Avant l’Urban Art Fair #2 – 19 avril 2017

8:42 – Je suis dans le RER A en direction de la Régie de quartiers de Nanterre. Les stations défilent, les gens entrent et sortent. Les vestes de mi-saison font leur apparition pour ceux qui n’ont pas peur des gelés d’avril, les jupes également pour les courageuses qui osent se découvrir d’un fil. Une matinée de travail m’attend avant de prendre le chemin de l’école buissonnière. Car à 16h, je franchirais les portes du Carré du Temple et serai accrédité presse pour découvrir avant l’heure l’Urban Art Fair #2. Mais finalement n’est-ce pas une forme de travail? Faire un reportage photo sur cet événement? Pour l’instant un travail non rémunéré mais qui sait où ma passion pour l’art urbain, le graffiti, le Street art, les villes, les murs qui nous parlent m’emmènera. Je suis ravi en tout cas de prendre du temps pour moi.

14:08 – Après une matinée productive avec une partenaire du quartier concernant des actions autour d’un jardin partagé et un déjeuner bien mérité, je prends la poudre d’escampette. Retour dans le RER pour me ramener sur Paris. Je suis large. Pas besoin de courir, d’aller plus vite que la musique. Je vais déjà profiter du soleil, sortir à Châtelet et faire le reste du trajet pied. A quoi va ressembler cet événement? Un grand marché? Un salon prestigieux où il fait se montrer? Un espace de rencontres entre des galeristes et des acheteurs, entre des artistes et leur public? Et moi dans tout ça, pourquoi j’y vais : Être dans le coup? Écrire quelques lignes qui passeront inaperçues? Rêver d’acheter une oeuvre exposée et de la mettre dans mon salon? Agrandir mon carnet d’adresse?

14:51 – Je marche. Passant de l’ombre à la lumière, de la Rue Rambuteau à celle des Blancs Manteaux. Découvrant par hasard l’office de tourisme de la Réunion. Tiens, tiens. L’Île me rappelle à elle. De quoi vous inviter, pour les esprits voyageurs, à faire un tour sur mes aventures du mois de janvier 2017. L’ombre encore, rue de Turenne. Soudain plus de bruit, comme si la ville voulait me murmurer quelque chose. Mes pas me font redécouvrir certaines rues que j’avais délaissées faute de temps, faute de ne pas prendre le temps. Le soleil de nouveau, rue Debelleyme. Cela déménage. La ville vibre. J’entends des enfants qui doivent jouer ou faire du sport dans la cour d’une école.

15:29 – Je suis à côté du Carreau du Temple. Les portes ne sont pas encore ouvertes. Pourtant à l’intérieur du bâtiment, j’ai l’impression que cela s’agite. J’imagine pourtant que tout doit être soigneusement accroché, que les prix sont restés dans la tête des galeristes et que les artistes ne se présenteront que plus tard au moment du vernissage. Mais est-ce l’attente autour de cet événement qui le rend si spécial ou est-ce uniquement moi qui m’amuse à le croire? Quoi qu’il en soit, il devrait y avoir les valeurs sûres de l’Art Urbain, les étoiles montantes. Chaque galerie présente son catalogue, sa palette, ses pépites. Se joue peut-être pour certain.e artiste un moment clé de leur carrière. Montrer ce qui se crée, créer un espace-temps pour montrer un condensé de ce qui se fait. Voilà l’enjeu derrière un événement comme celui-ci. J’espère être surpris, voir de l’inattendu. Dans quelques minutes, le bal ouvrira.

Balade dans le XIIIème – 30 mars 2017

Après une journée d’examens médicaux, il était important de se changer les idées, voir autre chose, savourer l’instant présent. Important également de profiter de cette fin de journée ensoleillée et d’aller flâner dans les rues du 13ème arrondissement. Déjà, Boulevard Vincent Auriol, pour découvrir la nouvelle fresque « Etreinte et Lutte » de l’artiste Conor Harrington : un pur bijou. Je savoure chacun de mes pas. Ils savent où m’emmener mais empruntent parfois des chemins de travers. Je rejoins la rue de Jeanne d’Arc pour voir la fresque de Seth, de Jana & Js, de. Je vais à l’angle entre rue Nationale et le boulevard Auriol pour admirer le chat de C215 et les deux oeuvres de Shepard Farey. Cela remplit, tant de couleurs, tant de vie. Important de prendre ces choses simples et de se laisser traverser par elles. Direction l’église Notre Dame de la Gare puis les rues Patay, Cantagrel et des Grands Moulins. Passage obligé devant l’oeuvre de Vinie (que je rêve d’interviewer) et ReaOne. Je retrouve alors l’avenue de France.

