Rue des arts – 15 mai 2014 – Clement Charleux

Etre le témoin c’est important, mais cela oblige de témoigner. Voilà pourquoi je viens aujourd’hui poursuivre le travail de la semaine dernière. Je vous embarque avec moi au Galion à Aulnay-sous-Bois pour le festival Rue des arts.

J’avais déjà besoin de temps pour trier les centaines de photos prises le 15 mai et vous donner à voir les meilleures. Les artistes sont en pleine action. Les bombes se vident, les pochoirs se retrouvent en bleu, en rouge, parfois en jaune ou blanc, les échelles téléscopiques ou les échafaudages se déplacent.

Marko93 continue de monter et descendre le long de la façade. Cela me donne le vertige de le regarder faire, de voir le vent bousculer légèrement la nacelle.
Tetar, quant à lui, remplit l’intérieur de ses formes. Chaque symbole ou caractère est fait à la main. Au jeu « Trouves les caractères qui sont identiques », je pense que l’on peut y passer des heures voire des journées entières.
Vinie a déjà mis de la couleur sur le mur. Maintenant elle crée du mouvement et une magnifique chevelure.
R2Rien est du coin et grâce à mon post sur Facebook a fait partie de l’aventure. Facile pour les organisateurs de lui trouver un mur. Il relève tranquillement le défi de le remplir.
Kashink, qui a finit son oeuvre depuis longtemps, se trouve envahit par le commerçant d’à côté. Sympa de voir l’oeuvre vivre au naturel.
Kanos & Jo Di Bona s’éclatent doucement mais surement sur leur mur, d’environ 35 mètres. Attention quand même au coup de soleil. 😉
MG La Bomba peaufine son effet 3D, rajoute des ombres ici et là. Pour les initiés, il avait mis sur le sol un point d’où il observait son oeuvre. Véritable point de fuite d’où gérer sa perspective.
Gregos revient pour soigner son oeuvre. Elle avait eu quelques coups de gris. Son objectif : finir l’oeuvre aujourd’hui et la prendre en photo pour l’immortaliser. Je suis là au moment où il colle son visage sur le mur. Chouette !!
Codex Urbanus, au Poska, avance également. Cela prend forme et vie. Il est minutieux également. Par petits coups de feutre, il fait les colonnes, puis les détails de chaque monstre.
Artistik City oeuvre dans leur ADN de villes. Des petites bestioles apparaissent également. De Paris et Montreal, de Madrid à Dakar, cela nous invite au voyage et à la réflexion.
Nourou a son échafaudage à double étable. Les escaliers se remplissent de couleurs, comme si avec ses bombes il venait poser de la poésie.
No Rules Corp joue les apprentis sorciers en faisant apparaitre des personnes fantastiques sur les colonnes au milieu du Galion. Un jeune rencontré dans la galerie commerçante me dit que ce n’est pas bien d’avoir peint des monstres car ils vont venir hanté les lieux.
JBC choque un peu certains passants avec cette femme nue. Les bandes sont collées sur les fenêtres des loges, obligeant l’un des acolytes à monter sur le toit.
Le poisson de Nemi Uhu en impose. Il faut monter les escaliers pour se rendre compte de son gigantisme. Magnifique !