Un dimanche comme je les aime. Commencer déjà par un brunch chez une amie. Avoir une table remplie de victuailles. De douceurs. Prendre le temps. Etre ensemble. Puis direction la Philharmonie pour un concert dans le cadre du festival Jazz à la Villette. Avant de rentrer à la maison, faire un crochet par l’Aérosol pour voir les dernières créations. Un dimanche en trois temps, que je vous laisse découvrir plus en détail.
Le tourne disque nous accueille avec Stevie Wonder. Je sors les quelques petites choses que nous avons apporté : des fruits secs, du fromage, des biscuits caramel au beurre salé. Malory, ma pote des Akouphènes, a déjà préparé une salade tomate mozzarella, des pommes de terre noisette, un jus de fruits (carotte, gingembre, pomme).
Première partie. La Réunion lé là. Christine Salem met le feu à la salle. 3 musiciens avec elle, un au percu, un à la guitare et une (dont c’était la première avec eux sur scène) à la batterie. Elle fait vibrer le Maloya au sein de la Philharmonie et crée un pont entre la Métropole et l’Ile Bourbon. Le son transporte, sa voix est chaude et chaleureuse. Il se dégage d’elle une aura particulière, une force qui vient du sol, du corps, du coeur. Une vibration puissante. Le drapeau de la Réunion est sur scène. Sa musique remplit cette belle salle. C’est un plaisir. Le créole ouvre sur un imaginaire, il fait voyager. Les rythmes sont si particuliers, ils invitent au mouvement, à la danse.
Ensuite, c’est Fatoumata Diawara et Hindi Zahra qui montent sur scène pour un concert mêlant leur univers, leurs musiciens, leurs histoires. Car il est bien question de cela, une histoire d’amitié qui a commencé il y a plus de 10 ans. 4 musiciens sont avec elles, deux ramenés par Hindi Zahra et deux par Fatoumata Diawara. Ils se complètent bien et jouent avec subtilité et virtuosité. Ces deux femmes, que dire d’elles. Je les ai vues l’un et l’autre dans une période troublée.
Fatoumata avec Roberto Fonseca dans cette même salle le 13 novembre 2015. Ils nous avaient embarqués entre Cuba et l’Afrique, entre piano et guitare. Et, à la fin du concert, elle avait réussi à nous faire danser pendant 30 minutes, tou.te.s debout, à bouger notre corps, à profiter de la vie.
Hindi Zahra, c’était au Théâtre des Bouffes du Nord, le 18 novembre 2015. La tristesse flottait au dessus de nous mais ne nous a pas empêché de faire la fête, de vibrer à l’unisson et de nous laisser porter par la puissance de ses musiques.
Là, en ce dimanche 10 septembre, c’était donc un pur bonheur que de les voir et les avoir devant nous, ensemble. La force de l’Afrique portée par ces deux femmes, par leurs musiciens. Leur voix pour dire toute la beauté du monde, pour dénoncer les exactions ici ou là, pour montrer l’importance de l’amour, pour faire réagir. Leur énergie qui nous a emmené durant presque 2h, qui nous a fait nous lever et danser.
Nous finissons ce dimanche à l’Aérosol. Histoire de voir ou de revoir ce qu’il a été créé et de boire une p’tite bière. Plusieurs murs ont changé. La vie du lieu crée un changement perpétuel. Difficile pour moi de venir régulièrement maintenant car les semaines au boulot sont bien chargées. Je prévois de me bloquer des moments pour poursuivre mon reportage et vous montrer ce qui se passe dans le nord du 18ème. J’en profites pour mettre en ligne une nouvelle galerie de photos de la partie musée et vous livre les clichés pris en ce dimanche soir.
Aérosol Part 8 – 10 septembre 2017
Étiquettes : L'Aérosol, Street Art
Un dimanche comme je les aime. Commencer déjà par un brunch chez une amie. Avoir une table remplie de victuailles. De douceurs. Prendre le temps. Etre ensemble. Puis direction la Philharmonie pour un concert dans le cadre du festival Jazz à la Villette. Avant de rentrer à la maison, faire un crochet par l’Aérosol pour voir les dernières créations. Un dimanche en trois temps, que je vous laisse découvrir plus en détail.
Le tourne disque nous accueille avec Stevie Wonder. Je sors les quelques petites choses que nous avons apporté : des fruits secs, du fromage, des biscuits caramel au beurre salé. Malory, ma pote des Akouphènes, a déjà préparé une salade tomate mozzarella, des pommes de terre noisette, un jus de fruits (carotte, gingembre, pomme).
Première partie. La Réunion lé là. Christine Salem met le feu à la salle. 3 musiciens avec elle, un au percu, un à la guitare et une (dont c’était la première avec eux sur scène) à la batterie. Elle fait vibrer le Maloya au sein de la Philharmonie et crée un pont entre la Métropole et l’Ile Bourbon. Le son transporte, sa voix est chaude et chaleureuse. Il se dégage d’elle une aura particulière, une force qui vient du sol, du corps, du coeur. Une vibration puissante. Le drapeau de la Réunion est sur scène. Sa musique remplit cette belle salle. C’est un plaisir. Le créole ouvre sur un imaginaire, il fait voyager. Les rythmes sont si particuliers, ils invitent au mouvement, à la danse.
Ensuite, c’est Fatoumata Diawara et Hindi Zahra qui montent sur scène pour un concert mêlant leur univers, leurs musiciens, leurs histoires. Car il est bien question de cela, une histoire d’amitié qui a commencé il y a plus de 10 ans. 4 musiciens sont avec elles, deux ramenés par Hindi Zahra et deux par Fatoumata Diawara. Ils se complètent bien et jouent avec subtilité et virtuosité. Ces deux femmes, que dire d’elles. Je les ai vues l’un et l’autre dans une période troublée.
Fatoumata avec Roberto Fonseca dans cette même salle le 13 novembre 2015. Ils nous avaient embarqués entre Cuba et l’Afrique, entre piano et guitare. Et, à la fin du concert, elle avait réussi à nous faire danser pendant 30 minutes, tou.te.s debout, à bouger notre corps, à profiter de la vie.
Hindi Zahra, c’était au Théâtre des Bouffes du Nord, le 18 novembre 2015. La tristesse flottait au dessus de nous mais ne nous a pas empêché de faire la fête, de vibrer à l’unisson et de nous laisser porter par la puissance de ses musiques.
Là, en ce dimanche 10 septembre, c’était donc un pur bonheur que de les voir et les avoir devant nous, ensemble. La force de l’Afrique portée par ces deux femmes, par leurs musiciens. Leur voix pour dire toute la beauté du monde, pour dénoncer les exactions ici ou là, pour montrer l’importance de l’amour, pour faire réagir. Leur énergie qui nous a emmené durant presque 2h, qui nous a fait nous lever et danser.
Nous finissons ce dimanche à l’Aérosol. Histoire de voir ou de revoir ce qu’il a été créé et de boire une p’tite bière. Plusieurs murs ont changé. La vie du lieu crée un changement perpétuel. Difficile pour moi de venir régulièrement maintenant car les semaines au boulot sont bien chargées. Je prévois de me bloquer des moments pour poursuivre mon reportage et vous montrer ce qui se passe dans le nord du 18ème. J’en profites pour mettre en ligne une nouvelle galerie de photos de la partie musée et vous livre les clichés pris en ce dimanche soir.