Aérosol Part 5 – 2 septembre 2017

Le temps passe et les semaines ne se ressemblent pas. Bientôt la rentrée. Le dernier week-end avant la reprise pour les enfants. De quoi chercher les meilleurs bons plans pour sortir en famille, découvrir un lieu et s’amuser. Et en ce moment, la presse est unanime, c’est à l’Aérosol qu’il faut venir. En ce samedi après-midi, le public est au rendez-vous. Familial. Très éclectique. En arrivant sur le quai, les tables et les chaises sont de sortie. Les bombes également. Petits et grands s’amusent à peindre sur le sol.

Cela fait déjà la quatrième fois que je viens ici (Part 0, Part 1, Part 2, Part 3). J’ai pu voir des artistes en pleine création, observer un entraînement de roller, interviewer plusieurs visiteurs. D’ailleurs, il y a quelques jours, j’ai mis en ligne l’interview des Paris Rollergirls, histoire de vous faire découvrir le Roller Derby. J’estime vraiment que c’est sur la longueur que l’on peut raconter une aventure, que l’on peut rendre contre de ce qui se passe, en tout cas donner à voir une partie de la vie du lieu. Aujourd’hui, il y a la cerise sur le gâteau. Seriez-vous suffisamment curieux pour lire l’article en entier et découvrir de quoi il en retourne ???

Depuis le 1er septembre la partie musée a ouvert. Il y a les grands noms du graffiti et du Street art, ceux qui ont écrit l’histoire sur les murs de nos villes. Après en avoir discuté avec David, j’avais vraiment envie de voir qui ils avaient pu rassembler dans cette partie musée. L’une des choses vraiment captivante est d’imaginer que ses œuvres font partie de collection privée. Elles étaient sur des murs, dans des appartements, des maisons. Aujourd’hui elles doivent avoir laissées pour certaines un très grand vide.

Je profite de me balader dans les allées, de croiser régulièrement les mêmes personnes pour leur demander si je peux les interviewer. Ce qui m’intéresse c’est de les prendre à vif, d’avoir leurs ressentis, leur avis à l’intérieur du musée. Savoir ce qu’ils en pensent. Voilà d’ailleurs trois nouvelles personnes qui ont accepté de répondre à mes questions.

