Exposition Cartons – 1 octobre 2019

Que le temps passe vite… Pas facile pour moi en ce moment de prendre le temps pour aller voir les expositions présentées ici et là, de trouver l’énergie pour ressortir de la maison et aller sur Paris. Il y a déjà deux mois, nous faisions quand même un petit tour des galeries du 13ème arrondissements. Au programme MathGoth et le LavoMatik.

Première arrêt, 34 rue Hélène Brion. Mathilde est là pour nous accueillir et présenter cette exposition collective autour du carton. Du beau monde sur les murs et des oeuvres très intéressantes faisant la part belle au support : Belin, Herakut, Icy&Sot, Jace, Jef Aérosol, Jorge Rodriguez-Gerada, Julio Anaya Cabanding, Laurence Vallières et Speedy Graphito.

Jef Aérosol s’amuse avec son autoportrait en diptyque et nous offre des portraits féminins avec une belle énergie. Entre noir, blanc et rouge. Cela me replonge dans son univers et me rappelle l’exposition Synergie en 2015 avec le photographe Lee Jeefries.

Jorge Rodriguez-Gerada tout en douceur. Le regard si subtil, si vivant. En 2015 j’avais eu la chance de voir l’exposition L’éternel instant présent. Le travail de cet artiste sur les yeux est tout simplement magnifique.

Jace met son gouzou en scène et profite pleinement du support pour le détourner. Espiègle ou impertinent, le gouzou s’est y faire. Ce n’est pas la première fois qu’il se retrouve sur les murs de la galerie : avec l’exposition DiptiQ en 2014, Clichés en 2015, Je t’aime, un peu, beaucoup… Gouzou en 2017, Jace en 2018.

J’aurais dû, tu aurais pu…

Ecris
Chaque détail
Chaque souffle
Chaque pas
 
Tu aurais pu me dire quand tu es parti :
* que je n’aurai jamais assez de ma vie pour m’y faire,
* que l’absent n’a pas toujours tort, qu’il n’est juste plus là,
* et qu’être fils unique a ses avantages et ses inconvénients.
 
Continue
A découvrir
A être fatigué
A vouloir
 
J’aurais pu te dire :
* que les gens changent en traversant cette épreuve, comme la vie fait changer les gens en la traversant
* que la colère fait place à la joie, la joie aux larmes parfois, que la peur accompagne souvent le silence ou inversement
* et que l’oubli n’existe pas
 
Danse
Chaque cri
Chaque jour
Chaque vibration
 
Tu aurais pu attendre avant de partir :
* pour nous permettre d’inscrire davantage de souvenirs communs dans notre livre familial
* pour t’indigner avec moi, mener tous ces combats, refaire le monde lors de repas mouvementés
* pour rencontrer toutes ces personnes à qui je parle de toi
 
Continue
A faire
A être curieux
A espérer
 
J’aurais pu te dire :
* que je ne raconte pas forcément que j’ai eu un frère
* que je me souviens de détails si petits mais si beaux que je me les repasse en mémoire pour te garder proche de moi
* que je t’aime
 
J’aurais pu te dire tout cela et bien plus
J’aurais dû le faire
 
J’aurais pu profité de chaque seconde avec toi plus intensément
J’aurais dû le faire
 
J’aurais pu mettre de côté nos conflits, nos prises de tête
J’aurais dû le faire
 
J’aurais pu….
 
Au fond de moi aujourd’hui je sais que je t’ai dit, que j’ai fait en sorte d’apaiser nos tensions, que j’ai fait de mon mieux, que je ne regrette rien et que je t’ai avec moi à chaque instant.

3 expos dans le 13ème – 30 mars 2019

Il y a trois semaines de cela, c’était journée en famille. De façon un peu improvisé et avec un petit quiproquo avec ma cousine, nous avons réussi à nous voir. Il faut dire que j’avais lancé l’idée le mercredi de la même semaine et que pendant quelques messages nous ne parlions pas du même week-end. Bref. Une fois le jour et l’heure ok, à savoir samedi 30 mars à 12:00, restait plus qu’à vivre cette journée. Prendre le temps de chacun préparer quelque chose pour le déjeuner, se retrouver autour de la table chez ma cousine et savourer ensemble ce repas.

Mais cela ne s’arrête pas là. J’avais en tête de faire une virée Street art dans le 13ème arrondissement et d’y emmener mon filleul, le fil de ma cousine. Bus + tram et nous arrivons en moins de 30 minutes à l’arrêt « Avenue de France ». Comme à mon habitude, le programme est facile : 3 arrêts, 3 galeries.

