Exposition Libertad – 19 avril 2018

Prendre une journée de repos, dans le tumulte du mois d’avril, de les préparatifs de bon nombre d’événements à venir au travail (Ecozone, Fête du parc André Malraux), cela fait du bien. Passer cette journée avec des amies et aller se balader sur Paris, c’est encore mieux. Voilà où je vous emmène aujourd’hui, le 13ème arrondissement. J’avais délaissé depuis trop longtemps ce quartier, les coins et recoins de la Butte aux cailles que j’adore, les galeries de Street art du 13ème arrondissement à proximité des Frigos. Je vais particulièrement m’intéresser à une expo à la galerie Mathgoth mais je vous laisse apprécier dans cette galerie de photos les oeuvres de la rue des 5 diamants, passage Barault ou encore rue Buot.

Allons donc rue Hélène Brion, voir si Mathilde est là et ce que Mademoiselle Maurice nous propose…

Pour encore quelques jours, je vous conseille – non, je vous invite, je vous pousse, je vous exhorte à aller voir l’exposition Libertad. J’ai vu le travail de cette artiste pour la première fois au Festival La voie est libre à Montreuil (Part 1 et Part 2). Elle oeuvrait avec Maksim Lopez, artiste, tatoueur. Ils mélangeaient savamment leur deux univers. Lui, calligraphie, abstrait, noir et blanc ; elle, origami, des oiseaux, très coloré. J’étais fasciné par leur travail respectif et l’alchimie qu’ils arrivaient à créer ensemble. Par la suite, je l’ai revu en avril 2016 à la galerie Mathgoth pour une exposition solo : Rainbow Mutant Nation. Puis dans une exposition collective Le grand huit à Malakoff où elle avait réalisé une installation aérienne, tout en délicatesse. Enfin la dernière fois que j’ai vu son travail c’était pour l’Urban Art Fair 2017, sur le stand de Mathgoth.

La poésie de ses collages, la force de ses noirs, la subtilité de ce jeux de lumière, de couleurs, je suis encore sous le charme. Me voilà attiré par certaines toiles, par l’énergie qui s’en dégage, par la fragilité parfois. En regardant les détails, je vois les chemins de ces oiseaux comme autant de porte vers la liberté, vers l’infini et l’au-delà. Les cercles comme autant de planètes d’où jaillissent des faisceaux, des lueurs. Une part de magie  également au niveau de l’installation présente à l’intérieur de la galerie. Les poissons franchissent les portes de la cage. Peut-être que l’extérieur n’est pas plus sûr que l’intérieur mais en tout cas ils peuvent choisir, ils peuvent espérer, ils ne dépendront pas d’une main pour les nourrir, ils sont LIBRES.

J’apprécie énormément le travail de Mademoiselle Maurice. Il est hypnotique notamment dans les oeuvres avec la couleur doré. J’étais comme aspiré, attiré dans l’oeuvre. Il transcende le spectre des couleurs pour les révéler, les sublimer. Le ton sur ton dans les oeuvres en noir rend le travail du photographe très compliqué. Pas simple pour vous montrer la bonne couleur et la subtilité des origamis. J’espère un jour pouvoir l’interviewer pour comprendre davantage ce qui l’anime, pour ouvrir une fenêtre sur son univers. Vous l’aurez compris une exposition à ne pas rater, jusqu’au 12 mai à Mathgoth. Pour celles et ceux qui en voudraient plus, voici une galerie avec quelques photos supplémentaires.


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