Exposition Frères d’art – 1er octobre 2019

Je reprends l’envie / le temps d’écrire dans mon blog.
Je n’ai jamais cessé d’y penser / de vouloir continuer.
La vie a mis des obstacles / des réjouissances sur mon chemin.
Il a fallu prendre de la distance / du temps pour mieux revenir aujourd’hui.
M’accorder aussi que je ne dois pas produire / que j’ai à me faire plaisir.

Voilà donc un article qui aurait du sortir en octobre 2019 et qui était resté à l’état de brouillon pendant tous ces mois. Le reprendre, c’est accepter que tout ne s’est pas passé de façon linéaire. Le travailler, c’est reconnaitre que l’univers des Frères d’art m’a plu, m’a touché et qu’il mérite vraiment d’être partagés. Le publier, c’est réaliser qu’il est important de ne pas le mettre aux oubliettes.

C’est au LavoMatik que j’ai eu la chance de découvrir leurs oeuvres. Intenses et subtiles, colorées et poétiques. J’ai été hypnotisé par le regard de cette fille. Elle me disait tant de choses, elle pointait vers moi toute son humanité. Le choix des supports avec du bois, de la taule est très pertinent et vient sublimer les personnages. Comme si elles/ils étaient en mouvement, comme s’il y avait une histoire cachée à découvrir, comme si les œuvres avaient passé l’épreuve du temps.  Le travail des Frères d’art est également intéressant car ils utilisent le relief, la 3D. Cela crée une profondeur dans certaines œuvres et leur permet de sortir du cadre, d’aller au delà. Cela vient appuyer encore plus la vitalité des personnes.

Peut-être qu’ils referont leur apparition au LavoMatik un de ces jours. Je l’espère. En tout cas, vous pouvez en profiter par ici.

Exposition Cartons – 1 octobre 2019

Que le temps passe vite… Pas facile pour moi en ce moment de prendre le temps pour aller voir les expositions présentées ici et là, de trouver l’énergie pour ressortir de la maison et aller sur Paris. Il y a déjà deux mois, nous faisions quand même un petit tour des galeries du 13ème arrondissements. Au programme MathGoth et le LavoMatik.

Première arrêt, 34 rue Hélène Brion. Mathilde est là pour nous accueillir et présenter cette exposition collective autour du carton. Du beau monde sur les murs et des oeuvres très intéressantes faisant la part belle au support : Belin, Herakut, Icy&Sot, Jace, Jef Aérosol, Jorge Rodriguez-Gerada, Julio Anaya Cabanding, Laurence Vallières et Speedy Graphito.

Jef Aérosol s’amuse avec son autoportrait en diptyque et nous offre des portraits féminins avec une belle énergie. Entre noir, blanc et rouge. Cela me replonge dans son univers et me rappelle l’exposition Synergie en 2015 avec le photographe Lee Jeefries.

Jorge Rodriguez-Gerada tout en douceur. Le regard si subtil, si vivant. En 2015 j’avais eu la chance de voir l’exposition L’éternel instant présent. Le travail de cet artiste sur les yeux est tout simplement magnifique.

Jace met son gouzou en scène et profite pleinement du support pour le détourner. Espiègle ou impertinent, le gouzou s’est y faire. Ce n’est pas la première fois qu’il se retrouve sur les murs de la galerie : avec l’exposition DiptiQ en 2014, Clichés en 2015, Je t’aime, un peu, beaucoup… Gouzou en 2017, Jace en 2018.