Une femme seule, que je croise et recroise dans le musée

Premièrement, d’où vous venez ?
Je vis à Paris, dans le 18ème.
D’accord. Et comment avez-vous eu l’info concernant ce lieu, l’Aérosol ?
Je regarde souvent Que faire à Paris, tel week-end. Je lis tout. Et là, j’ai trouvé ça.
Cela vous a conseillé ça ?
Ouai.
Et qu’est-ce qui a retenu votre attention dans la description du lieu ?
Après moi j’aime bien les lieux temporaires. Il y en a plusieurs à Paris. Et j’aime bien aussi les lieux qui sont transitoires, qui sont à la périphérie de la ville. Des anciens lieux. J’avais envie de voir ça. Qu’est-ce que l’on fait de ces gros entrepôts.
Et là, c’est la première fois que vous venez ici ?
Ouai.
Comment vous avez trouvé le lieu quand vous êtes arrivée ? quelle est votre première impression ?
Alors, j’ai trouvé ce lieu plus familial. Moi je travaille aux Grands Voisins.
D’accord.
Dans le sud de Paris. Et là, j’ai trouvé que c’était très intéressant. C’était plus mélangé, plus familial. Les gens s’amusaient. C’est la première impression que j’ai eue quand je suis rentrée. Et, c’est après que j’ai découvert le musée, les différents espaces. J’ai d’abord vu cet endroit où les gens s’amusaient. Ensuite, le grand hangar.
Comment il était constitué ?
Ouai.
Les murs à l’extérieur, les Food trucks, le bar.
J’ai d’abord vu ça. Je suis allé me poser.
Ce qu’ils appellent le quai. Il y a beaucoup de monde en plus cette après-midi, donc cela fait un effet de masse. Mais on voit les gens écrire au sol, s’amuser. Et la partie musée ? on déambule en même temps dans les allées. Nous nous sommes croisés plusieurs fois. Comment vous trouvez ça ? Cela vous parle le fait ?
Du coup, je regardais ce que c’était que le graffiti. Je regardais d’où cela venait. Je savais que c’était des Etats-Unis. Là, je découvre. C’est pour cela que je fais des aller-retours. Il y a des choses qui ne me parlent pas du tout, qui sont trop brouillon pour moi, où je ne comprends pas ce qui est écrit. Y’en a d’autres que je trouve très travaillées. Il y a une grosse différence pour moi, qui ne connais pas du tout. Et là, j’aimais bien celle-là car elle faisait plutôt peinture.
D’accord.
Cela attirait plus mon regard.
Cela vous permet de découvrir des univers, des styles, des artistes. Est-ce que vous avez remarqué sur certaines œuvres il y a des QRcodes.
Oui j’ai vu.
Cela vous emmène sur des liens internet pour découvrir un peu plus les artistes.
Ok. C’est ce que je voyais. Parce que cela n’a pas ouvert début août ?
Alors début août c’était l’ouverture du lieu. Cela a commencé le 2, avec la partie extérieure, les Food trucks, les Dj set. Au fur et à mesure il y a d’autres choses qui sont arrivées, comme le roller. Et la partie musée était déjà prévue, cela faisait partie du projet. Mais le temps de réunir toutes les œuvres. Car il faut savoir que ce ne sont que des œuvres de collections privées.
OK.
Donc c’est vraiment le souhait des organisateurs. En fait, Maquis-art qui vende ici les bombes, sont aussi en lien avec les artistes. David, le co-fondateur, a participé à des ventes aux enchères où il a conseillé un commissaire-priseur pour recueillir des œuvres. Je peux vous en dire plus car je l’ai interviewé la semaine dernière. Ce qui est intéressant c’est qu’il a voulu que ce ne soit que des œuvres de collections privées. Donc aucun artiste a fait une œuvre spécialement pour le lieu. Il est allé, d’une certaine manière, les décrocher de mur, de grand intérieur. Il voulait aussi que cela soit ça, que le Street art ou le graffiti vit aussi chez des gens, qu’il y a des personnes qui sont prêts à acheter, à collectionner.
Intéressant.
Cela permet aussi de montrer des styles très différents.
Complètement.
Y’a-t-il des univers qui vous plaisent plus que d’autres ? qui sont peut-être plus graphiques ?
Ce qui me plaît plus c’est quand cela raconte une histoire, où que je peux me raconter une histoire. Là par exemple, il y a des chiffres, des lettres, cela ne me parle pas trop.
C’est un peu brut.
J’aime bien là derrière, il y a un drapeau plus loin de la France avec un homme qui est sur ses jambes et l’autre qui a la tête à l’envers. Ça j’aime bien. Parce que je mets des choses par rapport à notre société. J’aime bien ce genre de graffiti. Et celui-là, vers lequel on est, car c’est plus de la peinture.
Il y a des styles, des techniques différentes. Il y a la bombe, le pochoir, du collage. C’est aussi une diversité d’artistes. Il y a les premiers grands noms du Graffiti.
Qui sont là.
Pour lesquels ils ont réussi à faire venir des œuvres. Après, il y a des noms qui parlent, comme par exemple Shepard Fairey qui est mondialement connu. Mais dans le milieu du Graffiti, certains noms sont là, avec des œuvres qui montrent le début du mouvement.
Ouai.
Et se rendre compte aussi de ce qu’ils arrivent à faire dans la rue, et ce qu’ils arrivent à faire sur toile. Est-ce que vous conseilleriez à d’autres personnes de venir ? Parce que cela sera ouvert jusqu’au 28 janvier.
Oui, bien sûr. Carrément. Le quartier, je le trouve intéressant. C’est des grands espaces, donc cela fait prendre l’air. Même s’il y a du monde. Après c’est toujours pareil à Paris. On voit des choses dans le métro, dans la rue. Y’a plein d’endroits où y’en a. Je trouve cela intéressant. Cela manque peut-être d’explications. Mais bon après, c’est aussi aller se balader. Oui, je le conseillerai, comme tout lieu qui se crée à Paris. Y’a des choses très différents les uns des autres. Y’a à Ménilmontant, à Denfert Rochereau, ici.
Cela bouillonne.
Oui, on a cette chance-là dans la capitale. C’est plutôt cool.
En tout cas merci beaucoup.
De rien.


