Aérosol Part 5 – 2 septembre 2017

Le temps passe et les semaines ne se ressemblent pas. Bientôt la rentrée. Le dernier week-end avant la reprise pour les enfants. De quoi chercher les meilleurs bons plans pour sortir en famille, découvrir un lieu et s’amuser. Et en ce moment, la presse est unanime, c’est à l’Aérosol qu’il faut venir. En ce samedi après-midi, le public est au rendez-vous. Familial. Très éclectique. En arrivant sur le quai, les tables et les chaises sont de sortie. Les bombes également. Petits et grands s’amusent à peindre sur le sol.

Cela fait déjà la quatrième fois que je viens ici (Part 0, Part 1, Part 2, Part 3). J’ai pu voir des artistes en pleine création, observer un entraînement de roller, interviewer plusieurs visiteurs. D’ailleurs, il y a quelques jours, j’ai mis en ligne l’interview des Paris Rollergirls, histoire de vous faire découvrir le Roller Derby. J’estime vraiment que c’est sur la longueur que l’on peut raconter une aventure, que l’on peut rendre contre de ce qui se passe, en tout cas donner à voir une partie de la vie du lieu. Aujourd’hui, il y a la cerise sur le gâteau. Seriez-vous suffisamment curieux pour lire l’article en entier et découvrir de quoi il en retourne ???

Aérosol Part 4 – Interview Paris Rollergirls

Retour en arrière. Nous sommes le 19 août. Je passes une bonne partie de mon après-midi à l’Aérosol. J’ai fait déjà plusieurs passages sur le quai. Les gens vont et viennent, certains avec une bombe à la main. D’autres en roller filent à toute vitesse. Je me suis lancé à interroger les visiteurs pour recueillir leur avis sur le lieu. J’espère pouvoir interviewer David Benhamou, l’un des organisateurs de ce lieu. Et puis en entrant dans le bâtiment, je vois la fin de l’entrainement avec les Paris Rollergirls. Gagné par une certaine énergie, je me permets de les aborder pour savoir si cela les tente de répondre à quelques questions. Elle me dit que cela peut le faire et m’amène vers une deuxième femme, responsable de la com dans l’association. Ok pour elles. Elles plient leur affaire, descendent de leurs patins et le rdv est pris dans 20 minutes vers le bar.

Voici donc à lire l’interview de deux Paris Rollergirls, à la découverte d’un sport pour ma part méconnu le Roller Derby. En face de moi Bitch’Plz et Atomic Blondie. Bonne lecture ! 

PS : * Pour découvrir les Paris Rollergirls : site internet / instagram / twitter / facebook *

Aérosol Part 3 – 26 août 2017

Bientôt la fin du mois d’août.
Bientôt la reprise du travail après une semaine de congés.
Bientôt aurons nous la chance de vivre un été indien et récupérer un peu de luminosité dans nos journées franciliennes.
Bientôt la rentrée des classes, synonyme pour certains de retour face aux élèves, pour d’autres de « je-vais-enfin-refiler-mes-gamins-à-quelqu’un ».
Bientôt l’Aérosol offrira un peu plus que du roller, du skate, du graffiti, du Street art, des Food trucks, des DJs Set.
Et bientôt vous irez voir tout ça !!!

Aérosol Part 2 – 23 août 2017

Les jours passent et ne se ressemblent pas. Me voilà en congés depuis hier. L’occasion de souffler un peu, de prendre du recul par rapport au boulot et surtout de prendre du temps pour retranscrire les trois interviews que j’ai faites samedi. Pas simple que d’écouter un enregistrement et taper en même temps. Cela demande de la concentration et de revenir une fois, deux fois en arrière, ré-écouter les mêmes paroles. Mais bon, maintenant je commence à avoir l’habitude, à avoir un bon rythme. J’ai donc eu le temps entre mardi et mercredi matin de faire l’interview des Paris Rollergirs, de David Benhamou et Kévin Ringeval. Reste maintenant à ces mesdames du Roller Derby et à ces messieurs de l’Aérosol de relire, de corriger et de valider. A suivre donc.