Premier stop à Mathgoth. L’après-midi est tranquille; je retrouve Mathilde, fidèle au poste, prête à venir échanger sur l’exposition du moment. C’est un pionnier et pourtant il arrive toujours à se renouveler : Gérard Zlotykamien. En tout cas, ses éphémères trouvent leur place dans les méandres de l’Histoire, de la 2ème guerre mondiale, des atrocités qui ont eu lieu et de la folie dans laquelle des humains se sont plongés, laissés emprisonner, perdus. Le support utilisé, la toile de lin, offre un fond écru, doux, apportant à la fois une délicatesse, une préciosité et également un côté naturelle, vivant. Minimaliste parfois, tellement de la calligraphie japonaise, fantasmagorique souvent, faisant voyager notre esprit, me faisant me poser bon nombres de questions sans en chercher de réponse. L’installation va au delà des toiles puisque des sacs de jutes sont autant d’éphémères amassés les uns contre les autres, pour faire bloc, faire force; d’autres sur des valises, des sacs, posés sur un chariot, comme s’ils étaient en transit, en route pour un ailleurs mystérieux et incertain. Encore une fois, saisissant et remplit d’une âme torturée, d’un spleen sans équivalent.

Je descend la rue Hélène Brion puis tourne à droite sur la rue Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé. Un tournage de cinéma a lieu et les cars techniques obligent les automobilistes à prendre un autre itinéraire. Se rendre au LavoMatik c’est toujours synonyme d’un bon moment, déjà par la chaleur et la générosité du maitre de maison, puis par les découvertes artistiques qu’il propose. Un Murs Ouverts, de quoi se rincer l’oeil avec plus de 70 oeuvres de 70 artistes. Les murs sont pleins, les étagères également avec de superbes livres. Je me laisse aller à remplir un peu ma bibliothèque. Au programme de ce Murs Ouverts : Adey, Al Tatou, Alert, Anne-Laure Colmon, Atomist, Aurel le Panda, Barny, BLB, Boldy, Brat, Cap Phi, Charly Crank, Codex, Cosmos, Dem Dillon, Diane D, Don Matéo, Éc, Erudiorf, Espion, EvazesirGrégos, Hervé Coignoux, Homek, Inti Ansa, iZa Zaro, Jérome Mesnager, Jinks Kunst, Joko, Kekli, KLG, Ksy Boomkies, KTY, Laszlo, Le Cyklop, Lor K, Lou Hopop, M2Y, Mademoiselle Berthelot, Man Blue, ManyolyMarlène Ehrhard, MDEE Blend, MG La Bomba, Mickael Selassié, Mr Lolo, Natasha, Nathaly Hertwig, Not Me, Noty Aroz, Nubu, Obi Hood, Paella, Petite Poissone, Pierre Gregori, Polar Bear, RAF Urban, Rige, RNST, Robba, Roder, Romain Mug, S7TH Vixi, ScanR, Sébastien Lecca, SEBD Shadow 2, Seize Happywallmaker, SST Division, Stéphane MoscatoStoul, TKY, Zag, Zelda Bomba.

St Maur fait le mur – 26 février 2017

Nous avions prévu avec une amie d’aller à Disneyland en ce dimanche pour rentabiliser (encore et toujours) notre passeport annuel. Mais voilà, c’était un jour de restriction et nous n’avions pas le droit. Changement de plan. L’important derrière une journée à Disney, c’est de la passer ensemble. Alors nous avons fait évoluer le programme : balade à pied sur les bords de Marne, visite des lieux de son enfance (avec le fameux banc sur les quais),  pique-nique à la cool.

Egalement l’occasion d’aller voir l’exposition St Maur fait le mur, proposer par le Musée de St Maur. Curiosité quand même qu’une ville comme St Maur se mette au Street art. L’exposition collective est éclectique mais donne à voir un panorama de ce qui se fait aujourd’hui : du paper cut au lettrage, en passant par le pochoir, de la toile au support bois, en passant par des objets customisés. Vous pourrez donc voir sur les murs une vingtaine d’artistes : Alex TrémaAurel RubbishBust The DripCannibal lettersCOPE 2Crey 132Epsylon PointHenry HanghRLckJef AerosolJo Di BonaKESADIKOUKALevaletMax 132Mimi the ClownMosko (Gérard LAUX dit), Mister PeePAEllARaf Urban, SADA, SoklakStoulJacques VillegléVLP.

A voir jusqu’au 21 mai, villa Médicis – 5, rue Saint-Hilaire 94100 St Maur des Fossés.

Art Urbain Contemporain V – 12 février 2017

C’était il y a déjà deux mois. Je n’avais pas pris le temps de faire un article au sortir du Cabinet d’Amateur et j’avais envie de réparer cela. Une exposition collective dans cette galerie tout en finesse. Au programme de cet Art Urbain Contemporain V : Bault, Codex Urbanus, Nadège Dauvergne, Ender, Epi2mik, Philippe Hérard, Levalet, Florian Marco, Mosko, Moyoshi, Jordane Saget, Saint Oma, Tetar Max, Tristan des Limbes.