Dans l’atelier de Pandakroo – 28 janvier 2019

La semaine commence avec une belle rencontre. J’ai tenté de prendre contact avec Pandakroo en passant via instagram. Artiste oeuvrant sur l’Île de la Réunion depuis plus d’une dizaine d’années, j’avais déjà essayé il y a deux ans de le rencontrer mais nous n’étions pas tombé en phase. Là, j’ai plus de chance. Il est disponible lundi et mardi matin. Je saute sur l’occasion et plutôt que de procrastiner je décide d’y aller ce 28 janvier, à 9:30. Vous venez avec moi?

Exposition Wild style – 22 décembre 2018

Passer à Saint Pierre, c’est l’occasion de faire un tour à l’Usine à Gouzou mais également à la Galerie Very Yes, juste à côté. Je n’avais jamais mis les pieds dans la galerie et pour cause, elle n’était pas encore créée lors de mon dernier voyage à la Réunion en 2017. Installée dans des containers, il suffit de longer l’usine pour accéder à la galerie.

Nous sommes accueillis avec une fresque de l’artiste à l’honneur : Ador. Originaire de Nantes, il a posé ses valises à la Réunion depuis plus d’un an. Et depuis, il décline cette famille de personnages, drôles, sauvages, atypiques qui souvent nous font rire. Il s’amuse également avec quelques collaborations, notamment Jace et Ceet. Cet univers est frais, décalé. Tel les Pierrafeu, vétus d’un peau de bête, il se joue du temps. Sommes nous dans une grotte, au café du coin, dans une prairie, sur la plage. Et tout cas, c’est un imaginaire farfelue, rempli d’insouciance, d’espièglerie.

A voir jusqu’au 26 janvier. Et pour plus d’informations, cliquez ici.

Ravagé

Ce trop plein de vide
Cet espace manquant
Voilà que la vie se joue de moi
Et efface le vide de l’absent

Grains de sable mouillé
Dans les poussières du temps
Voilà que se tarit l’envie de sourire
Et s’évapore l’image de l’absent

Ravagé
Je reste debout
Attendant
Mon tour

Cette route faite d’épreuves
Ce chemin changeant
Voilà que l’amour vibre en moi
Et fait face à la mort de l’absent

Tempête de rêves inachevés
Dans les méandres du vent
Voilà que se réveille la douleur en moi
Et s’éclaire l’absence de l’absent

" C’est dans les utopies d’aujourd’hui que sont les solutions de demain "Pierre Rabhi

Interview de Stew

Une opportunité. Il est parfois question d’opportunité, de saisir la balle au bond, de ne pas repousser, de faire, agir, se lancer. Une porte qui s’entrouvre. L’occasion d’aller voir ce qui se passe de l’autre côté. Je n’avais pas prévu de faire une nouvelle interview ayant déjà celles faites à la Réunion à mettre en ligne pour une, retranscrire et faire valider pour les autres. Mais voilà, la vie m’envoie un signe que je ne peux refuser. Elle me lance presque un défi. 

Une opportunité. Il est souvent question d’opportunité, de saisir la main tendue, de prendre le présent au pied de la lettre, de ne pas faire attendre et d’aller vers l’autre. Cela serait presque illogique que de refuser cette interview. Depuis le temps que j’avais justement envie d’en savoir plus sur lui. Direction Ivry-sur-Seine. Rue Pierre et Marie Curie.

La reprise du travail a été bonne, après une semaine de congé dans le Sud. Faut dire qu’il y avait de quoi faire et que la journée a passé sans que j’ai eu le temps de dire « ouf ». Après 2h15 passé au jardin de Gorki, me retrouver dans l’atelier d’un artiste va me plonger dans un tout autre univers. Quoi que. Il est question dans son travail de nature, de nature de la nature, celle des animaux, celle des humains. A voir ce qu’il en dit. A vous de lire entre les lignes et prendre le temps pour découvrir Stew. 

Pour ma part je serai patient. Encore un peu. La rencontre prévue ce mercredi est repoussée à la semaine suivante, histoire de prendre le temps. Il est en retard sur certaines découpes et ne peut prendre plus d’une heure aujourd’hui. Comme je préfère avoir le temps, nous nous organisons autrement. Il sera en plus à Nanterre, au CESI. Plus facile pour moi de bloquer deux heures dans ma journée et bifurquer . Ce sera l’occasion de le voir également à l’oeuvre. Je profite quand même de l’opportunité pour faire quelques photos de son atelier. Une partie où il peut tester, faire et défaire, déborder, sortir de la toile sans crainte; une partie où il peut découper, montrer ses oeuvres, être dans la précision. 

Je dois faire mon mea culpa car cela fait plus d’un an (7 juin 2017) que j’ai fait cette interview et que je ne la sors que maintenant. Je me suis retrouvé pris dans le quotidien, dans le travail et j’ai procrastiné… Heureusement j’ai pris le temps et là voilà, prête à être partagée. Il est clair que si je ne pouvais faire que ça, photographe-journaliste de Street art, cela serait le kiff…

Infra – 12 novembre 2012

Il est temps (nécessaire peut être) d’expliquer le lien avec la musique de Max Richter et cela passe par Infra. Mais Infra qu’est ce donc?? l’histoire que je vais vous raconter nous emmènera d’Aulnay à Londres, de la musique à la danse, des rires aux larmes. Cette histoire me lie définitivement à ce compositeur, à sa musique comme si j’avais mis du temps à le trouver, comme si nous avions toujours été connecté. 

