3 expositions en 1 balade – 18 octobre 2014

3 en 1, cela fait télé shopping. Sauf que pour le coup, je n’ai rien à vous vendre et je n’ai aucun intérêt en nature pour chaque personne passée dans ces 3 lieux. Juste le plaisir de vous faire découvrir 3 galeries de Street art que j’apprécie tant par la qualité des artistes proposés, de l’approche complètement différentes de les mettre en avant, que par les espaces dévolus pour l’exposition.

3 en 1 effectivement car elles sont à 500 mètres l’une de l’autre. Et tout cela facilement accessible : vous pouvez soit sortir à Bibliothèque François Mitterrand, faire un tour par les Frigos, aller d’abord à la galerie Itinerrance,  chasser ensuite quelques Gouzous avant d’entrer dans la galerie Mathgoth puis passer à côté du tram pour finir au Lavo Matik, soit sortir à Avenue de France et le faire dans le sens inverse.

3 en 1 qui m’a permis de profiter pleinement du soleil de ce samedi après midi. Voilà en détails les galeries et les artistes exposés, profitez bien de cette offre culturelle !

Itinerrance, 7 bis rue René Goscinny. Après quelques mois sans activités, voilà la galerie de Mehdi Ben Cheikh, qui ouvrent ses portes. Connu pour faire vivre intensément le Street art dans le XIIIème, Mehdi Ben Cheikh est à l’initiative des grandes fresques en lien avec la mairie d’arrondissement (Shepard Fairey, C215, Jana & Js, Inti entre autres), du projet Tour 13. Il a depuis peu réalisé un nouveau projet (de dingue) Djerbahood. A voir quand je vais pouvoir prendre des vacances pour y aller !! Revenons à l’exposition : c’est Btoy qui est mise à l’honneur. Sous ce nom se cache Andrea Michaelsson, une artiste espagnole. Son travail est remarquable, ses toiles magnifiques. Les yeux, les couleurs, tout sublime ces héroïnes. A découvrir jusqu’au 15 novembre 2014.

Mathgoth, 34 rue Hélène Brion. Cette galerie a de la verdure en son coeur. Ce puit de lumière et de vie permet de briser la géométrie de la salle. Fantômes, spectres, visages difformes, souvenirs de l’au-delà, les oeuvres de Gérard Zlotykamien sont comme suspendu dans les airs. Elles se confondent presque avec les murs blancs, voire elles semblent incrustées. Il est question de forme, d’évocation, tantôt inquiétante, tantôt rassurante. Cela fait plus depuis 1963 que l’artiste peint ces êtres éphémères, entre ici et ailleurs, à la porte des limbes. A voir jusqu’au 31 octobre 2014.

Lavo Matik, 20 boulevard du Général Jean Simon. Avant de partir, Nemi a envahi le sol devant la galerie et y a dessiné un poisson. Cependant ce n’est plus lui qui est mis en avant. Aujourd’hui c’est Réa One. Des courbes se multiplient, créant ainsi un monde fantastique, onirique. Les supports choisis mettent encore plus en valeur les oeuvres. Je n’ai pas encore pu craquer pour acheter une oeuvre alors je m’en suis remis à acheter des livres. Passage en caisse, avec un homme super sympathique. On discute, on parle de Vinie et je n’ai pas tilté pas tout de suite. En partant pour rejoindre le métro ligne 14, je réalise que j’étais en train de parler à l’artiste. Peut être qu’un jour j’aurais la chance de l’interviewer. A partager avec vos ami(e)s jusqu’au 31 octobre.