L’occasion aussi de revenir dans le passé et de vous offrir la possibilité de voir les différentes expositions du Cabinet d’Amateur depuis que j’y mets les pieds : Collective Street two – collective (juillet 2014) / Ardoises – Philippe Hérard (novembre 2014) / Vis-à-vis – collective (décembre 2014) / Terre Humide – Bault (janvier 2015) / Tétar Max (février 2015) / Art Urbain Contemporain III – collective (octobre 2015) / Du noir et du blanc – collective (janvier 2016) / Mythologie urbaine – Ender (mai 2016) / Noir & Blanc !  – collective (septembre 2016) / Cents toits – Philippe Hérard (octobre 2016).

J’apprécie beaucoup ce lieu et les artistes présenté.e.s. C’est un quartier en plus de Paris dans lequel j’aime bien me balader, boire un verre, aller au restaurant. Passer par la Cabinet d’Amateur c’est toujours un bon moment, un plaisir de discuter avec Patrick.

Ton regard, ton sourire, mon coeur

Tu as déposé
Ton regard
Dans le mien

Tu as ouvert
L’instant
Par ton sourire

Et j’ai entendu
Vibrer mon coeur

Tu as apporté
L’imprévu
Dans ma vie

Tu as refermé
L’espace
Entre nous

Et j’ai voulu
Me laisser tenter

Exposition Distyl les Sens – 25 janvier 2017

J’ai été invité par Méo à venir au vernissage. Suite à notre rencontre sur le port de St Pierre et l’interview (à venir prochainement), il souhaitait me faire rencontre son ami, qui a son atelier dans le coin. Il n’était pas là, car en train de monter son exposition. Le rendez-vous est donc fixé le 25 janvier 2017, 18h, à la Saga du Rhum.

J’emprunte la voiture de mes parents. Ils sont occupés et préfèrent rester avec ma grand-mère qui vient d’arriver sur l’île. Etang salé les hauts. Direction la 4 voies. St Pierre. Prendre le rond-point. Tourner à droite. La route pour arriver au musée est un peu chaotique mais je m’en sors. Parking. Je vois les indications et longe le bâtiment.

Il y a du monde. Le buffet s’installe. Je prend le temps d’observer, de savourer cet instant. Il fait chaud. Le lieu d’exposition est à l’intérieur de la Saga du Rhum, ancienne distillerie appartenant à la Famille Isautier, aujourd’hui un musée autour du rhum. Le choix est fait de proposer un lieu culturel dans le sud de l’Île. Quelle bonne idée. Il est primordial d’aller au plus près, de proposer des formes différentes de médiation culturelle.

C’est une réelle installation artistique que nous propose Charly Lesquelin : peintures, sur toiles, sur goni, cannes à sucre, odeur de vétiver, bruits de l’usine. Il y a de belles choses à contempler, à ressentir, à écouter. Il faut d’ailleurs ralentir, se laisser aller à la flânerie, vagabonder entre les toiles. Les couleurs sont vives et plongent le regard dans le lien qui unit la Réunion à la canne.

Je suis transporté par l’ambiance, par cet univers. Je vois à travers ses toiles, l’attachement de l’artiste à son île, la force de tout ce qui se distille,  le doux parfum du rhum qui enivre. Je suis attiré par une toile en noir et blanc, intense, puissante. Je discute avec Méo, un verre à la main (Merci à toi d’ailleurs pour ce moment de partage). Je croise par la suite Charly Lesquelin avec qui j’échange quelques mots. Si j’avais eu plus de temps, j’aurai souhaité l’interviewer, comprendre son histoire. Cela sera pour une prochaine fois.

Distyl les Sens, une magnifique exposition à voir à la Saga du Rhum, à St Pierre, jusqu’au 19 mars 2017 !!!

Entre Mathgoth et le LavoMatik – 4 février 2017

Une semaine déjà de passer depuis mon retour en Métropole. Pas le temps de m’ennuyer car dès le samedi matin j’enchaînais en participant à côté de Jeanne DEMOULIN au colloque du GIS à St Denis. Nous présentions une contribution concernant une recherche-action que nous avons menée sur Nanterre. Depuis lundi j’ai remis les pieds au travail, à la Régie de quartiers de Nanterre. Tri des mails, reprise en main des dossiers, réunion par ci, par là. Et en un battement d’ailes, en un passage d’étoile filante il est déjà samedi.

J’ai retrouvé les joies du bus, du RER B et A (le matin et inversement le soir), les petites fusées qui courent de partout à Châtelet les Halles. J’ai retrouvé les collègues, les pauses chocolat, les partenaires du quartier qui avaient tous en tête que je n’étais pas là en janvier. J’ai retrouvé le rythme, le froid (même si beaucoup m’ont dit que ce n’est rien par rapport au -10 d’il y a 15 jours), les murs de Paris, caramel macchiato. J’ai également retrouvé le chemin des galeries parisiennes du 13ème arrondissement. Je suis dans le bus 89, en approche de l’avenue de France. Je viens de passer devant l’IMA, Bercy, la BNF. Plus que quelques arrêts et je franchirai la porte de la première galerie.

Toujours le même circuit, jamais les mêmes expositions. Toujours le même plaisir de retrouver les galeristes, jamais les mêmes discussions. Je vous laisse découvrir tout cela.