Pour ma part, j’avais prévu de retourner arpenter le quai de l’Aérosol, voir ce qui avait été fait pendant le week-end, pour être sûr que je n’allais rien rater et puis prendre du bon temps là-bas, assis sur une chaise bleue, une bière à la main. Retour donc en terre connue, car cela fait déjà deux virées que je fais ici (voir Part 0 et Part 1). J’ai changé de technique d’approche. L’heure n’était pas vraiment propice à prendre une AutoLib. Me voilà donc en RER B, puis E afin de rejoindre la station de Rosa Parks. En moins d’une heure j’y suis. Effectivement la station est toute proche de l’Aérosol. La sécurité accueille cette après-midi dès le portail. Le sourire est là. J’ai déjà sorti mon appareil photo, histoire de tout prendre en photo, les moindres détails. Laissez vous embarquer !

Aérosol Part 1 – 19 août 2017

Voici la première partie de mon reportage sur l’Aérosol. Le tour (et plus) que j’ai fait avec Malory le 10 août était, pour ainsi dire, pour prendre la température. Je ne sais pas si je pourrais interviewer David BENHAMOU aujourd’hui mais quoi qu’il en soit, il est plus que nécessaire d’aller voir ce qui se trame là-bas. D’autant plus que depuis la dernière fois, de nombreuses oeuvres ont dû voir le jour et ont dû recouvrir les anciennes. La vitalité de ce genre de lieu tient aux organisateurs dans leur façon de concevoir l’espace et de l’animer mais également aux artistes qui y font des oeuvres et aux publics qui viennent le faire vivre.

Pour ne pas perdre trop de temps en transport, je décide de prendre une AutoLib d’Aulnay-sous-Bois à Paris. C’est parfois un bon plan car depuis la banlieue je peux bénéficier de 60 minutes de conduite offerte si je ramène le véhicule dans certaines stations parisiennes. Je décide donc de m’arrêter vers le canal Saint-Martin, histoire de passer devant le Point Ephémère et y faire quelques photos. Cela fait un moment que je ne suis pas passé par là, mes balades me manquent…

Je passe ensuite vers Jaurès, devant le Jardin d’Eole et par la rue d’Aubervilliers. A l’angle avec la rue Riquet, la pluie fait son apparition. Intéressant de voir comment ces murs ont vécu. Il y a eu, il y a plusieurs mois, un projet en l’hommage de Rosa Parks, la « mère du mouvement des droits civiques » aux Etats-Unis. Quelques oeuvres sont toujours là. Certaines sont recouvertes de tags. A découvrir par ici, dans cette galerie de photos. Je remonte la rue jusqu’au bout, traverse sous les voies de RER. Je rejoins l’Aérosol. Qu’est-il arrivé depuis la dernière fois où je suis venu ? Venez avec moi…

Aérosol Part 0 – 10 août 2017

Journée de télétravail. Ce qui signifie : rester dormir un peu plus, prendre le temps pour bien déjeuner, travailler depuis la table du salon sur mon ordinateur et avec mes documents ramenés de la Régie. Cela me fait économiser du temps de transports (travaux sur le RER A) et rallonger mes nuits. Un vrai bonheur. Pas simple encore aujourd’hui que de parler de qualité de vie au travail, de trouver une organisation qui prenne en compte la pénibilité des trajets. Pas simple non plus la notion de télétravail qui fait une part immense à la confiance entre le salarié et le n+1 dans la réalisation du travail.

Rendez-vous sur le quai avec une amie (dont il faut impérativement que vous découvriez le groupe de musique Les Akouphènes), métro Marcadet Poissonniers. Nous sortons à l’air libre. Direction rue Ordener puis Riquet. Petit « gauche-droite » pour arriver rue de l’Evangile. Depuis plusieurs jours sur Facebook j’ai vu circuler des photos d’un nouveau lieu de Street art, Graffiti. Une friche dans le 18ème. Il faut dire que la communauté de passionné.e.s, de photographes, d’artistes avec laquelle je suis connecté a vite fait que de faire le lien. A découvrir par ici…

Exposition Codex en eaux fantastiques – 2 juin 2017

Je pars discrètement du boulot, échappant ainsi à une réunion. La journée a été chargée en travail, je ne l’ai pas vue passer pour ainsi dire. Direction l’aquarium de Paris pour une, attention au titre, « visite privée de l’exposition Codex en eaux fantastiques ». Je pense bien sûr ne pas être le seul pour ce moment privé mais en tout cas ravi d’y assister. C’est la première fois que je vais découvrir ce lieu, mais il est vrai que pour une ville qui n’est pas au bord de la mer ou de l’océan, j’ai toujours du mal à comprendre ce qu’un aquarium fait là.

