FestiWALL part 2 – 22 mai 2016

Street Art
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J’irai braver la pluie pour découvrir le FestiWALL. Au delà d’avoir promis à l’équipe que je viendrai ce dimanche, j’ai follement envie de voir ce que les artistes ont fait tout au long des canaux. J’ai aperçu hier sur internet des photos et j’ai envie d’en être le témoin également. P’tit déj, préparation du sac à dos, de l’appareil photo, me voilà prêt. Bus n15, RER B. Je sors à la Chapelle et rejoins la Rotonde à Jaurès à pied sous mon parapluie.

10h05. Pas grand monde à l’extérieur. Il pleut toujours. Idem à l’intérieur. Une serveuse me dit que les organisateurs ne sont pas encore arrivés. Plutôt que d’attendre sans rien faire, je sors mon appareil photo et me lance sur les quais du Canal de l’Ourcq. Je remonte quai de Loire…

Il y a plusieurs oeuvres mythologeniques de Noty & Aroz, dont une nouvelle Fleuz. Entre masque et mascarade, entre marvel et mystique, entre divin et folklore, ils métissent les personnages, les travestissent, les mélangent. Cela me rappelle leur expo à Akiza la galerie. Toctoc n’est pas sans reste et donne une voix aux animaux et à Pikachu. Faut-il les sauver? Faut-il signer une pétition? Une ribambelle d’artistes sont vers le Pavillon des Canaux : Tarek, Rays, Yarps et Bab. Les techniques sont différentes : pochoir, à la bombe. Tarek et Bab sont d’ailleurs en train de finir leur oeuvre.

Beaucoup de vélo. Il y a une opération spéciale Paris vélotour 2ème édition. Je tourne à gauche après la Cité internationale universitaire. Je prend le pont et prend tout de suite à droite. Les gens vont au marché. J’entends déjà les vendeurs. Il faut suivre les flèches bleues. JBC est à l’oeuvre. Il me demande de surveiller ses affaires pendant qu’il part acheter une bouteille d’eau. Son oeuvre est gigantesque. Le mur est loin d’être lisse. Quel courage !

Je suis encore un peu le canal de l’Ourcq. Des oeuvres d’Iza Zaro, ERS et Tea. Tourner avant de tomber dans le canal pour prendre celui de St Denis. Une écluse et quelques ponts plus loin il y a les oeuvres de Banga, Beerens, King Bobo, Crey 132 et Wire. Demi-tour. Je repasse devant JBC qui commence à mettre de la couleur. Stew qui est de l’autre côté du pilier du pont. Il est temps enfin de retourner à la Rotonde pour voir l’exposition et les Walls. En chemin je vois l’oeuvre de Romain Froquet.

Passage donc à la Rotonde. Les supports sont tous identiques au niveau du format mais tous différents quant à la surface. Tous les artistes qui ont créé l’ont fait sur un Wall et sur un mur au bord des canaux. Leur univers se retrouve. Les personnages également. Je croise une des organisatrices. Nous discutons. J’espère que nous pourrons prendre le temps après le FestiWALL pour faire quelques interviews et en découvrir davantage.

13h45, déjeuner au 25e est. Puis je reprends le quai de Loire. Je m’éloigne du canal pour aller rue de l’Ourcq. C’est la Street de DaCruz. Malgré la pluie qui revient, il y a de quoi illuminer la rue. Je me faufile jusqu’à la rue Germaine Tailleferre. Là c’est le territoire pour le Ourcq Living Colors.De quoi faire quelques photos (par ici).

Je reviens par l’autre côté du canal, ce qui me permet de prendre correctement la photo de l’oeuvre de Stew. Je prends des nouvelles de JBC. 16h, rendez-vous pour un cinéma, quai de Seine. De quoi passer une bonne fin d’après-midi. Quoi que le film était pas terrible. Il faudra que je revienne voir l’oeuvre de JBC, quand les beaux jours seront revenus. Il faudra que je retourne voir mes amis de The Wall galerie, bientôt.



Voici une partie des Walls créés pour l’occasion qui étaient exposés à la Rotonde.