Exposition Spin that shit – 18 mai 2017

3ème arrêt de la journée. Après le LavoMatik et la galerie Joël Knafo, en avant pour Akiza la galerie. Cela fait très longtemps que je ne suis pas venu voir mes amis Yoshii et Robinson, au 3 rue Tholozé. En plus c’est chose rare : une exposition solo d’Akiza. Spin that sh*t, dans laquelle la poupée se retrouve entourée, encerclé, cosmique, déesse tout puissante. C’est intéressant de voir encore une fois où Robinson emmène Akiza, ou peut-être l’inverse. Car je ne sais pas vraiment qui des deux est le maître de l’autre.

Le travail est encore une fois saisissant. J’apprécie vraiment ce noir et ce blanc, si intense. Cela ne laisse pas de choix, pas d’équivoque. C’est presque un retour au source sur les oeuvres avec la Akiza d’origine. Comme si la boucle se bouclait. Ohhh non, pas une boucle, pas un cercle mais bien une spirale. Celles qui partent dans de multiples dimensions et qui nous offrent un renouveau inattendu.

Je suis ravi en tout cas que mes deux comparses soient là et que nous puissions prendre le temps de discuter un peu. Cela fait presque 5 mois que nous ne nous étions pas vus. D’ailleurs cela m’offre l’occasion de récupérer ma sérigraphie « Oeil pour oeil ». En attendant la prochaine expo, je vous laisse en photos.

PS : pour les curieuses et curieux, je vous invite à lire l’interview d’Akiza. De quoi mieux comprendre cet univers artistique.

Exposition Urban Artwood 2017 – 18 mai 2017

Finalement j’ai pris des chemins de traverses. Sortir avec la ligne 14 à St Lazare et puis y aller à pied. En chemin vers le Théâtre de Paris une scène typique de Paris. Le bus est coincé par des travaux et un véhicule mal garé. Les esprits s’échauffe, cela klaxonne. Du bruit. Pour rien car cela ne fait pas plus avancer.

15:17 J’arrive finalement à Blanche. Claire est déjà là, en mode tour de contrôle. Elle observe mais ne m’a pas vu arriver. Salutation. Et nous menons l’ascension de la Butte Montmartre, direction la Rue Venon. Le premier stop est à la Galerie Joël Knafo où il y a actuellement une exposition collective autour du même support, le bois. Claire me dit bien connaître Joël qui était son prof de Master en communication. Cela facilite encore plus le contact. Il est là et nous fait une visite privée. Il nous donne des infos sur les différents artistes ce qui est vraiment appréciable.

Au programme : Bault détourne encore une fois le vivant pour en faire un bestiaire des plus sympatico-effrayant. Jo Di Bona pop, de la couleur, encore de la couleur et une technique si particulière pour faire réapparaître le fond à travers la photo. René Botti entre collage et dessin, entre abstraction et réalisme. C215 en pochoiriste d’exception, de la douceur, de la poésie. Romain Froquet mystérieuses courbes, subtilement agencées, douces et précises. Philippe Hérard un grand monsieur que j’ai eu la chance d’interviewer (voir par ici), des personnages toujours aussi touchant, en déséquilibre, sur le fil de la vie. Jana & JS, duo à la ville et à la scène, personnages touchants, sur des supports magnifiquement. bien travaillés. Levalet qui joue avec le feu, qui bouscule les codes, qui se joue et rit de la situation. Jérôme Mesnager qui fait évoluer encore et toujours le corps blanc. Miss. Tic à la phrase affûtée, au double sens si percutant, aux femmes d’aujourd’hui. Monkey Bird dont le choix du support donne à voir la qualité de leur travail, la précision de leur découpe. Et enfin Annabelle Tattu à l’univers féerique, aux multiples dimensions, à regarder attentivement.

Bref, une exposition collective de toute beauté, dans un lieu en deux parties que je découvrais pour la première fois. Encore bravo Joël Knafo pour recueillir des oeuvres d’une telle qualité et offrir un champ de possibles sur le même support. A voir jusqu’au 3 juin.

Suivez moi encore à travers les rues du 18ème pour rejoindre la galerie Akiza.

Exposition Verticales Horizontales Diagonales – 18 mai 2017

Journée off. Que cela fait du bien. Mais bon les semaines de travail sont tellement grandes qu’il est bon de pouvoir couper la poire en deux, reposer davantage les yeux et faire des choses pour moi. Ce matin donc, grasse mat, 8h. Petit déj et skype avec mes parents. Puis vers 9h15 départ pour la Maison des Métallos. Bus 15 + RER B + Métro ligne 2. Me voilà à Couronnes. Rue Jean-Pierre Thimbaud. Je retrouve aux Métallos Leela Petronio et la troupe de Sem’elles. Je viens prendre en photo la répétition avant le spectacle de demain soir.

12h20. Bus 46 pour aller vers Porte Dorée, tram T3a pour Avenue de France. Passage aujourd’hui au LavoMatik pour voir l’expo solo de Stoul : Verticales Horizontales Diagonales. Les maîtres des lieux étaient là. La galerie pour moi tout seul. Ben me laisse le temps de m’imprégner. Le travail de Stoul est étonnant. Là presque où je ne l’attendais pas. Quelques toiles colorées mais finalement c’est dans un travail profond autour du noir qu’elle s’exprime. Comme un volcan, une lave basaltique jaillit et crée un univers aux multiples portes d’entrée. A découvrir jusqu’au 27 mai.