2011, En surfant sur internet à la recherche de musique à découvrir, je suis tombé sur Max Richter. Musique de film avec Valse avec Bachir, des projets plus personnels avec The Blue Notebook. Et Infra. Environ 30 minutes de musique. 13 musiques avec des noms énigmatiques. Un voyage à l’intérieur de moi, dans mes méandres, dans les limbes. Des sons, des bruits. Une voix comme dans une vieille radio. Puis des instruments de musique : violon, alto, violoncelle. Une vibration immense m’envahit. Une résonance inexpliquée. 

J’écoute en boucle cette musique. Sur le chemin du travail. A la maison. Dans le RER ou dans la rue. Je suis emporté. Cela devient une addiction, un besoin de remplir les moments de vide par ces morceaux de musique. Matin, midi et soir. Je ne peux m’empêcher. Cela devient incontournable pour écrire. Je mets mon casque, lance Infra 1 et appuie sur la touche « repeat all ». Je pleure parfois, je sors toute cette bouillasse à l’intérieur, ce que je ne veux pas voir, ce que j’ai trop voulu cacher. Cette musique devient une forme de catalyse, fait précipiter les impuretés, elle fait tourbillonner les émotions. Elle révèle mes parts d’ombre. 

Un jour, en discutant avec une amie, je veux lui faire écouter cette musique. Mon téléphone n’est pas opérationnel. Je vais sur un ordinateur, tape sur Youtube « Infra » pour trouver en écoute gratuite les morceaux. Et là. Stupéfaction, je vois une vidéo de danse contemporaine. Nous écoutons un ou deux morceaux. Puis je me lance sur la toile pour comprendre le lien entre cette chorégraphie et la musique. Révélation : cela a été composé par Max Richter spécialement pour un ballet de danse de Wayne McGregor. Infra est donc le nom d’une musique et le nom d’un ballet. Dès cet instant, je rêve de le pouvoir le voir. Créé en 2000, cela semble compromis. Se joue-t-il encore quelque part?

4 expos dans le 13ème – 22 septembre 2018

Que c’est bon d’être en week-end et de rien avoir prévu. Prendre le temps de rester au lit, de voir le soleil éclairer la chambre. Puis préparer un thé, déjeuner. L’envie arrive doucement d’aller voir les différentes expositions dans le 13ème arrondissement. Il faut attendre l’heure d’ouverture, soit 14h. Je suis un peu flemmard et plutôt que d’y aller en transport, nous y allons en voiture. Nous trouvons une place à proximité. Voici dans l’ordre de visite les différentes galeries :

  1. C215 – Perdus de vue à la galerie Mathgoth à voir jusqu’au 20 octobre. La découpe si particulière de C215 nous fait plonger dans cette exposition, de ces visages, ces regards. Le choix des supports donne une vitalité forte, notamment les oeuvres sur vitrail. Je reconnais également les photos de Lee Jeffries qu’il a utilisé. Son travail est intense, vibrant et ne peut laisser insensible.
  2. Otto Schade – Unravel à GCA gallery à voir jusqu’au 20 octobre. Artiste chilien, vivant en Europe depuis 2004, il propose deux univers artistiques : l’un avec des bandelettes qui vont apparaître des animaux, des femmes et l’autre avec des bulles jouant sur oppositions – les enfants jouant avec des bombes, un militaire dont l’arme se transforme en robinet.
  3. Saner – Curanderos del alma à la galerie Itinerrance à voir jusqu’au 27 octobre. Artiste mexicain, il met la tradition au coeur de son travail. Il représente des hommes, des femmes, des enfants avec des masques d’animaux ou celui de la mort. Cela crée un dialogue mythologique entre l’Humain et la nature, entre délicatesse et brutalité, entre ombre et lumière.
  4. Ardif – MechanimAiles au LavoMatik dont le finissage était le 29 septembre. Pour la première fois, cet artiste français montre son travail en galerie. Ces animaux fantastiques à moitié vivant, à moitié bâtiment demandent plusieurs temps d’observation. De loin, le corps des bêtes, des oiseaux. De près, l’architecture complexe, les détails sans fin.

Je vous offre 12 images pour chaque exposition. De quoi vous donner, je l’espère, envie d’y aller !!