18:30 je prends le RER A, Nanterre préfecture. Changement à Charles de Gaule étoile pour la ligne 6. Me voilà en face de la Dame de fer. Impressionnante quand même. Il faut descendre les marches du Trocadéro. Aller sur la droite. Un DJ set est installé devant l’aquarium mais c’est une autre soirée… Il faut montrer l’intérieur de son sac et se faire palper. Puis montrer l’invit pour accéder au Graal dirait Codex. Il y a du monde. Je prends mon temps, flânant dans l’aquarium avec une coupe de champagne à la main. Êtes vous prêts à me suivre. Si oui, je vous laisse cliquer pour découvrir en détail cette exposition. 

Exposition Rehab 2 – 17 juin 2017

Quand deux bloggeurs passionnés se rencontrent, cela crée forcément une belle après-midi Street art. Forcément je ne sais pas mais là, je pense que l’énergie et la personnalité de Miss Acacia s’accordent bien avec les miennes. Revenons tranquillement en arrière pour raconter la genèse de cette virée dans le 13ème.

Sans remonter trop loin, nous avons depuis plusieurs mois eu l’occasion d’échanger sur Facebook, partageant nos articles, se suivant parfois sur une expo (l’un publiant avant l’autre), interviewant les mêmes artistes. J’apprécie beaucoup son regard sur le Street art, son angle éditorial, la manière dont elle parle et partage sa passion. Nous nous suivons sur instagram, et à plusieurs reprises nous nous sommes rendus compte que nous étions au même endroit au même moment, publiant une fois en direct. Le virtuel est devenu réel plus d’une fois et cela a toujours été un plaisir que de discuter ensemble.

Récemment, dans un moment de doute, de course poursuite derrière le temps, je lui ai écrit pour savoir comment elle faisait, comprendre comment elle sélectionnait les lieux où elle se rendait pour écrire un article, comment elle organisait son temps entre le pro et le perso. Car comme moi, son blog de Street art est un à-côté, une passion qui l’embarque au delà du métro-boulot-dodo pour rajouter certains jours quelques détours avec des pochoiristes, quelques rencontres de muralistes, quelques expos collectives. Car je voulais savoir comment ne pas passer son temps à courir d’une galerie à l’autre, de ne pas se fatiguer et être dévoré par cette passion. Nous avons commencé à discuter puis rapidement nous nous sommes dit qu’il faudrait se voir.

Elle est en transition, en cours d’installation sur Lyon. Tiens une autre connexion. Entre deux aller-retour dans la capitale des Gaules, nous avons fixé un rende-vous ce samedi 17 juin. Au début sans savoir où nous irons. Mais quoi de mieux pour nous réunir qu’une exposition de Street art. Benoît Maitre du LavoMatik m’avait parlé mercredi de ce projet Rehab 2 dans un bâtiment de la Cité Universitaire. Avant que le bâtiment ne soit réhabilité, il a été investit par une centaine d’artistes, avec aux manettes Bitume et l’artiste Kesadi. La proposition a emballé Cécile. Rdv donc à 13:30, devant l’entrée. 

Expos dans le 13ème – 14 juin 2017

Mercredi. Jour le plus chaud de la semaine. De quoi faire au boulot, à tel point que je dois  emmener quelques bricoles à la maison. En ce moment, un projet prend de la place; il s’agit de la création au sein de la Régie d’une boite à don. Je suis secondé par une stagiaire et cela permet de tenir le cap et d’avancer. De 14h à 17h c’était un tout autre sujet: création de bombes de graines au centre social avec des habitant.e.s. Une équipe réduite certes mais plus que motivée par l’idée de Green guerilla et de refleurir le quartier. Nous créons nos bombes, mettons les mains dans l’argile et la terre puis partons sillonner le quartier, jetant ici ou là nos bombes.

L’heure de fin approche. Heureux de notre mission plus que remplie et l’envie déjà de recommencer. Je récupère mes affaires. Direction le 13ème arrondissement. Evidemment que c’est pour du street art. Evidemment qu’il y aura du Murs Ouverts. Mais là ce n’est plus trois galeries mais cinq que je vais voir. Elles poussent et se regroupent vers le tramway. Je fais donc un crochet, par la ligne 14 et la station Bibliothèque François Mitterrand. Allons voir ce que nous réserve ces galeries.

