra grand

Je suis depuis lundi le témoin du festival Rue des arts à Aulnay sous Bois. J’ai raconté dans 2 articles ce que j’ai la chance de voir et  l’évolution du travail des artistes, à découvrir en cliquant sur ces deux liens Rue des arts – 12 mai 2014 et Rue des arts – 14 mai 2014.  Mais là, je voulais montrer le travail autrement. Prendre un peu de hauteur et vous emmener dans l’univers de Nemi Uhu. Quelques fois on se rend compte de ce que l’on voit quand cela est en mouvement.

Exposition BauBô – 6 mai 2014

Premier vernissage pour moi à Akiza la Galerie. Un lieu souvent en noir et blanc qui, pour cette exposition, a fait rentrer de la couleur. Akiza est atypique, un lieu surprenant, où les passants entrent par curiosité et ne restent pas indifférent. L’accueil est chaleureux, attentif. Bref, on se sent bien et, pour celles et ceux qui ont besoin de lire entre les lignes, de décrypter certains mystères, n’hésitez pas à poser des questions. Durant le mois de mai, BauBô investit le lieu. Hier j’étais au vernissage. Je vous invite à lire ci-dessous et découvrir ce que j’ai vu.

Vis et aimes !

Ecoutes le cet écho, cette voix, ce cri
Laisses le s’emparer de toi, embrasser tout ton être, faire vibrer toutes tes cellules
Ne te refuse pas à ces larmes, au besoin de tout arrêter, à l’envie de changer d’air
Ne crois pas que c’est infaisable, impossible, inatteignable

Prends la cette douceur, ce calme, ce rayon de soleil,
Savoures le changement, la brise sur ton visage, la caresse de l’herbe fraiche sous tes pieds
Mets de la poésie, des rires, de la douceur au menu
Accroches les étoiles à ta terre, les souvenirs à tes valises

Vis et aimes !!

" Sème un acte, tu récolteras une habitude ; sème une habitude, tu récolteras un caractère ; sème un caractère, tu récolteras une destinée. "Tenzin Gyatso

Interview de Kashink

Plusieurs fois, son nom d’artiste est revenu. Par des photos via Facebook. Lors de l’interview de Codex Urbanus, de Shadee K. Derrière son pseudo pour moi, de la couleur, des personnages mystiques, mystérieux, aux multiples origines. Des yeux qui me regardent, qui observent.

Au cours de ma balade parisienne, le 7 avril, je tombe sur elle en train de réaliser une œuvre sur un rideau de fer. Spontanément je vais à sa rencontre pour la saluer. Nous discutons brièvement. Elle me confirme le rendez vous et me demande si on peut l’avancer de 30 minutes.

Rencontrer une femme. Evidemment. Rencontrer surtout une artiste, un peintre. J’espère sincèrement ne pas lui faire vivre un n-ième interview, avec les mêmes questions, les mêmes silences.

Nous allons d’abord faire une visite guidée du quartier. J’attends. A la terrasse d’un café. Vers le métro Maraichers. Il fait froid mais je suis réchauffé par le soleil. Le quartier s’anime. Des gens courent, disparaissent au coin de la rue. La factrice part en tournée. Les boutiques ouvrent. La carrefour voit passer énormément de véhicules. A nouveau un rayon de soleil.

Elle arrive. Je paie mon café. Nous partons, rue des Pyrénées. Je découvre avec elle plusieurs de ses œuvres, avec quelques commentaires. Une mise en marche intéressante. Nous continuons, vers la rue St Blaise. Un café. Nous nous installons. 

Dessins

Je m’essaie, je m’amuse. Autant à dessiner, des figures géométriques, de l’abstrait souvent. Autant à partir d’une image et de la remplir de couleur. Comme une amie m’a offert un coffret de feutres, je les utilise. 
Cela me permet de rendre hommage à des artistes que j’apprécie, notamment Les Akouphènes, et à des ami(e)s que j’aime. Les 3 dessins en noir sont retouchés par ordinateur pour inverser le fond puisque les pages étaient blanches.
Je voulais partager avec vous tout cela. Faire un point aujourd’hui et garder une trace de tout ça.


Interview de Shadee K

Suite à l’interview de Codex Urbanus, je demande via Facebook si d’autres artistes seraient intéressés. Shadee K me dit oui rapidement. Nous organisons cette rencontre pour la semaine suivante.

Il est important pour moi de continuer à faire vivre le site de manière cohérente, sans en mettre trop ni pas assez. Mais surtout d’aller à la rencontre d’une personne, savoir que l’artiste est prêt pour être interviewé, que les conditions seront là pour prendre le temps, être à l’aise.

Est-ce que Shadee K se souviendra que nous nous sommes déjà rencontrés ? Il y a presque un an j’étais venu le voir pour découvrir son travail et lui proposer d’assister avec mon appareil photo à la création de A à Z d’un nounours. Nous avions discuté un peu. J’avais entrevu son univers sans que cela aille plus loin. Le temps est passé. J’ai changé. Mon site a vu le jour, j’ai rencontré de plus en plus d’artistes, j’ai vu de plus en plus de vernissages, faisant ainsi le lien. Pour moi, cela fait sens.

Me voilà donc face à lui. Nous sommes le 1er avril 2014. Il fait beau. Nous nous installons à la terrasse du restaurant situé au dos des Frigos. Timidement nous commençons. 1h30 plus tard, nous n’avions pas fini.

Si vous voulez découvrir qui se cache derrière ce joli nounours, je vous invite vivement à lire la suite.