Exposition Urban Artwood 2017 – 18 mai 2017

Finalement j’ai pris des chemins de traverses. Sortir avec la ligne 14 à St Lazare et puis y aller à pied. En chemin vers le Théâtre de Paris une scène typique de Paris. Le bus est coincé par des travaux et un véhicule mal garé. Les esprits s’échauffe, cela klaxonne. Du bruit. Pour rien car cela ne fait pas plus avancer.

15:17 J’arrive finalement à Blanche. Claire est déjà là, en mode tour de contrôle. Elle observe mais ne m’a pas vu arriver. Salutation. Et nous menons l’ascension de la Butte Montmartre, direction la Rue Venon. Le premier stop est à la Galerie Joël Knafo où il y a actuellement une exposition collective autour du même support, le bois. Claire me dit bien connaître Joël qui était son prof de Master en communication. Cela facilite encore plus le contact. Il est là et nous fait une visite privée. Il nous donne des infos sur les différents artistes ce qui est vraiment appréciable.

Au programme : Bault détourne encore une fois le vivant pour en faire un bestiaire des plus sympatico-effrayant. Jo Di Bona pop, de la couleur, encore de la couleur et une technique si particulière pour faire réapparaître le fond à travers la photo. René Botti entre collage et dessin, entre abstraction et réalisme. C215 en pochoiriste d’exception, de la douceur, de la poésie. Romain Froquet mystérieuses courbes, subtilement agencées, douces et précises. Philippe Hérard un grand monsieur que j’ai eu la chance d’interviewer (voir par ici), des personnages toujours aussi touchant, en déséquilibre, sur le fil de la vie. Jana & JS, duo à la ville et à la scène, personnages touchants, sur des supports magnifiquement. bien travaillés. Levalet qui joue avec le feu, qui bouscule les codes, qui se joue et rit de la situation. Jérôme Mesnager qui fait évoluer encore et toujours le corps blanc. Miss. Tic à la phrase affûtée, au double sens si percutant, aux femmes d’aujourd’hui. Monkey Bird dont le choix du support donne à voir la qualité de leur travail, la précision de leur découpe. Et enfin Annabelle Tattu à l’univers féerique, aux multiples dimensions, à regarder attentivement.

Bref, une exposition collective de toute beauté, dans un lieu en deux parties que je découvrais pour la première fois. Encore bravo Joël Knafo pour recueillir des oeuvres d’une telle qualité et offrir un champ de possibles sur le même support. A voir jusqu’au 3 juin.

Suivez moi encore à travers les rues du 18ème pour rejoindre la galerie Akiza.