Exposition Entre deux – 4 mai 2017

Une matinée entre soleil et pluie. Mais avec un superbe moment quand même : ce midi nous nous sommes retrouvés avec les collègues pour fêter deux anniversaires. De quoi se réjouir, partager, rire aux éclats. J’enchaîne avec ma deuxième partie de journée. Direction l’école des Gobelins à Paris pour une exposition de Street Art. Je prends une auto Lib pour faire le trajet entre Nanterre et Paris. Je me retrouve à passer par la place de l’Étoile, par les Champs Élysées, devant l’Assemblée nationale. C’est bizarre de passer devant tous ses symboles de la république, dans ces temps incertains, dans ce choix présidentiel.

Quoi qu’il en soit, j’arrive à trouver une place à proximité de l’école des Gobelins. Il faut montrer patte blanche pour rentrer. Une fois muni de mon pass, j’emprunte le couloir où sont la grande majorité des oeuvres. Intéressant que de mêler dans une école de graphisme, dessin, vidéo, animation, une exposition de Street art. La rue qui s’invite sur les murs d’un lieu d’apprentissage. Des techniques différentes, des supports également qui laissent à voir un panel de ce qui se fait actuellement, des univers suffisamment variés pour ravir les yeux. Au programme : Codex Urbanus, Croce, Dugudus, Ender, JB, Jef Aérosol, Jo Di Bona, Levalet, Le Cyklop, Madame, Mosko, Mg La Bomba, Mr Pee, Némi UHU, R2Rien, Thom Thom, See et Shaka.

Exposition Spin that shit – 18 mai 2017

3ème arrêt de la journée. Après le LavoMatik et la galerie Joël Knafo, en avant pour Akiza la galerie. Cela fait très longtemps que je ne suis pas venu voir mes amis Yoshii et Robinson, au 3 rue Tholozé. En plus c’est chose rare : une exposition solo d’Akiza. Spin that sh*t, dans laquelle la poupée se retrouve entourée, encerclé, cosmique, déesse tout puissante. C’est intéressant de voir encore une fois où Robinson emmène Akiza, ou peut-être l’inverse. Car je ne sais pas vraiment qui des deux est le maître de l’autre.

Le travail est encore une fois saisissant. J’apprécie vraiment ce noir et ce blanc, si intense. Cela ne laisse pas de choix, pas d’équivoque. C’est presque un retour au source sur les oeuvres avec la Akiza d’origine. Comme si la boucle se bouclait. Ohhh non, pas une boucle, pas un cercle mais bien une spirale. Celles qui partent dans de multiples dimensions et qui nous offrent un renouveau inattendu.

Je suis ravi en tout cas que mes deux comparses soient là et que nous puissions prendre le temps de discuter un peu. Cela fait presque 5 mois que nous ne nous étions pas vus. D’ailleurs cela m’offre l’occasion de récupérer ma sérigraphie « Oeil pour oeil ». En attendant la prochaine expo, je vous laisse en photos.

PS : pour les curieuses et curieux, je vous invite à lire l’interview d’Akiza. De quoi mieux comprendre cet univers artistique.

Exposition Urban Artwood 2017 – 18 mai 2017

Finalement j’ai pris des chemins de traverses. Sortir avec la ligne 14 à St Lazare et puis y aller à pied. En chemin vers le Théâtre de Paris une scène typique de Paris. Le bus est coincé par des travaux et un véhicule mal garé. Les esprits s’échauffe, cela klaxonne. Du bruit. Pour rien car cela ne fait pas plus avancer.

15:17 J’arrive finalement à Blanche. Claire est déjà là, en mode tour de contrôle. Elle observe mais ne m’a pas vu arriver. Salutation. Et nous menons l’ascension de la Butte Montmartre, direction la Rue Venon. Le premier stop est à la Galerie Joël Knafo où il y a actuellement une exposition collective autour du même support, le bois. Claire me dit bien connaître Joël qui était son prof de Master en communication. Cela facilite encore plus le contact. Il est là et nous fait une visite privée. Il nous donne des infos sur les différents artistes ce qui est vraiment appréciable.