13:45 petit crochet devant Mathgoth. Il y a une nouvelle expo qui commence aujourd’hui et peut-être que par chance elle sera ouverte. Pour m’accueillir une sublime oeuvre de David Walker mais hélas les portes sont closes. Heureusement j’ai encore jusqu’au 17 juin pour la voir donc ce n’est que partie remise. Il faudra programmer cela dans mon agenda. le 13ème, première étape d’une journée Street Art. La suite par ici avec le 18ème.

2 connues + 1 inconnue = 3 galeries – 28 avril 2017

Vendredi. 17h15. Je viens de finir deux jours de formation sur le développement durable. Parler de la planète, de changement de système, de champ des possibles, de rêve. Parler des 3 piliers : environnement, social, économique. Y rajouter un 4ème celui de la gouvernance. Imaginer des solutions. Rendre plus vertueux nos projets. Y intégrer de nouvelles dimensions pour redonner du sens, pour apporter à notre échelle une manière de faire plus respectueuse de notre territoire, de ses habitants. Une formation riche, trop courte peut-être. Des acteurs venus de toute la France, dans des domaines très variés (sport, petite enfance, culture), plus que motivés.

Je sors, le ciel est menaçant. Des nuages gris. Le soleil qui arrive quand même à les transpercer ici ou là. Comme je suis dans le 13e arrondissement, je me dirige vers le LavoMatik. L’occasion était trop belle et j’avais bien envie de voir ce que les murs me réservaient… 

Urban Art Fair #2 – 19 avril 2017

Avant 15:53, par ici

15:53 – Je croise d’autres photographes passionnés devant le Carreau du Temple. Salutations. Je me fais discret malgré tout. Préférant ma solitude. Cela sera plus facile d’arpenter les couloirs à mon rythme. Préférant aussi le soleil qui me réchauffe doucement plutôt que de m’insérer dans une file d’attente qui n’avance pas. Accrédité presse, un bien grand mot. En tout cas, cela me permet d’entrer. De faire des photos et un article. D’ailleurs, combien de photos identiques seront prises aujourd’hui? Comment ne pas faire « pareil » que tout le monde? Voilà un beau défi qui m’attend. Cela résidera peut-être dans la manière de le raconter.

16:10 – Les portes s’ouvrent. Au compte goutte nous entrons. Les invités VIP d’un côté, les accrédités presse de l’autre. Un homme ressort avec une oeuvre sous le bras. Il n’a pas perdu de temps ou il est venu récupérer une commande. 28 galeries (liste et liens en fin d’article) sont représentées : de Paris à Marseille, de Londres à Amsterdam en passant par Miami et Hong Kong. Un moyen de voyager tout en restant au même endroit. Je commence à flâner dans les allées du salon. A gauche toute, suivez moi !

Avant l’Urban Art Fair #2 – 19 avril 2017

8:42 – Je suis dans le RER A en direction de la Régie de quartiers de Nanterre. Les stations défilent, les gens entrent et sortent. Les vestes de mi-saison font leur apparition pour ceux qui n’ont pas peur des gelés d’avril, les jupes également pour les courageuses qui osent se découvrir d’un fil. Une matinée de travail m’attend avant de prendre le chemin de l’école buissonnière. Car à 16h, je franchirais les portes du Carré du Temple et serai accrédité presse pour découvrir avant l’heure l’Urban Art Fair #2. Mais finalement n’est-ce pas une forme de travail? Faire un reportage photo sur cet événement? Pour l’instant un travail non rémunéré mais qui sait où ma passion pour l’art urbain, le graffiti, le Street art, les villes, les murs qui nous parlent m’emmènera. Je suis ravi en tout cas de prendre du temps pour moi.

14:08 – Après une matinée productive avec une partenaire du quartier concernant des actions autour d’un jardin partagé et un déjeuner bien mérité, je prends la poudre d’escampette. Retour dans le RER pour me ramener sur Paris. Je suis large. Pas besoin de courir, d’aller plus vite que la musique. Je vais déjà profiter du soleil, sortir à Châtelet et faire le reste du trajet pied. A quoi va ressembler cet événement? Un grand marché? Un salon prestigieux où il fait se montrer? Un espace de rencontres entre des galeristes et des acheteurs, entre des artistes et leur public? Et moi dans tout ça, pourquoi j’y vais : Être dans le coup? Écrire quelques lignes qui passeront inaperçues? Rêver d’acheter une oeuvre exposée et de la mettre dans mon salon? Agrandir mon carnet d’adresse?

14:51 – Je marche. Passant de l’ombre à la lumière, de la Rue Rambuteau à celle des Blancs Manteaux. Découvrant par hasard l’office de tourisme de la Réunion. Tiens, tiens. L’Île me rappelle à elle. De quoi vous inviter, pour les esprits voyageurs, à faire un tour sur mes aventures du mois de janvier 2017. L’ombre encore, rue de Turenne. Soudain plus de bruit, comme si la ville voulait me murmurer quelque chose. Mes pas me font redécouvrir certaines rues que j’avais délaissées faute de temps, faute de ne pas prendre le temps. Le soleil de nouveau, rue Debelleyme. Cela déménage. La ville vibre. J’entends des enfants qui doivent jouer ou faire du sport dans la cour d’une école.