Marche sur le feu – Piton St Leu – 1er janvier 2017

Un diaporama pour mettre en mouvement et vous donner envie de découvrir une marche sur le feu. L’énergie est puissante. Tout semble très codifié. A la fin de la marche, j’avais toute une série de questions qui me venaient en tête. Ayant sympathisé avec un jeune homme, installé à côté de moi pendant la cérémonie, j’ai eu la chance de le retrouver via Facebook et lui poser mes questions. Merci Cédric pour tes réponses (à découvrir ci-dessous).

Couché de soleil – 7 janvier 2017

Depuis quelques jours, je suis à la Réunion. Je profites de cette île merveilleuse, intense. Avant de vous partager les photos de ce voyage, je voulais mettre en ligne un couché de soleil. Histoire d’envoyer ces rayons bénéfiques à toutes et tous. Voilà ce que j’ai vu de la terrasse de la maison de mes parents (Etang salé les hauts).

Yaël Naïm & David Donatien – 29 novembre 2016

Soleil. Je marche dans les rues de Paris pour retrouver l’amie avec qui je sors ce soir. Nous avons le temps. Savourer l’instant présent. Se raconter nos vies. Partager un verre ou un déca dans notre QG. Rire. Payer la note et partir. L’heure approche. Nous prenons le RER A pour Nation puis remontons le Boulevard Voltaire.

L’adresse n’est pas anodine. C’est le 50. Nous arrivons au Bataclan. Il est 19h45. Pas de stress, pas d’appréhension pour rentrer dans cette salle. Juste le plaisir de la retrouver. Au fond de mon coeur une pensée pour les victimes, leurs proches. Au fond de mon esprit un poing levé pour dire « nous ne céderons pas face aux ténèbres ». La salle se remplit doucement. Nous sommes au balcon. Assis (au mieux) nous attendons.

Pas de première partie. Yaël Naïm arrive avec David Donatien pour un duo. A la guitare, au xylophone, au piano, ils changent, échangent avec simplicité et montrent l’étendu de leur répertoire, la finesse de son accompagnement, la beauté de sa voix. Il suffit de peu pour sublimer un moment, le rendre inoubliable et faire frissonner les coeurs présents.

Le Quatuor Debussy vient rajouter un beau supplément d’âme. Ils enveloppent les chansons avec douceur. Les 4 instruments à cordes sont autant de voix qui me parlent. Je suis pris aux tripes, je sens l’émotion au bord de mes yeux. Je pleurs. C’est eux qui remplissent les deux interludes et nous offrent avec brio une parenthèse enchantée.

Le public me semble sage par rapport à d’autres concerts. Comme attirer par la lumière, comme ébloui par sa voix, il a fallu attendre son invitation pour chanter et pour taper dans nos mains. J’ai à plusieurs reprises fredonner les paroles. J’ai fermé parfois mes yeux pour inscrire au plus profond de ma mémoire ces instants. La reprise de Toxic de Britney Spears est extraordinaire. Pour le dernier morceau, Yaël Naïm invite sur  scène un violiniste Yasser Haj Youssef. Un véritable bijou !

PS : Pour celles et ceux qui souhaiteraient écouter le concert, cliquez sur le lien

" Le bien suprême qu’un être humain puisse avoir, c’est la joie. Sauf que ça ne s’achète pas. Vous pouvez être milliardaire, ça ne s’achète pas. "Pierre Rabhi

Awa Ly – 23 novembre 2016

Un amour. De l’amour. Tant d’amour. Un bonheur. Du bonheur. Tant de bonheur. Voilà je pourrais m’arrêter là pour vous décrire ce concert. Je pourrais vous dire que j’ai été transporté par sa voix. Je pourrais vous raconter le moment où j’ai été ému aux larmes, le moment où je me suis levé pour danser, le moment où j »étais si heureux d’être là.

Je vous dirait bien qu’il FAUT aller voir Awa Ly sur scène pour vibrer à l’unisson, pour partager de la joie, pour gouter à sa générosité, pour harmoniser votre humanité sur des ondes positives, bienveillantes. Et tant que vous ne conjuguerez pas le verbe « aller voir Awa Ly en concert » au présent, vous ne pourrez percevoir qu’une partie de ce que j’ai vécu.

Beaucoup de choses me traversaient l’esprit, me remplissaient le coeur. Déjà l’envie de photographier ce concert, les expressions des musiciens, les mains d’Awa Ly quand elle dansait, le jeu de lumière sur son visage, l’intensité du solo de guitare, la précision des mouvements du batteur, la puissance des cordes de la contrebasse. J’avais à l’esprit les angles les plus intéressants pour prendre des photos, pour montrer un peu la magie.

Puis j’avais en tête des paroles de chanson, l’envie d’écrire pour cette chanteuse talentueuse, si entière, si pleine de vie. Mais en quelle langue puisqu’elle parle anglais, français, italien, qu’elle les emmêle, qu’elle les fait virevolter. D’ailleurs voici de quoi découvrir son côté polyglotte : Let’s me love you, Il mestiere di vivere, Tout le monde veut devenir un cat.