Au programme : Bault détourne encore une fois le vivant pour en faire un bestiaire des plus sympatico-effrayant. Jo Di Bona pop, de la couleur, encore de la couleur et une technique si particulière pour faire réapparaître le fond à travers la photo. René Botti entre collage et dessin, entre abstraction et réalisme. C215 en pochoiriste d’exception, de la douceur, de la poésie. Romain Froquet mystérieuses courbes, subtilement agencées, douces et précises. Philippe Hérard un grand monsieur que j’ai eu la chance d’interviewer (voir par ici), des personnages toujours aussi touchant, en déséquilibre, sur le fil de la vie. Jana & JS, duo à la ville et à la scène, personnages touchants, sur des supports magnifiquement. bien travaillés. Levalet qui joue avec le feu, qui bouscule les codes, qui se joue et rit de la situation. Jérôme Mesnager qui fait évoluer encore et toujours le corps blanc. Miss. Tic à la phrase affûtée, au double sens si percutant, aux femmes d’aujourd’hui. Monkey Bird dont le choix du support donne à voir la qualité de leur travail, la précision de leur découpe. Et enfin Annabelle Tattu à l’univers féerique, aux multiples dimensions, à regarder attentivement.

Bref, une exposition collective de toute beauté, dans un lieu en deux parties que je découvrais pour la première fois. Encore bravo Joël Knafo pour recueillir des oeuvres d’une telle qualité et offrir un champ de possibles sur le même support. A voir jusqu’au 3 juin.

Suivez moi encore à travers les rues du 18ème pour rejoindre la galerie Akiza.

Exposition Verticales Horizontales Diagonales – 18 mai 2017

Journée off. Que cela fait du bien. Mais bon les semaines de travail sont tellement grandes qu’il est bon de pouvoir couper la poire en deux, reposer davantage les yeux et faire des choses pour moi. Ce matin donc, grasse mat, 8h. Petit déj et skype avec mes parents. Puis vers 9h15 départ pour la Maison des Métallos. Bus 15 + RER B + Métro ligne 2. Me voilà à Couronnes. Rue Jean-Pierre Thimbaud. Je retrouve aux Métallos Leela Petronio et la troupe de Sem’elles. Je viens prendre en photo la répétition avant le spectacle de demain soir.

12h20. Bus 46 pour aller vers Porte Dorée, tram T3a pour Avenue de France. Passage aujourd’hui au LavoMatik pour voir l’expo solo de Stoul : Verticales Horizontales Diagonales. Les maîtres des lieux étaient là. La galerie pour moi tout seul. Ben me laisse le temps de m’imprégner. Le travail de Stoul est étonnant. Là presque où je ne l’attendais pas. Quelques toiles colorées mais finalement c’est dans un travail profond autour du noir qu’elle s’exprime. Comme un volcan, une lave basaltique jaillit et crée un univers aux multiples portes d’entrée. A découvrir jusqu’au 27 mai.

13:45 petit crochet devant Mathgoth. Il y a une nouvelle expo qui commence aujourd’hui et peut-être que par chance elle sera ouverte. Pour m’accueillir une sublime oeuvre de David Walker mais hélas les portes sont closes. Heureusement j’ai encore jusqu’au 17 juin pour la voir donc ce n’est que partie remise. Il faudra programmer cela dans mon agenda. le 13ème, première étape d’une journée Street Art. La suite par ici avec le 18ème.

2 connues + 1 inconnue = 3 galeries – 28 avril 2017

Vendredi. 17h15. Je viens de finir deux jours de formation sur le développement durable. Parler de la planète, de changement de système, de champ des possibles, de rêve. Parler des 3 piliers : environnement, social, économique. Y rajouter un 4ème celui de la gouvernance. Imaginer des solutions. Rendre plus vertueux nos projets. Y intégrer de nouvelles dimensions pour redonner du sens, pour apporter à notre échelle une manière de faire plus respectueuse de notre territoire, de ses habitants. Une formation riche, trop courte peut-être. Des acteurs venus de toute la France, dans des domaines très variés (sport, petite enfance, culture), plus que motivés.