15:29 – Je suis à côté du Carreau du Temple. Les portes ne sont pas encore ouvertes. Pourtant à l’intérieur du bâtiment, j’ai l’impression que cela s’agite. J’imagine pourtant que tout doit être soigneusement accroché, que les prix sont restés dans la tête des galeristes et que les artistes ne se présenteront que plus tard au moment du vernissage. Mais est-ce l’attente autour de cet événement qui le rend si spécial ou est-ce uniquement moi qui m’amuse à le croire? Quoi qu’il en soit, il devrait y avoir les valeurs sûres de l’Art Urbain, les étoiles montantes. Chaque galerie présente son catalogue, sa palette, ses pépites. Se joue peut-être pour certain.e artiste un moment clé de leur carrière. Montrer ce qui se crée, créer un espace-temps pour montrer un condensé de ce qui se fait. Voilà l’enjeu derrière un événement comme celui-ci. J’espère être surpris, voir de l’inattendu. Dans quelques minutes, le bal ouvrira.

Balade dans le XIIIème – 30 mars 2017

Après une journée d’examens médicaux, il était important de se changer les idées, voir autre chose, savourer l’instant présent. Important également de profiter de cette fin de journée ensoleillée et d’aller flâner dans les rues du 13ème arrondissement. Déjà, Boulevard Vincent Auriol, pour découvrir la nouvelle fresque « Etreinte et Lutte » de l’artiste Conor Harrington : un pur bijou. Je savoure chacun de mes pas. Ils savent où m’emmener mais empruntent parfois des chemins de travers. Je rejoins la rue de Jeanne d’Arc pour voir la fresque de Seth, de Jana & Js, de. Je vais à l’angle entre rue Nationale et le boulevard Auriol pour admirer le chat de C215 et les deux oeuvres de Shepard Farey. Cela remplit, tant de couleurs, tant de vie. Important de prendre ces choses simples et de se laisser traverser par elles. Direction l’église Notre Dame de la Gare puis les rues Patay, Cantagrel et des Grands Moulins. Passage obligé devant l’oeuvre de Vinie (que je rêve d’interviewer) et ReaOne. Je retrouve alors l’avenue de France.

Premier stop à Mathgoth. L’après-midi est tranquille; je retrouve Mathilde, fidèle au poste, prête à venir échanger sur l’exposition du moment. C’est un pionnier et pourtant il arrive toujours à se renouveler : Gérard Zlotykamien. En tout cas, ses éphémères trouvent leur place dans les méandres de l’Histoire, de la 2ème guerre mondiale, des atrocités qui ont eu lieu et de la folie dans laquelle des humains se sont plongés, laissés emprisonner, perdus. Le support utilisé, la toile de lin, offre un fond écru, doux, apportant à la fois une délicatesse, une préciosité et également un côté naturelle, vivant. Minimaliste parfois, tellement de la calligraphie japonaise, fantasmagorique souvent, faisant voyager notre esprit, me faisant me poser bon nombres de questions sans en chercher de réponse. L’installation va au delà des toiles puisque des sacs de jutes sont autant d’éphémères amassés les uns contre les autres, pour faire bloc, faire force; d’autres sur des valises, des sacs, posés sur un chariot, comme s’ils étaient en transit, en route pour un ailleurs mystérieux et incertain. Encore une fois, saisissant et remplit d’une âme torturée, d’un spleen sans équivalent.

Je descend la rue Hélène Brion puis tourne à droite sur la rue Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé. Un tournage de cinéma a lieu et les cars techniques obligent les automobilistes à prendre un autre itinéraire. Se rendre au LavoMatik c’est toujours synonyme d’un bon moment, déjà par la chaleur et la générosité du maitre de maison, puis par les découvertes artistiques qu’il propose. Un Murs Ouverts, de quoi se rincer l’oeil avec plus de 70 oeuvres de 70 artistes. Les murs sont pleins, les étagères également avec de superbes livres. Je me laisse aller à remplir un peu ma bibliothèque. Au programme de ce Murs Ouverts : Adey, Al Tatou, Alert, Anne-Laure Colmon, Atomist, Aurel le Panda, Barny, BLB, Boldy, Brat, Cap Phi, Charly Crank, Codex, Cosmos, Dem Dillon, Diane D, Don Matéo, Éc, Erudiorf, Espion, EvazesirGrégos, Hervé Coignoux, Homek, Inti Ansa, iZa Zaro, Jérome Mesnager, Jinks Kunst, Joko, Kekli, KLG, Ksy Boomkies, KTY, Laszlo, Le Cyklop, Lor K, Lou Hopop, M2Y, Mademoiselle Berthelot, Man Blue, ManyolyMarlène Ehrhard, MDEE Blend, MG La Bomba, Mickael Selassié, Mr Lolo, Natasha, Nathaly Hertwig, Not Me, Noty Aroz, Nubu, Obi Hood, Paella, Petite Poissone, Pierre Gregori, Polar Bear, RAF Urban, Rige, RNST, Robba, Roder, Romain Mug, S7TH Vixi, ScanR, Sébastien Lecca, SEBD Shadow 2, Seize Happywallmaker, SST Division, Stéphane MoscatoStoul, TKY, Zag, Zelda Bomba.