C’est également sa force, son engagement qui ont fini de me conquérir. Elle a ouvert son coeur, elle a parlé simplement de ses émotions, de sa profonde tristesse lorsqu’elle a vu les naufragés, les morts au large de Lampelusa. Situation qui lui a inspiré une chanson, Here. Chanson qui a créé un écho avec plusieurs artistes, qu’elle a invité ce soir sur scène : Ben l’Oncle Soul, Nawel Ben Kraiem, Regis Kole, Pascal Danaé. De toute beauté !!!! Merci beaucoup Awa et qui sait, j’aurai la chance que certaines de mes envies voient le jour.

Sombra

Sombra
Sigues perdida
Vagabonde
je me demande où tu vas?

Tu t’accroches
Encore à la vie
Gracias a los demas
Que se recuerdan de ti

Sombra
Sigues querida
A travers l’espace
Au delà des années, des mois

Faisant disparaître
Les larmes et les sourires
Te escondes
Para no hacer sufrir

Sombra
Sigues conmigo cada dia
Si proche
Guidant parfois mes pas

Tu seras
Pour toujours à mes côtés
Mi hermano
Hasta que yo no existe

Imany – 14 novembre 2016

Première fois à l’Olympia. Pas pour cette magnifique chanteuse qu’est Imany mais pour moi. Aucune appréhension particulière. Quoi que, une année est passé depuis ce soir du 13 novembre, ce soir où j’allais à la Philharmonie écouter Fatoumata Diawara et Roberto Fonseca. Ce soir où les choses ont basculé dans l’horreur et la tristesse.

Nous sommes le 14 novembre 2016. Après avoir pris avec une amie un verre de rouge et une planche mixte dans un restaurant à proximité de cette mythique salle de concert, après avoir dégusté quatre délicieux macarons de chez Pierre Hermé (mandarine, rose, pain d’épice et fruit de la passion) il est l’heure d’entrer. La première partie met dans l’ambiance. Une bonne et agréable soirée commence avec Yaya Solale.

Puis la salle s’électrise. Après 20 minutes d’attente, Imany et ses 7 musiciens entrent en scène. Les percussions donnent le ton. Le piano et les violoncelles donnent du corps. La guitare acoustique, la basse complètent le tableau. Et la voix, envoutante, d’Imany charme dès le premier mot. La qualité du son et de la lumière finissent de boucler la boucle. Nous voilà les témoins privilégiés d’un concert exceptionnel. Je ne saurai dire si c’est le public qui portait Imany et ses zikos ou si c’est elle qui nous a transportés.

Ses textes sont puissants, engagés. Ils vibrent dans les coeurs de chaque spectateurs, spectatrices. Ils font scintiller les lumières de tous les humains présents ce soir et permettent d’éclairer ensemble les ténèbres que certains veulent créer. De magnifiques reprises de Queen, des Fugees, de Pauline Croze, de Terence Trent D’Arby viennent transporter la salle au delà de l’espace et du temps. L’énergie, l’aura que dégage Imany fait danser les êtres. C’est tout simplement merveilleux !!!

Le concert a été enregistré et diffusé sur arte. Cliquer sur ce lien pour le voir, le revoir.

Galerie Itinerrance – 15 octobre 2016

La galerie Itinerrance s’est exportée depuis quelques mois à proximité du LavoMatik. Un espace tout en longueur comme vous pouvez le voir. De quoi revoir des oeuvres d’artistes talentueux, qui étaient récemment exposés dans la galerie :

Une belle invitation également pour aller flâner dans les rues du XIIIème à la recherche des fresques réalisées par ces grands noms du Street art.

Exposition My realm – 15 octobre 2016

Explosif. Art à l’état brut. Ou tout bonnement du graffiti, authentique transposition de la rue dans une galerie. Cela peut sembler paradoxale et pourtant c’est avec simplicité que Cope2 a investi les murs de Mathgoth. Son travail est intense, coloré. Il porte en lui les fondements même de ce mouvement, de cet art de rue.

L’odeur du vernis flotte encore un peu dans l’air. Comme si l’artiste (et les galeristes) voulait nous faire prendre conscience que sans la rue son oeuvre n’est rien. Que sans l’énergie, sans le mouvement, son oeuvre n’est rien. Il faut parfois sortir du cadre, défaire les conventions pour créer et raconter pleinement qui l’on est.

Coeur

Vibre
Coeur
Avant que l’envie ne te passe
Vibre à la folie

Virevolte
Coeur
Avant que la vie ne s’envole
Virevolte contre l’ennui

Bat
Coeur
Avant que les jours deviennent nuit
Bat toi contre la mort

Danse
Coeur
Avant que les pas ne s’effacent
Danse à la vie

Exposition Cent toits – 15 octobre 2016

Ahhhh Philippe. Quel plaisir que de te voir de nouveau sur les murs du Cabinet d’Amateur. Cela me ramène à la première fois où je t’ai vu. Même lieu, pour l’expo Ardoises. J’avais eu le droit à une mise en vie de certaines oeuvres, où tu retournais quelques plaques pour faire apparaitre une nouvelle histoire.  Je me souviens également fin 2014 de l’exposition Vis-à-vis. Puis en septembre 2015 d’une expo solo à la galerie Joël Knafo. Après cela, l’envie de t’interviewer. Et la chance de le faire en novembre 2015. Passer les portes de ton atelier. Dernier artiste interviewé, et depuis, personne n’est encore passé sur le grill.