Je sors, le ciel est menaçant. Des nuages gris. Le soleil qui arrive quand même à les transpercer ici ou là. Comme je suis dans le 13e arrondissement, je me dirige vers le LavoMatik. L’occasion était trop belle et j’avais bien envie de voir ce que les murs me réservaient… 

Urban Art Fair #2 – 19 avril 2017

Avant 15:53, par ici

15:53 – Je croise d’autres photographes passionnés devant le Carreau du Temple. Salutations. Je me fais discret malgré tout. Préférant ma solitude. Cela sera plus facile d’arpenter les couloirs à mon rythme. Préférant aussi le soleil qui me réchauffe doucement plutôt que de m’insérer dans une file d’attente qui n’avance pas. Accrédité presse, un bien grand mot. En tout cas, cela me permet d’entrer. De faire des photos et un article. D’ailleurs, combien de photos identiques seront prises aujourd’hui? Comment ne pas faire « pareil » que tout le monde? Voilà un beau défi qui m’attend. Cela résidera peut-être dans la manière de le raconter.

16:10 – Les portes s’ouvrent. Au compte goutte nous entrons. Les invités VIP d’un côté, les accrédités presse de l’autre. Un homme ressort avec une oeuvre sous le bras. Il n’a pas perdu de temps ou il est venu récupérer une commande. 28 galeries (liste et liens en fin d’article) sont représentées : de Paris à Marseille, de Londres à Amsterdam en passant par Miami et Hong Kong. Un moyen de voyager tout en restant au même endroit. Je commence à flâner dans les allées du salon. A gauche toute, suivez moi !

Avant l’Urban Art Fair #2 – 19 avril 2017

8:42 – Je suis dans le RER A en direction de la Régie de quartiers de Nanterre. Les stations défilent, les gens entrent et sortent. Les vestes de mi-saison font leur apparition pour ceux qui n’ont pas peur des gelés d’avril, les jupes également pour les courageuses qui osent se découvrir d’un fil. Une matinée de travail m’attend avant de prendre le chemin de l’école buissonnière. Car à 16h, je franchirais les portes du Carré du Temple et serai accrédité presse pour découvrir avant l’heure l’Urban Art Fair #2. Mais finalement n’est-ce pas une forme de travail? Faire un reportage photo sur cet événement? Pour l’instant un travail non rémunéré mais qui sait où ma passion pour l’art urbain, le graffiti, le Street art, les villes, les murs qui nous parlent m’emmènera. Je suis ravi en tout cas de prendre du temps pour moi.

14:08 – Après une matinée productive avec une partenaire du quartier concernant des actions autour d’un jardin partagé et un déjeuner bien mérité, je prends la poudre d’escampette. Retour dans le RER pour me ramener sur Paris. Je suis large. Pas besoin de courir, d’aller plus vite que la musique. Je vais déjà profiter du soleil, sortir à Châtelet et faire le reste du trajet pied. A quoi va ressembler cet événement? Un grand marché? Un salon prestigieux où il fait se montrer? Un espace de rencontres entre des galeristes et des acheteurs, entre des artistes et leur public? Et moi dans tout ça, pourquoi j’y vais : Être dans le coup? Écrire quelques lignes qui passeront inaperçues? Rêver d’acheter une oeuvre exposée et de la mettre dans mon salon? Agrandir mon carnet d’adresse?

14:51 – Je marche. Passant de l’ombre à la lumière, de la Rue Rambuteau à celle des Blancs Manteaux. Découvrant par hasard l’office de tourisme de la Réunion. Tiens, tiens. L’Île me rappelle à elle. De quoi vous inviter, pour les esprits voyageurs, à faire un tour sur mes aventures du mois de janvier 2017. L’ombre encore, rue de Turenne. Soudain plus de bruit, comme si la ville voulait me murmurer quelque chose. Mes pas me font redécouvrir certaines rues que j’avais délaissées faute de temps, faute de ne pas prendre le temps. Le soleil de nouveau, rue Debelleyme. Cela déménage. La ville vibre. J’entends des enfants qui doivent jouer ou faire du sport dans la cour d’une école.

15:29 – Je suis à côté du Carreau du Temple. Les portes ne sont pas encore ouvertes. Pourtant à l’intérieur du bâtiment, j’ai l’impression que cela s’agite. J’imagine pourtant que tout doit être soigneusement accroché, que les prix sont restés dans la tête des galeristes et que les artistes ne se présenteront que plus tard au moment du vernissage. Mais est-ce l’attente autour de cet événement qui le rend si spécial ou est-ce uniquement moi qui m’amuse à le croire? Quoi qu’il en soit, il devrait y avoir les valeurs sûres de l’Art Urbain, les étoiles montantes. Chaque galerie présente son catalogue, sa palette, ses pépites. Se joue peut-être pour certain.e artiste un moment clé de leur carrière. Montrer ce qui se crée, créer un espace-temps pour montrer un condensé de ce qui se fait. Voilà l’enjeu derrière un événement comme celui-ci. J’espère être surpris, voir de l’inattendu. Dans quelques minutes, le bal ouvrira.