St Maur fait le mur – 26 février 2017

Nous avions prévu avec une amie d’aller à Disneyland en ce dimanche pour rentabiliser (encore et toujours) notre passeport annuel. Mais voilà, c’était un jour de restriction et nous n’avions pas le droit. Changement de plan. L’important derrière une journée à Disney, c’est de la passer ensemble. Alors nous avons fait évoluer le programme : balade à pied sur les bords de Marne, visite des lieux de son enfance (avec le fameux banc sur les quais),  pique-nique à la cool.

Egalement l’occasion d’aller voir l’exposition St Maur fait le mur, proposer par le Musée de St Maur. Curiosité quand même qu’une ville comme St Maur se mette au Street art. L’exposition collective est éclectique mais donne à voir un panorama de ce qui se fait aujourd’hui : du paper cut au lettrage, en passant par le pochoir, de la toile au support bois, en passant par des objets customisés. Vous pourrez donc voir sur les murs une vingtaine d’artistes : Alex TrémaAurel RubbishBust The DripCannibal lettersCOPE 2Crey 132Epsylon PointHenry HanghRLckJef AerosolJo Di BonaKESADIKOUKALevaletMax 132Mimi the ClownMosko (Gérard LAUX dit), Mister PeePAEllARaf Urban, SADA, SoklakStoulJacques VillegléVLP.

A voir jusqu’au 21 mai, villa Médicis – 5, rue Saint-Hilaire 94100 St Maur des Fossés.

Art Urbain Contemporain V – 12 février 2017

C’était il y a déjà deux mois. Je n’avais pas pris le temps de faire un article au sortir du Cabinet d’Amateur et j’avais envie de réparer cela. Une exposition collective dans cette galerie tout en finesse. Au programme de cet Art Urbain Contemporain V : Bault, Codex Urbanus, Nadège Dauvergne, Ender, Epi2mik, Philippe Hérard, Levalet, Florian Marco, Mosko, Moyoshi, Jordane Saget, Saint Oma, Tetar Max, Tristan des Limbes.

L’occasion aussi de revenir dans le passé et de vous offrir la possibilité de voir les différentes expositions du Cabinet d’Amateur depuis que j’y mets les pieds : Collective Street two – collective (juillet 2014) / Ardoises – Philippe Hérard (novembre 2014) / Vis-à-vis – collective (décembre 2014) / Terre Humide – Bault (janvier 2015) / Tétar Max (février 2015) / Art Urbain Contemporain III – collective (octobre 2015) / Du noir et du blanc – collective (janvier 2016) / Mythologie urbaine – Ender (mai 2016) / Noir & Blanc !  – collective (septembre 2016) / Cents toits – Philippe Hérard (octobre 2016).

J’apprécie beaucoup ce lieu et les artistes présenté.e.s. C’est un quartier en plus de Paris dans lequel j’aime bien me balader, boire un verre, aller au restaurant. Passer par la Cabinet d’Amateur c’est toujours un bon moment, un plaisir de discuter avec Patrick.

Entre Mathgoth et le LavoMatik – 4 février 2017

Une semaine déjà de passer depuis mon retour en Métropole. Pas le temps de m’ennuyer car dès le samedi matin j’enchaînais en participant à côté de Jeanne DEMOULIN au colloque du GIS à St Denis. Nous présentions une contribution concernant une recherche-action que nous avons menée sur Nanterre. Depuis lundi j’ai remis les pieds au travail, à la Régie de quartiers de Nanterre. Tri des mails, reprise en main des dossiers, réunion par ci, par là. Et en un battement d’ailes, en un passage d’étoile filante il est déjà samedi.

J’ai retrouvé les joies du bus, du RER B et A (le matin et inversement le soir), les petites fusées qui courent de partout à Châtelet les Halles. J’ai retrouvé les collègues, les pauses chocolat, les partenaires du quartier qui avaient tous en tête que je n’étais pas là en janvier. J’ai retrouvé le rythme, le froid (même si beaucoup m’ont dit que ce n’est rien par rapport au -10 d’il y a 15 jours), les murs de Paris, caramel macchiato. J’ai également retrouvé le chemin des galeries parisiennes du 13ème arrondissement. Je suis dans le bus 89, en approche de l’avenue de France. Je viens de passer devant l’IMA, Bercy, la BNF. Plus que quelques arrêts et je franchirai la porte de la première galerie.

Toujours le même circuit, jamais les mêmes expositions. Toujours le même plaisir de retrouver les galeristes, jamais les mêmes discussions. Je vous laisse découvrir tout cela.

Galerie Itinerrance – 15 octobre 2016

La galerie Itinerrance s’est exportée depuis quelques mois à proximité du LavoMatik. Un espace tout en longueur comme vous pouvez le voir. De quoi revoir des oeuvres d’artistes talentueux, qui étaient récemment exposés dans la galerie :

Une belle invitation également pour aller flâner dans les rues du XIIIème à la recherche des fresques réalisées par ces grands noms du Street art.

Exposition My realm – 15 octobre 2016

Explosif. Art à l’état brut. Ou tout bonnement du graffiti, authentique transposition de la rue dans une galerie. Cela peut sembler paradoxale et pourtant c’est avec simplicité que Cope2 a investi les murs de Mathgoth. Son travail est intense, coloré. Il porte en lui les fondements même de ce mouvement, de cet art de rue.