Aérosol Part 12 – 11 août 2018

Samedi, 15h, le soleil et les nuages sont là. Juste de quoi rafraîchir l’atmosphère, rendre les choses respirables et donner l’envie de prendre un p’tit verre pour se désaltérer. L’ambiance est calme, une trentaine de personnes. Cela me permet de prendre mes marques, d’apprivoiser le lieu que j’avais un peu délaissé. Mon reportage au long court a subi un break, où le pro a pris plus de place que le perso. Une période de latence peut être pour prendre du recul sur ma vie, pour trouver l’équilibre que je compte donner à mes passions, le temps que je souhaite mettre au profit de l’écriture, de la photographie, pour trouver la juste part entre ce qui nourrit le compte en banque, le cerveau, le corps, le coeur et les rêves.

Me voilà, posé au milieu du quai de l’Aérosol. J’ai fait un premier tour pour admirer ce qu’il y a sur The Wall of Fame. Il y en a eu du turn-over sur ces murs depuis mon dernier passage en décembre. J’ai suivi de loin, via les réseaux. Rien ne vaut quand même d’y aller, de sentir l’odeur de la bombe Loop, vendue dans toutes les couleurs à la boutique de Maquis Art. Rien ne vaut de voir les enfants (et les adultes) s’amuser à repeindre le sol, les chaises. Ils laissent libre champ à sa créativité, osent mettre leur marque sur ce lieu, acceptent les règles implicites : rien n’est figé, ce qui est produit aujourd’hui peut être recouvert demain, ici tout est voué à disparaître. Mais dans ces petits interstices, il y a de la place pour s’amuser et créer.

15h45. Je retourne dans le coeur de l’Aérosol : le musée. Histoire de m’en mettre plein les mirettes, de revivre l’histoire du Graffiti, du Street Art. J’ai mes marques : Banksy de ce côté, Shepard Fairey plus loin, JonOne, Bando, Futura 2000 par là, Ludo, Nick Walker, Speedy Graphito par ici. Vraiment cela a été (et est) un tour de force que de réunir dans un même espace autant d’oeuvres. Nous sommes 5 à parcourir le musée. Cela me permet de prendre quelques clichés. J’essaie de me souvenir si tout était à cette place, si de nouvelles toiles ne sont pas arrivés entre temps. Pour celles et ceux qui ne sont pas encore venus, cela vaut le coup. Définitivement.

16h45. Je sors mon ordinateur. Assis tranquillement, à proximité d’Ernesto Novo qui finit son oeuvre, d’une famille qui repeint le mobilier à renfort de bombes et de feutres (et qui s’en donne à coeur joie). Je suis bien dans cette ambiance urbaine et artistique. De la musique. Mon appareil photo sur la table et mes mains qui tapotent sur le clavier pour vous raconter ce moment. Je dois reconnaître que cela m’avait manqué. Je veillerais à ne pas m’éloigner trop loin, trop longtemps. Je prendrai le temps de revenir à l’Aérosol avant que cela ferme définitivement. En espérant pouvoir interviewer de nouveau les organisateurs David pour Maquis Art et Kévin pour Polybrid avant le clap de fin. En bonus, deux galeries de photos Part bis et ter.

Ourcq Living Colors #6 – 20 juin 2018

Mercredi, fin d’après-midi. Je sors d’une journée à l’Institut du Monde Arabe avec la Mission Vivre Ensemble et ma camarade de travail Véronique. Nous avons assisté le matin à une conférence sur la médiation culturelle à destination des migrants. Puis déjeuner sur l’herbe sur les quais de Seine. Ensuite nous avons fait une visite au Jardin des plantes pour découvrir les différents espaces : jardin des pivoines, jardin alpin, école de botanique.

Direction ensuite le 19ème pour un deux-en-un : rdv avec deux amies blogueuses spécialistes de Street art et spectacle de danse à la Grande Halle de la Villette avec Radouane El Meddeb – Face à la mer, pour les larmes deviennent des éclats de rire. J’emmène Véronique avec moi et la conduis avant le premier rencart rue de l’Ourcq pour un moment Street art. En repassant au bord du Canal, nous admirons quelques oeuvres créées lors du Festival Ourcq Living Colors. Du très beau. C’est d’ailleurs la 6ème édition du festival organisé par l’association Cultures Pas Sages, dont DaCruz est le directeur artistique.

Pause au Pavillon des Canaux où j’attends Cécile – Miss Acacias et Stéphanie – Wonder Brunette. Ce sont pour moi deux références sur les blogs spécialisés dans le Street art, autant pour leur plume, la façon dont elles présentent les choses, autant par leur générosité, leur regard sur ce milieu artistique. J’ai eu la chance de rencontrer Cécile avant qu’elle ne parte de région parisienne pour aller sur Lyon. Nous avions fait une virée commune à l’exposition Rehab 2 en 2017 à la Cité Université. Par son intermédiaire, je rencontre Stéphanie, auteure du superbe livre Guide du Street art à Paris. Pour celles et ceux qui recherchent une manière inédite de découvrir Paris, c’est un incontournable. D’ailleurs c’était à ce sujet que l’on se rencontre car j’aimerai bien concrétiser un projet de guide Street art sur la Réunion. Affaire à suivre.