Revenons dans le 11ème, rue de la Forge Royale. Patrick sort de sa cave au moment où nous entrons. Salutation du maître de maison. Puis découverte de cette exposition solo Cent toits. Après l’ardoise, c’est sur tôle métallique que Philippe oeuvre. Et quelle poésie encore. Les personnages sont mis en scène et tentent de trouver l’équilibre sur les toits. Cela réfléchit, cela pêche. Cela discute, cela se cache. La rouille, le grain de la tôle rend les scènes encore plus touchantes. Mon esprit se retrouve embarqué à écrire pour chacun des tableaux une histoire. Celui-ci est-il seul? est-il prêt à sauter? veut-il crier au dessus des nuages? Est-il en train d’observer la vie depuis son toit?

Bien envie un jour de le faire, d’écrire ses histoires et de les proposer à Philippe. A voir ce qu’il en dit… En tout cas, je vous invite très vivement à aller voir cette exposition (là jusqu’au 28 octobre).

Exposition MG La Bomba – 15 octobre 2016

Sortir des sentiers battus, se surprendre et surprendre les autres en leur montrant une part de soi en devenir, en faisant faire à l’autre une part du chemin sur lequel on chemine. Montrer ce dont on est capable aujourd’hui et laisser entrevoir ce dont on sera capable demain. Voilà ce que j’ai ressenti en regardant l’exposition solo de MG La Bomba au LavoMatik (jusqu’au 21 octobre)

Une force, une créativité énorme, une recherche constante pour pousser son art au delà. Voilà un artiste qui ose, qui se renouvelle, qui explore, qui nous met une belle claque. Je suis resté bouche bée devant la toile noire, mélangeant un beau travail sur la matière, sur l’imaginaire. Certaines toiles offrent une belle perspective, un jeu sur la 3D qui est bluffant.

Cela fait du bien de découvrir des choses nouvelles, d’être bousculé en allant voir l’univers d’un artiste, de voir l’évolution, les changements. J’attends avec intérêts la suite, ce que MG La Bomba fera demain, après-demain, dans la rue et sur les murs. J’espère un jour prochain pouvoir l’interviewer… Et pour les plus curieux, voilà ce qu’il a fait dans le passé : 17 avril 2015, Festival Rue des arts 15 mai 2014, 17 mai 2014 part 1 et part 2.

Exposition Deep Sea Angels – 11 octobre 2016

Profiter du ciel bleu et du soleil. Voilà ce que j’avais envie de faire. Mais voilà, hier cela n’était pas le cas. Ciel gris et pluie. Je n’avais pas envie de m’infliger les vêtements trempés, la fatigue liée au froid et risquer de tomber malade. Hier j’ai donc pris la décision, après consultation de la météo, de repousser d’une journée mon programme. Me voilà donc après un moment de retrouvailles avec un ami sur Châtelet en direction du 18ème, du métro Blanche, de la rue Tholozé. La lumière est belle dans cette fin de journée parisienne. Je monte doucement la butte. Je suis attiré du regard dans la rue Vernon mais je reviendrai voir ce qui se trame par là samedi. Affaire à suivre.

J’arrive à Akiza la galerie. Robinson est là. En maître des lieux, il m’explique l’expo du moment et le fait que dans la deuxième salle il y a un peu de tout. Il a besoin d’envoyer deux colis à la poste et me confit pour quelques minutes les clés de la galerie. Me voilà seul, parmi toutes ces oeuvres, savourant l’exposition solo de Yoko d’Holbachie. Cette artiste japonaise a déjà été exposée ici en novembre 2014. Son univers est saisissant, mystique, à la fois doux et inquiétant. Comme je l’ai dit à Robinson, j’ai envie de me rapprocher de l’une de ses bestioles, micro-déesses, pour lui faire une caresse ou un câlin mais j’ai également peur de me faire mordre.

L’ambiance est troublante. Des symboles magiques. Les personnages sont parfois dans un halo, entouré d’une aura. L’importance des yeux, multiples sur certains personnages, la force des regards, presque transperçant. Les iris sont subtilement différents. Entre être attiré et repoussé, me voilà à chercher parmi toutes les oeuvres celle qui me permettra de répondre à la fameuse question de Robinson : « et si tu pouvais partir en courant avec une oeuvre sous le bras, ce serait laquelle? ». Au moment où je l’ai vu, je savais que c’était celle là. Blanche. Douce. Envoûtante.