L’odeur du vernis flotte encore un peu dans l’air. Comme si l’artiste (et les galeristes) voulait nous faire prendre conscience que sans la rue son oeuvre n’est rien. Que sans l’énergie, sans le mouvement, son oeuvre n’est rien. Il faut parfois sortir du cadre, défaire les conventions pour créer et raconter pleinement qui l’on est.

Exposition Cent toits – 15 octobre 2016

Ahhhh Philippe. Quel plaisir que de te voir de nouveau sur les murs du Cabinet d’Amateur. Cela me ramène à la première fois où je t’ai vu. Même lieu, pour l’expo Ardoises. J’avais eu le droit à une mise en vie de certaines oeuvres, où tu retournais quelques plaques pour faire apparaitre une nouvelle histoire.  Je me souviens également fin 2014 de l’exposition Vis-à-vis. Puis en septembre 2015 d’une expo solo à la galerie Joël Knafo. Après cela, l’envie de t’interviewer. Et la chance de le faire en novembre 2015. Passer les portes de ton atelier. Dernier artiste interviewé, et depuis, personne n’est encore passé sur le grill.

Revenons dans le 11ème, rue de la Forge Royale. Patrick sort de sa cave au moment où nous entrons. Salutation du maître de maison. Puis découverte de cette exposition solo Cent toits. Après l’ardoise, c’est sur tôle métallique que Philippe oeuvre. Et quelle poésie encore. Les personnages sont mis en scène et tentent de trouver l’équilibre sur les toits. Cela réfléchit, cela pêche. Cela discute, cela se cache. La rouille, le grain de la tôle rend les scènes encore plus touchantes. Mon esprit se retrouve embarqué à écrire pour chacun des tableaux une histoire. Celui-ci est-il seul? est-il prêt à sauter? veut-il crier au dessus des nuages? Est-il en train d’observer la vie depuis son toit?

Bien envie un jour de le faire, d’écrire ses histoires et de les proposer à Philippe. A voir ce qu’il en dit… En tout cas, je vous invite très vivement à aller voir cette exposition (là jusqu’au 28 octobre).

Exposition MG La Bomba – 15 octobre 2016

Sortir des sentiers battus, se surprendre et surprendre les autres en leur montrant une part de soi en devenir, en faisant faire à l’autre une part du chemin sur lequel on chemine. Montrer ce dont on est capable aujourd’hui et laisser entrevoir ce dont on sera capable demain. Voilà ce que j’ai ressenti en regardant l’exposition solo de MG La Bomba au LavoMatik (jusqu’au 21 octobre)

Une force, une créativité énorme, une recherche constante pour pousser son art au delà. Voilà un artiste qui ose, qui se renouvelle, qui explore, qui nous met une belle claque. Je suis resté bouche bée devant la toile noire, mélangeant un beau travail sur la matière, sur l’imaginaire. Certaines toiles offrent une belle perspective, un jeu sur la 3D qui est bluffant.

Cela fait du bien de découvrir des choses nouvelles, d’être bousculé en allant voir l’univers d’un artiste, de voir l’évolution, les changements. J’attends avec intérêts la suite, ce que MG La Bomba fera demain, après-demain, dans la rue et sur les murs. J’espère un jour prochain pouvoir l’interviewer… Et pour les plus curieux, voilà ce qu’il a fait dans le passé : 17 avril 2015, Festival Rue des arts 15 mai 2014, 17 mai 2014 part 1 et part 2.

Exposition Deep Sea Angels – 11 octobre 2016

Profiter du ciel bleu et du soleil. Voilà ce que j’avais envie de faire. Mais voilà, hier cela n’était pas le cas. Ciel gris et pluie. Je n’avais pas envie de m’infliger les vêtements trempés, la fatigue liée au froid et risquer de tomber malade. Hier j’ai donc pris la décision, après consultation de la météo, de repousser d’une journée mon programme. Me voilà donc après un moment de retrouvailles avec un ami sur Châtelet en direction du 18ème, du métro Blanche, de la rue Tholozé. La lumière est belle dans cette fin de journée parisienne. Je monte doucement la butte. Je suis attiré du regard dans la rue Vernon mais je reviendrai voir ce qui se trame par là samedi. Affaire à suivre.

J’arrive à Akiza la galerie. Robinson est là. En maître des lieux, il m’explique l’expo du moment et le fait que dans la deuxième salle il y a un peu de tout. Il a besoin d’envoyer deux colis à la poste et me confit pour quelques minutes les clés de la galerie. Me voilà seul, parmi toutes ces oeuvres, savourant l’exposition solo de Yoko d’Holbachie. Cette artiste japonaise a déjà été exposée ici en novembre 2014. Son univers est saisissant, mystique, à la fois doux et inquiétant. Comme je l’ai dit à Robinson, j’ai envie de me rapprocher de l’une de ses bestioles, micro-déesses, pour lui faire une caresse ou un câlin mais j’ai également peur de me faire mordre.

L’ambiance est troublante. Des symboles magiques. Les personnages sont parfois dans un halo, entouré d’une aura. L’importance des yeux, multiples sur certains personnages, la force des regards, presque transperçant. Les iris sont subtilement différents. Entre être attiré et repoussé, me voilà à chercher parmi toutes les oeuvres celle qui me permettra de répondre à la fameuse question de Robinson : « et si tu pouvais partir en courant avec une oeuvre sous le bras, ce serait laquelle? ». Au moment où je l’ai vu, je savais que c’était celle là. Blanche. Douce. Envoûtante.