Je vous laisse donc en images pour cette promenade rue et canal de l’Ourcq et vous invite fortement à aller faire un tour sur les blogs de Miss Acacias et Wonder Brunette.

Exposition La roue tourne – 2 juin 2018

Passer la porte, je me suis retrouvé ailleurs. Accueilli par un paysage étrange, presque tropicale mais surtout deux roulottes habitées, au milieu desquelles je dois me frayer un chemin pour entrer. J’adore être plongé dans un univers artistique grâce à ce genre d’installation. Cela ne laisse pas le choix que de s’abandonner et ouvrir grand ses yeux, que de croire en cet ailleurs et accepter la surprise. 

Les toiles sont imposantes de par leur taille et la puissance de la couleur choisie pour les fonds. Une unité dans laquelle est mis en scène une personne ou deux, dans laquelle s’ouvre une imbrication de mondes. Car c’est dans le détail que se cache non pas le diable mais la finesse du travail de Maye. La vue globale de l’oeuvre est déjà magnifique, un mouvement, une grâce, un tourbillon onirique. Mais lorsque l’on regarde de plus près, que l’on se penche sur la toile, que l’on cherche à la parcourir précisément les corps ou les objets, il apparaît alors une magie, une surprenante vie, une mise en abîme. Etes vous prêt.e.s à plonger vous aussi?

Festiwall #3 – 28 mai 2018

Lundi 28 mai, après midi. Je ne travaille pas. Remarquez, c’est plutôt normal car je viens de passer une semaine au travail de dingue : j’organisais la journée des jardiniers #4 le 23, j’avais des projections-échange autour de documentaires le 24 avec Le parcours des combattantes en présence de Laetitia NONONE et le 25 avec Des clics de conscience, un atelier réparation avec l’association PikPik le 26 et une sortie au Potager du Roi le 27.

Je me décide donc pour aller à la Villette et prendre mon abonnement pour la saison prochaine. Plein de spectacles (cirque, danse) me tentent mais je me demande quelle formule est la plus judicieuse. Abonnement? Pass illimité? Je me dis qu’en allant à la billetterie j’obtiendrai les réponses à mes questions. Mais voilà, elle n’est pas ouverte le lundi. Zut, flûte,… Je suis venu en voiture, me suis garé au parking exprès. Enfin ce n’est pas tout à faire vrai. J’avais prévu de faire autre chose, une balade Street art. Etes vous partant pour la vivre avec moi?

Exposition Libertad – 19 avril 2018

Prendre une journée de repos, dans le tumulte du mois d’avril, de les préparatifs de bon nombre d’événements à venir au travail (Ecozone, Fête du parc André Malraux), cela fait du bien. Passer cette journée avec des amies et aller se balader sur Paris, c’est encore mieux. Voilà où je vous emmène aujourd’hui, le 13ème arrondissement. J’avais délaissé depuis trop longtemps ce quartier, les coins et recoins de la Butte aux cailles que j’adore, les galeries de Street art du 13ème arrondissement à proximité des Frigos. Je vais particulièrement m’intéresser à une expo à la galerie Mathgoth mais je vous laisse apprécier dans cette galerie de photos les oeuvres de la rue des 5 diamants, passage Barault ou encore rue Buot.

Allons donc rue Hélène Brion, voir si Mathilde est là et ce que Mademoiselle Maurice nous propose…

Interview de Sept & Box

C’est par l’intermédiaire d’Olivier Nery que j’obtiens les coordonnées de Sept. Nous avions pas mal parlé lors de la virée Street art de ce duo qui oeuvre sur St Pierre et Terre Sainte plus particulièrement. L’évolution entre ce qu’ils produisaient individuellement avant de former leur duo et ce qu’ils produisent aujourd’hui m’interpellait. J’avais envie également de comprendre comment on se lance à faire à deux et tenter une interview à 3.

J’appelle Sept et lui donne mes disponibilités. J’arrive déjà à la fin de mon séjour et entre la plongée, l’apéro plage, la sieste il y a de moins en moins de créneaux. Il me dit voir avec Box quand il peut être là et me demande à voir mon blog pour se faire à l’idée de ma manière de faire. Le rendez-vous est pris jeudi matin à St Pierre. Il me donne des indications pour le retrouver dans les dédales de ce quartier de pécheurs.

10h15. Je pars de l’Etang Salé. Direction le sud. J’approche de Terre Sainte. Je reprends le chemin du front de mer, passe devant une de leurs oeuvres. 10h55, j’arrive dans la bonne rue et me gare, ne sachant pas si j’aurai de la place plus loin. Le soleil est presque à son zénith. Je chemine dans cette rue et commence à entendre le doux bruit de la bombe qui est agitée, puis son odeur caractéristique. Sept est en plein travail, sous son chapeau de paille.