Un homme, en mode flâneur, pas si seul que ça

Alors d’où vous venez déjà ?
A côté de Paris, Asnières sur Seine.
Comment vous avez eu l’information sur ce lieu ?
C’est pas moi, c’est ma copine qui est là en train de visiter aussi. Elle m’a dit « tiens y’a un truc sur le Street art où on peut boire des bières ». On est venu en fin d’après-midi pour faire un petit tour.
Ce qui vous a plu c’est le côté et Street art, graffiti, et convivial, bar, Food trucks ?
Ouai exactement. En plus avant on habitait dans le 18ème, pas loin. Donc cela rappelle un peu le quartier. Elle est très fan du Street art. Moi j’aime bien mais je peux pas dire que je suis fan. Donc voilà, c’était l’occasion de passer.
Et là, c’est la première fois que vous venez dans le lieu ?
Ouai
Quelle a été votre première impression ?
Ben, moi j’adore les trucs qui sont réaffectés. Donc je trouve cela génial de refaire un endroit, de prendre un endroit, de créer, de faire une expo comme ça. En plus les gens à côté, tu vois qu’ils peuvent acheter des bombes, faire leur truc. Le côté aussi d’apprendre des artistes, de les découvrir pour ceux que tu connais pas. Et il y a le côté festif.
Le fait de pouvoir aller soit même, avec sa bombe, peindre sur le sol ?
Oui, c’est ça.
Les grands comme les petits.
Ouai, j’ai vu qu’hier au soir il y avait de la Dance roller.
Alors, en fait, dans le lieu, ils ont voulu être très conviviale. Il y a deux structures qui gèrent le lieu : Maquis-art pour la partie Street art et graffiti, c’est eux qui ont organisé la partie musée, qui s’occupent du magasin ; et Polybrid pour la dimension festive, qui a ramené la glisse avec le roller, le côté skate parc, les Food trucks, les DJ set. C’est l’alliance de ces deux structures qui fait l’originalité du lieu. C’est une friche de la SNCF, qui a été mise à disposition de manière temporaire jusqu’à fin janvier. Il y a la partie extérieure du lieu, qu’ils appellent le quai, où il y a des artistes qui peignent sur les murs et où tout le monde peut peindre sur le sol et la partie musée avec des œuvres de collections privés où l’envie est de montrer ce que des personnes peuvent avoir chez eux. Est-ce que cela mélange vous semble intéressant ? pertinent ?
Ouai bien sûr. Il y a un côté où tu vas découvrir des artistes, un volet culturel et puis tu peux t’asseoir, boire une bière, tu peux regarder sur les murs ce qui a été fait comme œuvre. Je trouve cela très intéressant d’avoir mixer les deux.
Et là, est-ce que vous avez eu des coups de cœur ?
Je commence tout juste. Je me demandais si je vais me faire tatouer.
Voilà encore une chose qui s’est rajouté, qui est venu hybrider le lieu. Il y un espace avec des BD qui n’était pas forcément prévu à la base. Et il y a un sacré projet. Ils ont développé le graffiti virtuel. Il y a une salle où l’on peut, à l’aide d’un dispositif, pouvoir graffer.
Je vais aller voir ça alors. Mais les œuvres sont top. Après je suis pas expert, donc je ne peux pas reconnaître tel artiste. J’adore le visuel.
Est-ce que vous avez vu que sur chaque œuvre il y a un QRcode qui permet d’avoir des informations supplémentaires sur les artistes. Est-ce que vous pensez que le lieu mériterait des médiateurs, des gens pour expliciter ?
Moi personnellement je n’en ai pas besoin. J’aime bien faire par moi-même. J’imagine que d’autres personnes auraient besoin de plus de renseignements. Moi quand j’ai une œuvre qui me plaît, je vais aller voir, me renseignement par moi-même. J’ai pas le besoin de médiateur. Moi dans un musée, en général, je vais voir et je m’arrête.
Sur celle qui vous parle.
Oui exactement. Je vais assez vite dans les musées. Je m’arrête vraiment à celles qui me plaisent.
Et là, au niveau du brassage des publics, des gens qui viennent, comment vous voyez ce lieu ?
Je vois qu’il y a pas mal de familles avec des enfants. C’est sympa. Et puis on est dans un quartier assez varié où il y a plein des gens. C’est très bien. Tant mieux. Cet endroit est fait pour tout le monde, des jeunes, des moins jeunes.
Et, est-ce que vous conseilleriez ce lieu ? et comment vous le feriez ? il va être ouvert jusqu’au 28 janvier. Est-ce que vous allez revenir, inviter des gens à venir ?
Exactement. Je sais pas comment cela va se passer. Si je vois une bonne œuvre, je pourrais la mettre sur Instagram. Et puis, cela en ferait parler. Et en soirée, en parler avec des amis. Je vais finir l’expo pour avoir un avis complet.
Faire votre tour.
En tout cas le début me plaît vachement.
J’ai une question, c’est un ami artiste et galeriste qui me la pose à chaque fois que je vais voir une expo chez lui : et s’il y avait une œuvre parmi toutes celles qui sont là avec laquelle tu pourrais partir sous le bras vite fait en courant, laquelle se serait ? Je vous la pose et vous me la mettrez en commentaire sur l’article.
Ça marche. Ok.
Attention, parce qu’il y en a des un peu grandes pour partir avec sous le bras. Merci beaucoup.
De rien.