Le travail est précis, millimétré. Il arrive à tromper l’oeil parfois, rendant presque vivant les personnages, faisant l’illusion d’un mouvement, jouant sur la profondeur. Robinson me dit qu’il faut plusieurs mois à Yoko d’Holbachie pour créer un tableau. Les oeuvres exposées couvrent donc plusieurs années de création. Je vous invite vivement à profiter d’une fin de journée (ensoleillée si possible), à flâner à Montmartre et aller découvrir cette exposition. Elle est encore là jusqu’à samedi donc pressez vous !

1 dans le 13, 1 dans le 11 – 21 septembre 2016

Prendre du temps. Pour soi. Pour profiter des rayons de soleil de ce mercredi après-midi. Pour les autres. Pour discuter de la vie, du travail, du temps de trajet en transports publics chaque jour. Pour rire. Pour se faire du bien. Prendre du temps. Ne pas aller trop vite et pouvoir observer ce qui se passe sous nos yeux.

Deux étapes en cette rentrée de septembre. D’abord le LavoMatik qui a recouvert ses murs de plus de 70 artistes. Ce sont les Murs Ouverts n°16. De quoi donner le tournis tant les oeuvres sont différentes, tant les techniques, les supports changent. Toujours un plaisir de voir Ben et de regarder les livres que je n’ai pas encore dans ma bibliothèque perso.

Retour vers le métro. Passage devant Mathgoth où il me semble reconnaître Cope2 en train de travailler. Une superbe expo en perspective. Je prend la 14. Sors à Gare de Lyon et marche jusqu’au Cabinet d’Amateur. Une expo en « noir & blanc !« . Plusieurs artistes : Moyoshi, Florian Marko, Jordane Saget, Saint Oma, Smot, Tetar, David Veroone. Le détail et la finesse de certains traits. La simplicité de deux couleurs que tout réunit et tout oppose.

Voxx Romana and friends – 12 septembre 2016

Il est important pour moi de (re)prendre le chemin des expositions et de commencer par une valeur sûre : Akiza la galerie. Après un été à moitié francilien, à moitié rhonalpien, l’éloignement avec le Street art se fait sentir. Déjà 10 mois depuis la dernière interview. Je n’ai d’ailleurs pas rempli ma part du « contrat » car à la dernière question (qui retourne l’intervieweur en interviewé), Philippe Hérard m’avait demandé de lui faire à mon tour une dédicace. J’ai une idée très précise de ce que je veux lui faire mais n’ai pas pris le temps. Et, comme si un sort m’avait été jeté, je n’ai depuis pas fait d’interview. Pire encore celles et ceux avec qui j’avais des touches, il y a eu à chaque fois des reports, des agendas qui ne coïncidaient pas.

Voilà pourquoi aujourd’hui il fait briser ce cycle, sortir du cadre, forcer la chance et tout simplement revoir des amis. L’occasion en plus est belle puisque Robinson et Yoshii accueillent 5 artistes de Portland dont Voxx Romana. Je l’ai découvert lors de l’exposition STENCILiSMeS en mai. Je sors du boulot. RER A. CDG Etoile. Ligne 2. Descendre à Blanche. Remonter la rue Lepic puis Tholozé. Les quatre mecs de Portland sont déjà à l’oeuvre. Je me fais discret. Je rentres saluer Robinson. Le rythme semble soutenu. Les oeuvres présentées sont en partie celle de l’expo passée. Avec une dose en plus de Voxx Romana.

A l’extérieur, cela peint. Les pochoirs sont de sortie et l’odeur caractéristique des bombes de peinture arrive jusqu’à moi. L’anglais se fait entendre. Robinson est au four et au moulin. En plus, je lui rajoute du travail en achetant un t-shirt Alto Contraste et en récupérant un autre Noty & Aroz. Il assure autant auprès des artistes que des passants. J’aime toujours autant l’univers d’Adey, la force d’Akiza, la finesse d’Artiste Ouvrier, l’efficacité d’Eugene Barricade. Je vous laisse en image.

Exposition Le grand huit – 26 juin 2016

Mettez des artistes dans un grand hangar voué à être démoli, secouez les énergiquement pendant plusieurs semaines et vous obtiendrez une installation surprenante mêlant les univers, offrant un espace d’expression en 3 dimension. Voici en plusieurs morceaux ma visite de l’exposition Le Grand Huit.

C’était lors du passage de mes parents en région parisienne, fin juin. Comme ils avaient une voiture, c’était bien plus pratique pour atteindre la Réserve Malakoff, ce lieu inédit, terrain de jeux d’une cinquantaine d’artistes. J’avais commencé à voir des annonces sur Facebook, quelques plans, photos du processus de création.

Cela donnait envie d’y aller. Mais comme à chaque fois, j’évite de trop en voir. Je préfère arriver avec de la fraîcheur plutôt que d’avoir déjà tout vu. Surtout que là, il y a de quoi être surpris. Je connaissais la plupart des présent-e-s mais comment avaient-elles/ils investi les lieux, là était le grand point d’interrogation. 