Nous discutons un peu, en attendant l’arrivée de Box. Je me laisse porter sans savoir si nous ferons ou non l’interview. L’important n’est peut être pas dans la finalité mais dans le chemin emprunté pour arriver à destination. Il fait extrêmement chaud. Box arrive, un peu paralysé par la température. Un autre ami débarque et nous voilà en mode « pause déjeuner », assis à un snack en bord d’océan. Quelques verres de Cilaos plus tard et une fois le sandwich en main, nous nous lançons dans l’interview à plusieurs têtes.

Les conditions d’enregistrement vont rendre la retranscription compliqué et j’espère ne pas avoir à couper certains passages faute de compréhension. La trame de questions n’a pas été forcément suivie même si nous avons traversé l’ensemble des thématiques. Je vous laisse donc en compagnie de Sept et Box, deux artistes bouillonnants, plein de vitalité et qui n’ont pas la langue dans leur poche.

Un an est passé, depuis nous sommes restés connectés via les réseaux sociaux. Ils sont venus faire un passage en Métropole en août 2017 et ont tous les deux fait une oeuvre à l’Aérosol (à voir par ici). Il m’a fallu du temps pour la retrancription et plusieurs aller-retour entre nous pour valider l’interview car après un an écoulé, certaines choses dites n’ont plus lieu d’être. Je vous laisse découvrir ce duo et vous invite à aller dans les rues de Terre Sainte à la découverte du quartier.

" La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter "Mère Térésa

Empower – 24 janvier 2018

Une invitation pour deux personnes, à quelques jours de l’évènement. Difficile de savoir de quoi il est question. D’un anniversaire? D’une performance? D’une exposition? Que nous réserve Kashink en ce début d’année? Je suis intrigué et réserve directement dans mon agenda ma soirée du 24. Je commence à faire un tour sur la toile pour en savoir un peu plus. « Empower » avec à la place du o le symbole du féminin. Une photo de Kashink, gants de boxe à la main, le regard déterminé, combattante, prête à en découdre. Qu’est-il arrivé? A quoi cela fait écho? C’est quand même une drôle de façon de fêter son anniversaire que d’inviter des centaines de personnes à voir une performance. 

Exposition Je t’aime, un peu, beaucoup… Gouzou ! – 3 janvier 2017

Ahhhh l’amour. Tant se sont risqués à chercher le véritable amour, tant en ont perdu la tête. Tant ont pris tous les risques pour sauver leur amour, tant se sont brûlés les ailes. Et pourtant Eros apporte à nos vies une énergie qui ne peut s’expliquer, qui dépasse l’entendement, qui fait gravir des montagnes, qui bouleverse l’ordre des choses. Tous ont essayé de l’apprivoiser, de le chanter, toutes ont mis des mots sur ce sentiment indescriptible. Voilà que l’amour s’invite sur toiles, et que Jace décline avec humour, subtilité, sérieux ce thème.

Les dessins sont parfois simples mais ne sont pas faciles. Chaque tableau peut se prendre avec légèreté, en passant, d’un coup d’oeil, pour décrocher un sourire, pour entrevoir un côté futile, enfantin à l’amour. Chaque tableau peut nécessiter du temps pour rentrer en profondeur dans les méandres de l’amour, pour se perdre dans ce jeu, pour entrevoir les couches de ciment nécessaires à la bonne tenue de l’édifice.

L’exposition est un véritable tour de force, tant chaque toile est unique et met en scène une facette de l’amour. Le Gouzou se retrouve parfois acteur, parfois spectateur, impuissant, manipulateur, pris au piège, emprisonné, amoureux transit, aimanté. Comme je le disais précédemment il y a plusieurs façons de rentrer dans l’histoire que Jace nous raconte. En fonction bien sûr de notre vécu, de nos histoires d’amour, certaines toiles vont résonner plus que d’autres. A voir à la Galerie Mathgoth jusqu’au samedi 13 janvier. Pour en voir un petit peu plus, par ici.

Aérosol Part 11 – 9 décembre 2017

Cet été, pour les 10 ans de mon filleul, de ce jeune homme en devenir, je lui ai fait plusieurs cadeaux. On pourrait dire des choses à retardement pour ne pas le gaver d’un coup, pour qu’il y ait des moments à vivre, pour prendre le temps de se revoir et faire ensemble quelque chose. Dans son pack, il y avait un jeu de Nintendo switch, un BD et un bon spécial à utiliser à l’Aérosol. Et oui, quoi de mieux pour un jeune passionné par le Street art et le Graffiti que de l’emmener à la découverte de ce lieu, que de faire un tour avec lui dans la partie musée pour aiguiser son oeil, lui faire voir ce qui a nourri le mouvement à son origine, les différents styles, univers et SURTOUT lui offrir 6 bombes de peinture pour aller s’éclater sur le sol et sur des chaises. Venez avec nous, je vous raconte tout.

