4 expos dans le 13ème – 23 novembre 2017

Cela faisait très longtemps que je n’avais pas pris le temps. Pour faire ce qui me plaît. Pour flâner sur Paris. Pour ne pas faire pour quelqu’un d’autre mais bien pour moi. Pour aller voir du Street art. Et partager cela avec vous. J’ai donc posé une journée de récupération en plein milieu de ma semaine. Je vous emmène voir 4 expositions dans le 13ème autour de la BNF, entre la rue Hélène Brion et le boulevard du Général Jean Simon. 

Mathgoth : Exposition de Case Maclaim – jusqu’au 2 décembre. Un univers presque photographique, où le regard se perd, embarqué par la lumière, par les ombres. Une multitude de choses à voir, à observer. Un jeu tant dans la profondeur du champ, que dans les détails. Une douceur. Des couleurs vives, intenses. Des scènes de vie touchantes, comme si nous étions là, avec eux, à cet instant précis. Que nous racontent ses oeuvres? Que disent-elles de nous?

GCA Gallery : Exposition The beauty of brutalism d’Etnik – jusqu’au 9 décembre. Graphique, lettrage, cubes, géométrie et symbole. Les couleurs sont de sortie et sont autant de lignes pour parcourir les oeuvres. Elles s’en mêlent, s’entremêlent. Elles sont douces, courbes, rondes parfois. Elles sont arrêtes, cubes, tranchantes d’autres fois. La 3 dimension perd le regard dans la complexité des formes. A se demander si la toile n’aurait pas pu être accrochée à l’envers.

Itinerrance : Exposition Between walls de Seth – jusqu’au 9 décembre. Ludique et poétique, voilà que l’artiste investit la galerie et met en scène ses oeuvres. Il faut déjà rentré dans cette porte colorée pour accéder à l’exposition. Entre les rêves, l’esprit a envie de jouer. Que se passe-t-il de l’autre côté du miroir? Où est la frontière entre le réel et l’imaginaire? A l’intérieur de notre esprit qui y’a-t-il? Un monde? Un passage? Un chemin? Des méandres, des folies, des arc-en-ciel, des ailleurs?

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LavoMatik : Exposition de Docteur Bergman – jusqu’au 2 décembre. J’avais découvert son univers à Akiza la galerie. Sombre. Au coeur du cinéma. Avec une telle intensité. Un choix dans la découpe du pochoir qui sublime l’image. Une image qui nous fait replonger dans un film, dans une scène culte. Mais également deux autres facettes de l’artiste via un volet Urbex et un autre animal. D’ailleurs cette dernière est hypnotique, l’oiseau étant rempli de multiples symboles, de dessins embrouillés. Embarquant au loin, dans les limbes, dans les heures tardives.

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