3 expositions avant les vacances – 6 juillet 2016

C’est depuis Avignon (avec son festival) que je prends le temps d’écrire cet article. Il faut dire que le début du mois de juillet a été intense et qu’il y a eu peu de pause. Entre le travail, les transports, mes parents, ma fête de « non anniversaire » avec un repli stratégique à cause de la pluie, mon anniversaire, les dossiers à finaliser, la valise à faire. J’ai même cru ne pas pouvoir faire mon circuit traditionnel dans le XIIIème arrondissement avant les vacances et rater les expos. Enfin, c’était surtout prendre le temps. Ce que j’ai fait, mercredi 6 juillet. Une virée donc au LavoMatik, à Mathgoth et Itinerrance. Pour les nouvelles fresques j’y repasserai plus tard. En avant donc pour trois expositions solo de grande qualité !

Exposition Faces and colors – 17 juin 2016

Deux jours déjà que je suis arrivée dans la ville rose. J’ai laissé l’Ile de France, le travail, quelques soucis derrière moi. Histoire de prendre le large et de retrouver une amie. L’ambiance est mitigée, entre les nuages et le soleil, entre le foot et la fête de la musique, entre rester sous la couette et sillonner les rues de Toulouse. Heureusement dans le coeur, une énergie qui fait danser, qui faire sourire et virevolter.

Je poste sur Facebook un petit message. Par chance, une réaction. Thomas Mainardi m’annonce qu’il est exposé à la Galerie Next, 15 rue Croix Baragnon. Je profite donc de mon vendredi après-midi pour aller y faire un tour. Et là, c’est du deux en une. Deux artistes pour une galerie. Il y a des oeuvres de Thomas mais également de Flow. Deux techniques, deux traitements du portrait bien différents et pourtant une belle harmonie au sein de l’espace.  

3 expos dans le 11ème – 28 mai 2016

En avant pour une journée… sous la pluie. Oui, on a l’impression d’être déjà en automne. Mais pour contrecarrer le ciel gris et ne pas succomber à l’appel de la couette, nous sommes allés déjeuner sur Paris. Auciel, un restaurant sichuannais, avec une spécialité : la fondue à volonté. Un régal. L’idée était également d’être dans le 11ème arrondissement pour voir 3 expositions solo : Ender, Levalet et Popay. En avant, en évitant les gouttes, de la rue de la forge royale à la rue de Malte en passant par le boulevard Richard Lenoir. Suivez-moi !!!

1 + 3 = 13 – 25 mai 2016

16h45. Chemin du retour. Bifurcation prévue. Cascadeur – Ghost surfer dans les oreilles. RER A. je file en direction du 13ème arrondissement. Un trio de galeries avec quelques rayons de soleil de fin d’après-midi. 1 station puis quelques autres. Je modifie ma correspondance pour donner un peu d’insolite à mon trajet. Gare de Lyon. Métro ligne 14. Arrêt Bibliothèque François Mitterrand. Au programme : Itinerrance, Art&Craft et LavoMatik.

17h05 le changement se fait. Plus court qu’à Châtelet. Où vont tous ces gens, valises à la main pour certains, écharpes autour du cou pour certaines. C’était aujourd’hui l’unique fenêtre dans mon emploi du temps pour voir ce que ces 3 galeries présentent. Deux solos avec Maye et Stew, une collective avec le Murs ouverts n°14. Suivez moi et ouvrez grand les yeux !!

Exposition STENCILiSMeS – 23 mai 2016

Une technique est mise à l’honneur dans la nouvelle exposition collective à Akiza la Galerie : la découpe du pochoir. Précis, fin ou grossier, à plusieurs couches, sur porte de voiture, sur toile, 27 artistes nous montrent de quel cutter elles/ils se chauffent.

Pas facile de faire rentrer autant d’univers au même endroit et de donner du sens à l’ensemble. Sacré exercice pour composer et ne pas juxtaposer, pour donner à voir un artiste sans qu’elle/il ne fasse de l’ombre à un autre. Le tour de force est encore une fois réussi par Yoshii et Robinson. Je vous invite à présent à découvrir STENCILiSMeS (visible jusqu’au 26 juin).

FestiWALL part 2 – 22 mai 2016

J’irai braver la pluie pour découvrir le FestiWALL. Au delà d’avoir promis à l’équipe que je viendrai ce dimanche, j’ai follement envie de voir ce que les artistes ont fait tout au long des canaux. J’ai aperçu hier sur internet des photos et j’ai envie d’en être le témoin également. P’tit déj, préparation du sac à dos, de l’appareil photo, me voilà prêt. Bus n15, RER B. Je sors à la Chapelle et rejoins la Rotonde à Jaurès à pied sous mon parapluie.

10h05. Pas grand monde à l’extérieur. Il pleut toujours. Idem à l’intérieur. Une serveuse me dit que les organisateurs ne sont pas encore arrivés. Plutôt que d’attendre sans rien faire, je sors mon appareil photo et me lance sur les quais du Canal de l’Ourcq. Je remonte quai de Loire…

Exposition Bestiaires croisés – 17 mai 2016

Le rendez vous est noté dans mon agenda depuis plusieurs semaines : Chez Gustave, à partir de 17h, signé un certain Codex Urbanus. Est-ce pour boire un verre? Pour détourner mon regard de ce ciel gris qui n’en finit pas? Est-ce un pas de côté dans le tourbillon d’événements du mois de mai? Ou un peu de tout à la fois?