Aérosol Part 10 – 23 novembre 2017

L’Aérosol, une nouvelle fois. Un moment à moi comme je l’ai dit dans mon précédent article. Une pause dans ma semaine pour savourer l’instant et m’accorder ce que je ne fais que trop rarement : prendre du temps pour moi. Je reviens donc dans cette friche, dans cet antre du Street art, dans cet écrin bouillonnant où se mêlent Food trucks, rollers, bombes de peinture. Je n’ai pas eu l’occasion de revenir depuis plus d’un mois et demi. J’ai vu passer sur Facebook bon nombres de soirées, de DJ set, de moment que j’aurai aimé pouvoir photographier. Mais c’est ainsi, le temps a filé. Maintenant que j’y suis, c’est un réel plaisir que d’arpenter les différents espaces de l’Aérosol. Voilà ce que j’ai vu. Voilà ce qui peut-être n’est plus visible aujourd’hui.

4 expos dans le 13ème – 23 novembre 2017

Cela faisait très longtemps que je n’avais pas pris le temps. Pour faire ce qui me plaît. Pour flâner sur Paris. Pour ne pas faire pour quelqu’un d’autre mais bien pour moi. Pour aller voir du Street art. Et partager cela avec vous. J’ai donc posé une journée de récupération en plein milieu de ma semaine. Je vous emmène voir 4 expositions dans le 13ème autour de la BNF, entre la rue Hélène Brion et le boulevard du Général Jean Simon. 

Une date

Parfois
Cela arrive
Je m’en veux
D’être là

Oublier
La date
Parfois
Cela m’arrive
Je m’en veux
D’oublier
Triste
Je suis

Parfois
Quand
La date arrive
J’oublie
Je m’en veux
D’être triste
Doucement

Je ferme les yeux
Je te vois
Je souris
Je m’en veux
Parfois
Quand
La date arrive

Triste
Ils sont
Car
Les jours
Passent
Et eux
Restent
Sans toi

Doucement
J’oublie
Parfois
Ton sourire
Ils s’en veulent
Aussi
Ils pleurent
Souvent

Je suis
Je ne peux
Oublier
Je ne veux pas
Oublier
Tu n’es plus

Parfois
Cela arrive
Je t’en veux
D’être parti

Interview de GorG one

Le rendez vous est pris au mardi 23 janvier 2017 mais décalé à 15h pour me laisser un peu de temps. Je plonge ce matin avec le club associatif Gloria Maris, dont font partie des amis de mes parents de Madrid. Direction St Gilles les Bains. Je prends la route du littoral. Au premier rond-point, deux jeunes font du stop. Comme le dirait ma maman, je m’arrête, en bon réunionnais d’adoption (qui ne klaxonne plus, qui laisse passer les voitures,…). Ils vont à St Leu, c’est sur ma route. Nous voilà donc, sans plus nous connaitre, à discuter.

Je les dépose en plein rond point. Et poursuit ma route jusqu’à St Gilles. Comme nous avions fait le chemin une fois avec mes parents, je retrouve mes repères. Moins de monde sur le parking puisqu’il est à peine 8h30 quand j’arrive. Le club est en face de l’aquarium. Il est ouvert et l’équipe s’affaire déjà pour préparer la plongée. Je vous raconterai mes deux expéditions sous-marines dans un autre article avec quelques photos.

Midi et demi nous déjeunons sur le port de St Gilles avec mes parents. Puis je prends le voiture. Direction le Port. J’avais une adresse et heureusement son téléphone portable. Une fois garé, je me trouve vers un grand hangar. Je l’appelle. Dernière porte au fond. Il sort m’accueillir et m’invite à rentrer dans son atelier.

J’entre dans l’univers de GorG one comme un enfant dans un magasin de jouet. Emerveillé par ce que je vois. Il m’explique que les locaux appartiennent à la municipalité qui l’ont mis à disposition d’artistes et de collectifs en attendant une possible transformation. Il n’est dispo que jusqu’à 16h30 et me donne le choix entre une visite des oeuvres du Port ou l’interview. J’opte pour l’interview. Nous nous installons au coin buvette. Je lui explique le déroulé et nous nous lançons. Je vous invite à prendre le temps et découvrir un artiste multifacette étonnant.