Le travail est précis, millimétré. Il arrive à tromper l’oeil parfois, rendant presque vivant les personnages, faisant l’illusion d’un mouvement, jouant sur la profondeur. Robinson me dit qu’il faut plusieurs mois à Yoko d’Holbachie pour créer un tableau. Les oeuvres exposées couvrent donc plusieurs années de création. Je vous invite vivement à profiter d’une fin de journée (ensoleillée si possible), à flâner à Montmartre et aller découvrir cette exposition. Elle est encore là jusqu’à samedi donc pressez vous !

1 dans le 13, 1 dans le 11 – 21 septembre 2016

Prendre du temps. Pour soi. Pour profiter des rayons de soleil de ce mercredi après-midi. Pour les autres. Pour discuter de la vie, du travail, du temps de trajet en transports publics chaque jour. Pour rire. Pour se faire du bien. Prendre du temps. Ne pas aller trop vite et pouvoir observer ce qui se passe sous nos yeux.

Deux étapes en cette rentrée de septembre. D’abord le LavoMatik qui a recouvert ses murs de plus de 70 artistes. Ce sont les Murs Ouverts n°16. De quoi donner le tournis tant les oeuvres sont différentes, tant les techniques, les supports changent. Toujours un plaisir de voir Ben et de regarder les livres que je n’ai pas encore dans ma bibliothèque perso.

Retour vers le métro. Passage devant Mathgoth où il me semble reconnaître Cope2 en train de travailler. Une superbe expo en perspective. Je prend la 14. Sors à Gare de Lyon et marche jusqu’au Cabinet d’Amateur. Une expo en « noir & blanc !« . Plusieurs artistes : Moyoshi, Florian Marko, Jordane Saget, Saint Oma, Smot, Tetar, David Veroone. Le détail et la finesse de certains traits. La simplicité de deux couleurs que tout réunit et tout oppose.

Voxx Romana and friends – 12 septembre 2016

Il est important pour moi de (re)prendre le chemin des expositions et de commencer par une valeur sûre : Akiza la galerie. Après un été à moitié francilien, à moitié rhonalpien, l’éloignement avec le Street art se fait sentir. Déjà 10 mois depuis la dernière interview. Je n’ai d’ailleurs pas rempli ma part du « contrat » car à la dernière question (qui retourne l’intervieweur en interviewé), Philippe Hérard m’avait demandé de lui faire à mon tour une dédicace. J’ai une idée très précise de ce que je veux lui faire mais n’ai pas pris le temps. Et, comme si un sort m’avait été jeté, je n’ai depuis pas fait d’interview. Pire encore celles et ceux avec qui j’avais des touches, il y a eu à chaque fois des reports, des agendas qui ne coïncidaient pas.

Voilà pourquoi aujourd’hui il fait briser ce cycle, sortir du cadre, forcer la chance et tout simplement revoir des amis. L’occasion en plus est belle puisque Robinson et Yoshii accueillent 5 artistes de Portland dont Voxx Romana. Je l’ai découvert lors de l’exposition STENCILiSMeS en mai. Je sors du boulot. RER A. CDG Etoile. Ligne 2. Descendre à Blanche. Remonter la rue Lepic puis Tholozé. Les quatre mecs de Portland sont déjà à l’oeuvre. Je me fais discret. Je rentres saluer Robinson. Le rythme semble soutenu. Les oeuvres présentées sont en partie celle de l’expo passée. Avec une dose en plus de Voxx Romana.

A l’extérieur, cela peint. Les pochoirs sont de sortie et l’odeur caractéristique des bombes de peinture arrive jusqu’à moi. L’anglais se fait entendre. Robinson est au four et au moulin. En plus, je lui rajoute du travail en achetant un t-shirt Alto Contraste et en récupérant un autre Noty & Aroz. Il assure autant auprès des artistes que des passants. J’aime toujours autant l’univers d’Adey, la force d’Akiza, la finesse d’Artiste Ouvrier, l’efficacité d’Eugene Barricade. Je vous laisse en image.

Exposition Le grand huit – 26 juin 2016

Mettez des artistes dans un grand hangar voué à être démoli, secouez les énergiquement pendant plusieurs semaines et vous obtiendrez une installation surprenante mêlant les univers, offrant un espace d’expression en 3 dimension. Voici en plusieurs morceaux ma visite de l’exposition Le Grand Huit.

C’était lors du passage de mes parents en région parisienne, fin juin. Comme ils avaient une voiture, c’était bien plus pratique pour atteindre la Réserve Malakoff, ce lieu inédit, terrain de jeux d’une cinquantaine d’artistes. J’avais commencé à voir des annonces sur Facebook, quelques plans, photos du processus de création.

Cela donnait envie d’y aller. Mais comme à chaque fois, j’évite de trop en voir. Je préfère arriver avec de la fraîcheur plutôt que d’avoir déjà tout vu. Surtout que là, il y a de quoi être surpris. Je connaissais la plupart des présent-e-s mais comment avaient-elles/ils investi les lieux, là était le grand point d’interrogation. 