Femme seule, des étoiles dans les yeux

D’où vous venez ?
J’habite à Paris.
Comment vous avez eu l’information sur ce lieu ?
Je suis toujours à la recherche de tout ce qui touche au Street art. c’est en regardant sur internet que j’ai vu que l’Aérosol existait. Du coup je suis venu curieuse.
Quels sont les mots qui ont retenu votre attention ? est-ce uniquement l’aspect graffiti ? ou y’a-t-il eu d’autres choses ?
Surtout sur l’aspect graphique, la variété que l’on peut retrouver. Moi-même pour le réutiliser derrière en fait.
Vous saviez comment était composé le lieu ? qu’il y avait un musée ?
Absolument pas. Je l’ai découvert en arrivant. J’ai vu que c’était un hangar de la SNCF.
Oui.
Dernièrement j’en ai vu un dans un autre style différent. C’était vers la gare de Lyon je crois. Pareil, un hangar réaffecté mais plus avec des Food trucs et des bars. Donc rien à voir .et là quand j’ai vu que cela parlait du Street art, c’est ça qui m’a attiré.
Et votre première impression quand vous êtes entrée au niveau du lieu, des gens ?
Sous le charme, parce que inattendu. Par contre j’avais déjà vu une expo de Street art vers Madeleine. Je me souviens plus l’espace. Et je retrouve il me semble quelques œuvres ou quelques artistes que j’avais vu. Et, dans le 18ème je ne m’attendais pas à ça du tout.
En fait, ce qui est intéressant, j’ai interviewé l’un des deux organisateurs, celui qui a monté la partie musée, ce sont des œuvres de collections privées qu’il est allé chercher. Cela vient entre guillemet, du salon ou d’intérieur de chez quelqu’un. Il a réussi à convaincre des collectionneurs de prêter des œuvres jusqu’à fin janvier. C’était aussi l’idée de montrer aux gens que le Street art et le graffiti ne sont pas seulement dans la rue. Il y a le côté extérieur qui est comme un grand terrain vague, où l’on peut voir les artistes peindre en direct. Et le côté musée, où il y a des œuvres d’une certaine valeur, que des gens sont prêts à acheter, à collectionner. Est-ce que cet aspect-là vous parle, vous semble intéressant ?
Oui. Complètement. Je trouve que c’est le monde de demain. Il faut vraiment ouvrir ces lieux-là. Moi je travaille en maternelle dans une école. Je m’intéresse beaucoup à l’art et j’essaie de l’introduire à l’école. Et ça, c’est le monde des enfants de demain. Ce n’est pas le mien à la limite mais cela m’intéresse beaucoup.
Dans ce que cela vient provoquer, dans la force de ce mouvement, parce que le Graffiti et le Street art est un mouvement assez jeune.
Oui c’est vrai.
Et qui ne se considérait pas au début comme un art.
Pas du tout.
Et là, on voit aussi des grands noms, les premiers du Street art et du Graffiti en France et aux Etats-Unis. C’est aussi une belle exposition, des œuvres de qualité qui sont réunies au même endroit. Et en même temps, un côté à l’extérieur complètement vivant. Est-ce que vous avez vu le quai ?
Non. Je suis arrivé directement là. J’ai été capté. J’ai pas vu dehors encore.
Vous êtes prête à acheter une bombe et vous-même faire au sol.
Voilà. C’est fait.
Vous avez votre bombe.
Oui, parce que j’aime bien m’essayer. Je prends des idées. Et c’est là que j’ai vu qu’il fallait vraiment être un artiste. C’est très difficile.
Dans le travail qui est derrière.
Oui. Il y a une grosse technique. Je me suis un peu essayée.