Quelle drôle de bête vais-je trouver? Dans quoi suis-je en train de m’embarquer? Un musée. Un artiste de rue qui est dans un musée. Un univers sur mur, sur-mesure, des toiles faites dans un murmure. Un musée qui sort de l’ordinaire, qui accrochent d’extraordinaires toiles. En avant pour l’exposition Bestiaires croisés !!! 

Exposition Abstract Graffiti – 12 mai 2016

Demain ou vous aurez loupé pour l’expo de KEF!art à Akiza la galerie. Un peu brutal comme début d’article mais je me dois de secouer le cocotier pour que vous courriez dans le 18ème avant que le week-end ne soit passé. Ce n’est pas la première fois qu’Akiza expose cet artiste (Inva8ion, Insectes et Arachnides) mais cette fois c’est en solo avec Abstract Graffiti.

KEF!art c’est abstrait. C’est une obsession. Une répétition de formes qui entourent et protègent, qui contournent et effraient. Un série de traits, de courbes, une palette de couleurs qui jouent en contraste avec le fond blanc ou noir. C’est un coquillage, un rêve, une fractale, un champ magnétique. Cela déborde parfois, sort du cadre, comme si l’invasion avait débuté, comme si le poison était rentré en contact avec le corps et se diffusait lentement. Cela reste parfois harmonieux, comme un mouvement au ralenti, une caresse.

Parler d’aujourd’hui ou parler d’après demain. L’enjeu est de taille car une nouvelle exposition se profile. La semaine prochaine Akiza la galerie fait dans le collectif et rassemblent des pochoiristes. Une technique du Street art qui mérite une exposition appelée STENCiLisMeS. Cela va d’Artiste Ouvrier à Docteur Bergman, de RNST à JPM,  en passant par Eugène Barricade et M-City. En tout, 27 artistes. Et pour vous donner un avant-goût quelques photos.

FestiWALL part 1 – 23 avril 2016

Samedi matin. Certains dorment encore. D’autres rentrent du travail. Moi je pars à la découverte des organisateurs du Festiwall qui se déroule le 20 et 21 mai dans le 19ème. Le rendez-vous est fixé depuis peu. L’idée est d’ouvrir la porte et vous montrer ce qui se trame sans trop en dire, juste de quoi attirer votre attention. Je ne connais pas personnellement mes interlocuteurs, je n’ai d’ailleurs pas préparer de questions pour cette rencontre. Envie de me laisser guider et de voir ce qu’ils ont à raconter.

Direction le QG du FestiWALL à Aubervilliers. De ce que je sais, c’est deux jours au bord du canal de l’Ourcq et canal St Denis, avec de quoi boire et manger, de quoi s’amuser et surtout 17 walls pour 17 artistes de Street art. Samedi et dimanche , ensoleillé de préférence, une base arrière au niveau de la Rotonde (métro Jaurès).

Urban Art Fair – 21 avril 2016

Les beaux jours sont là. J’ai l’impression que nous les attendions toutes et tous avec impatience. Les projets commencent à prendre d’assaut les espaces extérieurs. Ils fleurissent au rythme du printemps et remplissent mon agenda. Tant de choses à faire qu’il faut faire des choix, tout ne peut rentrer, rien ne sert de courir. Je préfère savourer ce que je fais plutôt que de survoler chaque chose.

D’ailleurs je me retrouve embarqué grâce à mes amis Yoshii et Robinson (d’Akiza la galerie) à l’Urban Art Fair. Etant galeristes, ils ont eu des places VIP pour cette foire exceptionnelle qui se déroule du au avril, aux Carreaux du Temple. Me voilà donc à accompagner Yoshii pour le pré-vernissage. Je suis ravi de pouvoir accéder à ce genre d’événement et de vous le faire partager. Même si globalement je crois avoir compris que la plupart des oeuvres proposées par les différentes galeries ne sont pas accessibles pour mes comptes en banque, cela reste un monde à découvrir, à comprendre.

Exposition Marion Peck – 9 avril 2016

Samedi. Jour de manif. La France se cherche un destin. En tout cas une partie aspire à mieux que ce qu’on lui propose aujourd’hui. Pour ma part ce sont des retrouvailles avec ma meilleure amie. Cela fait presque deux mois que l’on ne s’est pas vu. La météo est ambivalente et c’est l’hésitation entre prendre ou non le parapluie. Au programme de notre après-midi 2 galeries. De Bastille à Châtelet, 2 pauses, 2 univers singuliers. Je m’en vais vous conter la première : Marion Peck à la galerie Madga Danysz.

Exposition Akiza chez Akiza – 11 avril 2016

En voilà une bonne nouvelle : une exposition éponyme. Enfin Akiza remplit son antre par son propre univers et nous donne à voir 13 ans de travail, de recherche. Un chemin artistique, une aventure de vie entre la tortueuse question d’être plasticien ou graphiste, entre le fait d’être galeriste et artiste. Un choix aussi dans la diversité des supports, des tailles, du traitement de son sujet. Je suis plus que ravi d’avoir fait le choix ce soir de prendre la route su 18ème, de la rue Tholozé. A voir avant qu’il ne remplisse les murs par d’autres artistes, par d’autres thèmes (c’est â dire le 24 avril).