Passer la porte, je me suis retrouvé ailleurs. Accueilli par un paysage étrange, presque tropicale mais surtout deux roulottes habitées, au milieu desquelles je dois me frayer un chemin pour entrer. J’adore être plongé dans un univers artistique grâce à ce genre d’installation. Cela ne laisse pas le choix que de s’abandonner et ouvrir grand ses yeux, que de croire en cet ailleurs et accepter la surprise.
Les toiles sont imposantes de par leur taille et la puissance de la couleur choisie pour les fonds. Une unité dans laquelle est mis en scène une personne ou deux, dans laquelle s’ouvre une imbrication de mondes. Car c’est dans le détail que se cache non pas le diable mais la finesse du travail de Maye. La vue globale de l’oeuvre est déjà magnifique, un mouvement, une grâce, un tourbillon onirique. Mais lorsque l’on regarde de plus près, que l’on se penche sur la toile, que l’on cherche à la parcourir précisément les corps ou les objets, il apparaît alors une magie, une surprenante vie, une mise en abîme. Etes vous prêt.e.s à plonger vous aussi?
Avec cette exposition, nous partons en voyage sur les traces d’un peuple nomade, dans un folklore qui est emprunt de poésie, de chants, de danse. La roue tourne. Le temps passe. Les choses évoluent malgré soi, avec soi, contre soi, en bien ou en mal, avec toutes les nuances. Cette roue apporte parfois fortune, chance. Elle est liée au hasard, aux caprices de la vie. Rien d’étonnant que dans plusieurs toiles un jeu de cartes s’échappent, que des personnages soient tatoués avec des symboles étranges, mystiques.
Je vois les spectateurs stupéfaits par tant de précision, échangeant sur leur ressenti, imaginant le travail de l’artiste. Ils s’approchent et s’éloignent, prennent le temps, toile après toile. Certains initiés donnent quelques clés de lecture, font remarquer un détail. Une personne arrive, c’est l’artiste. Il annonce que d’ici 10 minutes, il viendra faire une présentation. Hélas je dois y aller. Je prend quand même contact avec lui, qui sait, j’aurais peut-être la chance de l’interviewer prochainement. A voir à la Galerie Itinerrance jusqu’au 7 juillet.
Voici une galerie de photos supplémentaires pour vous faire découvrir d’autres détails. Et pour les curieuses et curieux, retour sur la journée du 25 mai 2016 avec la précédente exposition de Maye.
Exposition La roue tourne – 2 juin 2018
Étiquettes : Itinerrance, Street Art
Passer la porte, je me suis retrouvé ailleurs. Accueilli par un paysage étrange, presque tropicale mais surtout deux roulottes habitées, au milieu desquelles je dois me frayer un chemin pour entrer. J’adore être plongé dans un univers artistique grâce à ce genre d’installation. Cela ne laisse pas le choix que de s’abandonner et ouvrir grand ses yeux, que de croire en cet ailleurs et accepter la surprise.
Les toiles sont imposantes de par leur taille et la puissance de la couleur choisie pour les fonds. Une unité dans laquelle est mis en scène une personne ou deux, dans laquelle s’ouvre une imbrication de mondes. Car c’est dans le détail que se cache non pas le diable mais la finesse du travail de Maye. La vue globale de l’oeuvre est déjà magnifique, un mouvement, une grâce, un tourbillon onirique. Mais lorsque l’on regarde de plus près, que l’on se penche sur la toile, que l’on cherche à la parcourir précisément les corps ou les objets, il apparaît alors une magie, une surprenante vie, une mise en abîme. Etes vous prêt.e.s à plonger vous aussi?
Avec cette exposition, nous partons en voyage sur les traces d’un peuple nomade, dans un folklore qui est emprunt de poésie, de chants, de danse. La roue tourne. Le temps passe. Les choses évoluent malgré soi, avec soi, contre soi, en bien ou en mal, avec toutes les nuances. Cette roue apporte parfois fortune, chance. Elle est liée au hasard, aux caprices de la vie. Rien d’étonnant que dans plusieurs toiles un jeu de cartes s’échappent, que des personnages soient tatoués avec des symboles étranges, mystiques.
Je vois les spectateurs stupéfaits par tant de précision, échangeant sur leur ressenti, imaginant le travail de l’artiste. Ils s’approchent et s’éloignent, prennent le temps, toile après toile. Certains initiés donnent quelques clés de lecture, font remarquer un détail. Une personne arrive, c’est l’artiste. Il annonce que d’ici 10 minutes, il viendra faire une présentation. Hélas je dois y aller. Je prend quand même contact avec lui, qui sait, j’aurais peut-être la chance de l’interviewer prochainement. A voir à la Galerie Itinerrance jusqu’au 7 juillet.
Voici une galerie de photos supplémentaires pour vous faire découvrir d’autres détails. Et pour les curieuses et curieux, retour sur la journée du 25 mai 2016 avec la précédente exposition de Maye.
EnregistrerEnregistrer
EnregistrerEnregistrer
EnregistrerEnregistrer
EnregistrerEnregistrer
EnregistrerEnregistrer