" Le bonheur ne se décrète pas, ne se convoque pas, mais se cultive et se construit peu à peu dans la durée. Le bonheur est une manière d'être, or les manières s'apprennent. "Matthieu Ricard

Balade dans le 18eme – 7 octobre 2017

Rendez-vous à Blanche. 17:30 précise. Mon amie Alexandra ne sait pas encore ce qui va lui arriver dans les prochaines heures. Ce n’est pas la première fois que je m’amuse à la balader (dans tous les sens du terme) ainsi. Avec quelques indices, des surprises et un tempo relativement serré, nous allons cette fois découvrir le 18ème. Je l’avais la première fois emmenée des Tuileries à Nation pour finir au Bataclan au concert d’Oxmo Puccino. La seconde fois le circuit était entièrement dans la Gare du Nord, de la plateforme d’accès à l’Eurostar, en passant par le quai 36 pour dîner indien et aller écouter au Théâtre des Bouffes du Nord Hindi Zahra. Là, cela va commencer sur les pentes de la Butte Montmartre pour finir…. gardons encore un peu la surprise !

J’ai préparé des petits parchemins qui vont nous faire aller ici et là, monter et descendre, entrer et sortir, dans ce 18ème arrondissement riche et haut en couleur. Elle est en approche. Deux stations me dit-elle. J’ai le sourire, rien que par cette idée de créer un jeu, de le vivre et de partager un moment agréable avec une amie. Nous commençons, êtes vous partant.e? 

Aérosol Part 9 – 4 octobre 2017

Le soleil est là. Quel bonheur. Il illumine depuis hier Paris et nous offre avec mon oncle et ma tante la possibilité de vadrouiller, rêvasser, cheminer ici et là. Nous avons pu aller ce mardi dans le marais, déjeuner (divinement bien) chez Schwart’z puis visiter le musée Picasso. Quel personnage ce Pablo, il s’est essayé à tout, a repoussé les limites de l’art, a expérimenté, a marqué l’histoire. En chemin, les rues du 3ème nous ont réservé de belles découvertes que vous pouvez voir ici.

La suite du reportage sur l’Aérosol c’est poursuivi le mercredi. Après avoir déjeuné dans un restaurant indien proche du Métro La Chapelle, nous avons pris le temps au bord du Canal St Martin. Petit café au Point Ephémère. Une magnifique oeuvre de Vinie, quai de Valmy, à voir dans cette galerie de photos. Mais vraiment la cerise sur le gâteau c’était l’Aérosol. Ma tante attendait cela avec impatience. Nous nous sommes d’ailleurs retrouvé en avance devant les grilles. A côté de nous, un groupe de jeunes skaters qui préparaient le tournage d’un clip, vêtements de leur sponsor en main. 16:00. Et enfin nous voici dans cette friche.

Aérosol Part 7a – Interview de David Benhamou

J’en profites que l’Aérosol soit fermé pour vous partager l’interview de David Benhamou, co-organisateur du lieu. Cela vous occupera en attendant l’ouverture demain après-midi. J’avais tenté ma chance au démarrage du lieu et demandé à David s’il serait intéressé pour répondre à mes questions. Lors d’une de mes virées dans le 18ème, j’étais allé le voir pour au moins un premier contact, mettre un visage sur un prénom. Nous avions ensuite échangé par mail. Lors du passage suivant à l’Aérosol, il a pris le temps pour l’interview ce qui m’a permis d’entrer dans son univers, celui de Maquis-art. J’ai pu comprendre un peu mieux son histoire, sa place dans l’aventure et surtout d’où est né le projet de l’Aérosol. Ensuite il m’a mis dans les mains de son comparse Kévin Ringeval, pour comprendre la partie Polybrid. Alors, prêt.e ?? 1, 2, 3, lisez !!!

1 après-midi, 3 amis, 5 galeries – 29 septembre 2017

Courir après le temps. Le voir avancer sur la montre, sur l’écran du téléphone, passer des minutes aux heures, des heures aux jours. Se rendre compte que je passe trop de temps à ceci et pas à cela. Voir sur mon visage le temps qui crée quelques valises sous les yeux, qui creuse un peu mon visage certains matins. Et parfois, envoyer le temps valser, le faire mien, le détourner de son chemin. Créer du temps suspendu, des instants pour moi, des moments partagés avec les amis.

Voilà. Il est temps d’inverser la vapeur, de choisir la cadence, de ralentir le rythme, de savourer chaque tic, chaque tac. Rendez vous est donc pris avec deux amies, sortie René Goscinny de la station BNF. Nous allons à la découverte de 5 galeries. Je vous embarque avec nous pour ce tour dans le nord-est du 13ème.

Aérosol Part 8 – 10 septembre 2017

Un dimanche comme je les aime. Commencer déjà par un brunch chez une amie. Avoir une table remplie de victuailles. De douceurs. Prendre le temps. Etre ensemble. Puis direction la Philharmonie pour un concert dans le cadre du festival Jazz à la Villette. Avant de rentrer à la maison, faire un crochet par l’Aérosol pour voir les dernières créations. Un dimanche en trois temps, que je vous laisse découvrir plus en détail.