Balade dans le XIIIème – 30 mars 2017

Après une journée d’examens médicaux, il était important de se changer les idées, voir autre chose, savourer l’instant présent. Important également de profiter de cette fin de journée ensoleillée et d’aller flâner dans les rues du 13ème arrondissement. Déjà, Boulevard Vincent Auriol, pour découvrir la nouvelle fresque « Etreinte et Lutte » de l’artiste Conor Harrington : un pur bijou. Je savoure chacun de mes pas. Ils savent où m’emmener mais empruntent parfois des chemins de travers. Je rejoins la rue de Jeanne d’Arc pour voir la fresque de Seth, de Jana & Js, de. Je vais à l’angle entre rue Nationale et le boulevard Auriol pour admirer le chat de C215 et les deux oeuvres de Shepard Farey. Cela remplit, tant de couleurs, tant de vie. Important de prendre ces choses simples et de se laisser traverser par elles. Direction l’église Notre Dame de la Gare puis les rues Patay, Cantagrel et des Grands Moulins. Passage obligé devant l’oeuvre de Vinie (que je rêve d’interviewer) et ReaOne. Je retrouve alors l’avenue de France.

Premier stop à Mathgoth. L’après-midi est tranquille; je retrouve Mathilde, fidèle au poste, prête à venir échanger sur l’exposition du moment. C’est un pionnier et pourtant il arrive toujours à se renouveler : Gérard Zlotykamien. En tout cas, ses éphémères trouvent leur place dans les méandres de l’Histoire, de la 2ème guerre mondiale, des atrocités qui ont eu lieu et de la folie dans laquelle des humains se sont plongés, laissés emprisonner, perdus. Le support utilisé, la toile de lin, offre un fond écru, doux, apportant à la fois une délicatesse, une préciosité et également un côté naturelle, vivant. Minimaliste parfois, tellement de la calligraphie japonaise, fantasmagorique souvent, faisant voyager notre esprit, me faisant me poser bon nombres de questions sans en chercher de réponse. L’installation va au delà des toiles puisque des sacs de jutes sont autant d’éphémères amassés les uns contre les autres, pour faire bloc, faire force; d’autres sur des valises, des sacs, posés sur un chariot, comme s’ils étaient en transit, en route pour un ailleurs mystérieux et incertain. Encore une fois, saisissant et remplit d’une âme torturée, d’un spleen sans équivalent.

Je descend la rue Hélène Brion puis tourne à droite sur la rue Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé. Un tournage de cinéma a lieu et les cars techniques obligent les automobilistes à prendre un autre itinéraire. Se rendre au LavoMatik c’est toujours synonyme d’un bon moment, déjà par la chaleur et la générosité du maitre de maison, puis par les découvertes artistiques qu’il propose. Un Murs Ouverts, de quoi se rincer l’oeil avec plus de 70 oeuvres de 70 artistes. Les murs sont pleins, les étagères également avec de superbes livres. Je me laisse aller à remplir un peu ma bibliothèque. Au programme de ce Murs Ouverts : Adey, Al Tatou, Alert, Anne-Laure Colmon, Atomist, Aurel le Panda, Barny, BLB, Boldy, Brat, Cap Phi, Charly Crank, Codex, Cosmos, Dem Dillon, Diane D, Don Matéo, Éc, Erudiorf, Espion, EvazesirGrégos, Hervé Coignoux, Homek, Inti Ansa, iZa Zaro, Jérome Mesnager, Jinks Kunst, Joko, Kekli, KLG, Ksy Boomkies, KTY, Laszlo, Le Cyklop, Lor K, Lou Hopop, M2Y, Mademoiselle Berthelot, Man Blue, ManyolyMarlène Ehrhard, MDEE Blend, MG La Bomba, Mickael Selassié, Mr Lolo, Natasha, Nathaly Hertwig, Not Me, Noty Aroz, Nubu, Obi Hood, Paella, Petite Poissone, Pierre Gregori, Polar Bear, RAF Urban, Rige, RNST, Robba, Roder, Romain Mug, S7TH Vixi, ScanR, Sébastien Lecca, SEBD Shadow 2, Seize Happywallmaker, SST Division, Stéphane MoscatoStoul, TKY, Zag, Zelda Bomba.