Solo soñar

Solo con mis errores, con mi destino
Perdido, o simplemente huyendo mi vida
Ayer era un día cualquiera
Querer, compartir mi dolor con alguien

Solo, con mis cosas, con mis memorias
Perdido, o realmente al límite
Ayer, era el momento adecuado
Querer, sentir, dejar, seguir

Solo, con mis sueños
Perdido, o finalmente fuera de mi
Ayer era el final
Querer, elegir entre una lágrima o una sonrisa

Solo, con esta música, con esta amargura
Perdido, o totalmente deprimido
Ayer, era un poco de todo
Querer, cambiar, sufrir, olvidar

Solo, con el mundo entero
Perdido, o exactamente al revés
Ayer, era la primera vez
Querer, conocer, compartir, soñar

3 expositions avant les vacances – 6 juillet 2016

C’est depuis Avignon (avec son festival) que je prends le temps d’écrire cet article. Il faut dire que le début du mois de juillet a été intense et qu’il y a eu peu de pause. Entre le travail, les transports, mes parents, ma fête de « non anniversaire » avec un repli stratégique à cause de la pluie, mon anniversaire, les dossiers à finaliser, la valise à faire. J’ai même cru ne pas pouvoir faire mon circuit traditionnel dans le XIIIème arrondissement avant les vacances et rater les expos. Enfin, c’était surtout prendre le temps. Ce que j’ai fait, mercredi 6 juillet. Une virée donc au LavoMatik, à Mathgoth et Itinerrance. Pour les nouvelles fresques j’y repasserai plus tard. En avant donc pour trois expositions solo de grande qualité !

Exposition Faces and colors – 17 juin 2016

Deux jours déjà que je suis arrivée dans la ville rose. J’ai laissé l’Ile de France, le travail, quelques soucis derrière moi. Histoire de prendre le large et de retrouver une amie. L’ambiance est mitigée, entre les nuages et le soleil, entre le foot et la fête de la musique, entre rester sous la couette et sillonner les rues de Toulouse. Heureusement dans le coeur, une énergie qui fait danser, qui faire sourire et virevolter.

Je poste sur Facebook un petit message. Par chance, une réaction. Thomas Mainardi m’annonce qu’il est exposé à la Galerie Next, 15 rue Croix Baragnon. Je profite donc de mon vendredi après-midi pour aller y faire un tour. Et là, c’est du deux en une. Deux artistes pour une galerie. Il y a des oeuvres de Thomas mais également de Flow. Deux techniques, deux traitements du portrait bien différents et pourtant une belle harmonie au sein de l’espace.  

3 expos dans le 11ème – 28 mai 2016

En avant pour une journée… sous la pluie. Oui, on a l’impression d’être déjà en automne. Mais pour contrecarrer le ciel gris et ne pas succomber à l’appel de la couette, nous sommes allés déjeuner sur Paris. Auciel, un restaurant sichuannais, avec une spécialité : la fondue à volonté. Un régal. L’idée était également d’être dans le 11ème arrondissement pour voir 3 expositions solo : Ender, Levalet et Popay. En avant, en évitant les gouttes, de la rue de la forge royale à la rue de Malte en passant par le boulevard Richard Lenoir. Suivez-moi !!!

" Faites le bien, par petits bouts, là où vous êtes ; car ce sont tous ces petits bouts de bien, une fois assemblés, qui transforment le monde. "Desmond Tutu

1 + 3 = 13 – 25 mai 2016

16h45. Chemin du retour. Bifurcation prévue. Cascadeur – Ghost surfer dans les oreilles. RER A. je file en direction du 13ème arrondissement. Un trio de galeries avec quelques rayons de soleil de fin d’après-midi. 1 station puis quelques autres. Je modifie ma correspondance pour donner un peu d’insolite à mon trajet. Gare de Lyon. Métro ligne 14. Arrêt Bibliothèque François Mitterrand. Au programme : Itinerrance, Art&Craft et LavoMatik.

17h05 le changement se fait. Plus court qu’à Châtelet. Où vont tous ces gens, valises à la main pour certains, écharpes autour du cou pour certaines. C’était aujourd’hui l’unique fenêtre dans mon emploi du temps pour voir ce que ces 3 galeries présentent. Deux solos avec Maye et Stew, une collective avec le Murs ouverts n°14. Suivez moi et ouvrez grand les yeux !!

Exposition STENCILiSMeS – 23 mai 2016

Une technique est mise à l’honneur dans la nouvelle exposition collective à Akiza la Galerie : la découpe du pochoir. Précis, fin ou grossier, à plusieurs couches, sur porte de voiture, sur toile, 27 artistes nous montrent de quel cutter elles/ils se chauffent.

Pas facile de faire rentrer autant d’univers au même endroit et de donner du sens à l’ensemble. Sacré exercice pour composer et ne pas juxtaposer, pour donner à voir un artiste sans qu’elle/il ne fasse de l’ombre à un autre. Le tour de force est encore une fois réussi par Yoshii et Robinson. Je vous invite à présent à découvrir STENCILiSMeS (visible jusqu’au 26 juin).