C’est aussi une chose, je pense, que Maquis-art aime bien montrer, le fait que c’est pas juste prendre une bombe et aller sur un mur…
C’est ça.
Et j’ai fait un dessin et cela donne une œuvre superbe. Il y a un travail, une recherche. On n’imagine pas des fois qu’ils ont fait des croquis, qu’ils passent des heures à préparer leur matériel, leur couleur. J’en ai vu certains œuvrer à l’extérieur. C’est sur plusieurs jours qu’ils réalisent leur fresque. Ce n’est pas en une demi-heure que cela se fait. Y’a un aspect qui ouvre de temps en temps, il y a une pièce pour faire du graffiti virtuel. Je ne sais pas si vous avez vu cela. Maquis-art a développé cela.
Ah oui.
Est-ce que cela pourrait vous tenter ?
Je savais pas. Ah oui. Moi-même, sur l’internet, je suis allé voir des tutoriels pour regarder les Graffitis, voir comment on pouvait faire. Parce que c’est vraiment un art. c’est très difficile.
Est-ce que vous seriez prête à revenir ?
Oui, tout à fait.
Et, est-ce que vous conseillerez à des gens de venir visiter le lieu ?
J’ai déjà pris des photos pour communiquer dessus. Je me disais, en rentrant, c’est un peu loin d’où je suis mais j’aurai bien aimé amener ma classe. Mais en même temps, ils sont jeunes et cela fait très loin. Cela serait une expédition mais il faudrait l’ouvrir aux enfants. Vraiment.
Je vais poser cette question aux organisateurs. Il y a des enfants qui viennent avec leur parent, mais ont-ils prévu d’accueillir des scolaires. Comme c’est bientôt la rentrée des classes, cela pourrait être chouette de s’ouvrir aux écoles du quartier pour qu’il y ait des visites spéciales.
J’ai eu l’occasion d’amener des enfants sur une expo vers la rue des Francs Bourgeois. C’était du Street art, sur des palettes et des supports différents. Je les ai amenés avec des tablettes et des crayons, des feutres. J’avais demandé.et j’ai été autorisé. Et ils essayaient de reproduire. C’était super. C’est là que je me suis dit que c’était à eux ça.
C’est là, depuis des années, de plus en plus sur les murs des villes. Cela fait vivre certains quartiers de manière forte et belle. Je suis de la génération où le graffiti était déjà là, mais pour eux c’est encore plus présent. Cela fait partie de leur quotidien.
Oui.
En tout cas merci beaucoup.
De rien.


Je prends en photo les oeuvres, histoire de garder une trace. L’important pour moi n’est pas forcément de tout montrer, de vous gâcher la surprise mais plus de donner un aperçu, de vous titiller, de vous pousser à venir jusqu’à l’Aérosol pour vous faire votre propre avis. Voilà pourquoi je dévoile aujourd’hui une galerie d’ensemble et dévoilerai au fur et à mesure plusieurs galeries montrant chaque oeuvre en détail.

Le soleil décline doucement et disparaît derrière les nuages. La fraîcheur arrive progressivement. L’automne est-il déjà à nos portes??? Nous profitons du fait d’attendre des amis pour faire le tour des Food trucks présents aujourd’hui. Pizza, houmous, crêpes, pâtes italiennes, burger. Il y a de quoi faire. Je pense qu’il faudra se décider pas trop tard sur ce que nous voulons manger pour ne pas faire la queue trop longtemps. Les copains arrivent, nous dînons (des pizzas), buvons un verre et faisons ensemble la visite du musée. Un moment d’échanges, de discussions.

Je vous laisse avec les photos de l’extérieur et pour celles et ceux qui en veulent toujours plus, une galerie supplémentaire.