St Maur fait le mur – 26 février 2017

Nous avions prévu avec une amie d’aller à Disneyland en ce dimanche pour rentabiliser (encore et toujours) notre passeport annuel. Mais voilà, c’était un jour de restriction et nous n’avions pas le droit. Changement de plan. L’important derrière une journée à Disney, c’est de la passer ensemble. Alors nous avons fait évoluer le programme : balade à pied sur les bords de Marne, visite des lieux de son enfance (avec le fameux banc sur les quais),  pique-nique à la cool.

Egalement l’occasion d’aller voir l’exposition St Maur fait le mur, proposer par le Musée de St Maur. Curiosité quand même qu’une ville comme St Maur se mette au Street art. L’exposition collective est éclectique mais donne à voir un panorama de ce qui se fait aujourd’hui : du paper cut au lettrage, en passant par le pochoir, de la toile au support bois, en passant par des objets customisés. Vous pourrez donc voir sur les murs une vingtaine d’artistes : Alex TrémaAurel RubbishBust The DripCannibal lettersCOPE 2Crey 132Epsylon PointHenry HanghRLckJef AerosolJo Di BonaKESADIKOUKALevaletMax 132Mimi the ClownMosko (Gérard LAUX dit), Mister PeePAEllARaf Urban, SADA, SoklakStoulJacques VillegléVLP.

A voir jusqu’au 21 mai, villa Médicis – 5, rue Saint-Hilaire 94100 St Maur des Fossés.

Art Urbain Contemporain V – 12 février 2017

C’était il y a déjà deux mois. Je n’avais pas pris le temps de faire un article au sortir du Cabinet d’Amateur et j’avais envie de réparer cela. Une exposition collective dans cette galerie tout en finesse. Au programme de cet Art Urbain Contemporain V : Bault, Codex Urbanus, Nadège Dauvergne, Ender, Epi2mik, Philippe Hérard, Levalet, Florian Marco, Mosko, Moyoshi, Jordane Saget, Saint Oma, Tetar Max, Tristan des Limbes.

L’occasion aussi de revenir dans le passé et de vous offrir la possibilité de voir les différentes expositions du Cabinet d’Amateur depuis que j’y mets les pieds : Collective Street two – collective (juillet 2014) / Ardoises – Philippe Hérard (novembre 2014) / Vis-à-vis – collective (décembre 2014) / Terre Humide – Bault (janvier 2015) / Tétar Max (février 2015) / Art Urbain Contemporain III – collective (octobre 2015) / Du noir et du blanc – collective (janvier 2016) / Mythologie urbaine – Ender (mai 2016) / Noir & Blanc !  – collective (septembre 2016) / Cents toits – Philippe Hérard (octobre 2016).

J’apprécie beaucoup ce lieu et les artistes présenté.e.s. C’est un quartier en plus de Paris dans lequel j’aime bien me balader, boire un verre, aller au restaurant. Passer par la Cabinet d’Amateur c’est toujours un bon moment, un plaisir de discuter avec Patrick.

Entre Mathgoth et le LavoMatik – 4 février 2017

Une semaine déjà de passer depuis mon retour en Métropole. Pas le temps de m’ennuyer car dès le samedi matin j’enchaînais en participant à côté de Jeanne DEMOULIN au colloque du GIS à St Denis. Nous présentions une contribution concernant une recherche-action que nous avons menée sur Nanterre. Depuis lundi j’ai remis les pieds au travail, à la Régie de quartiers de Nanterre. Tri des mails, reprise en main des dossiers, réunion par ci, par là. Et en un battement d’ailes, en un passage d’étoile filante il est déjà samedi.

J’ai retrouvé les joies du bus, du RER B et A (le matin et inversement le soir), les petites fusées qui courent de partout à Châtelet les Halles. J’ai retrouvé les collègues, les pauses chocolat, les partenaires du quartier qui avaient tous en tête que je n’étais pas là en janvier. J’ai retrouvé le rythme, le froid (même si beaucoup m’ont dit que ce n’est rien par rapport au -10 d’il y a 15 jours), les murs de Paris, caramel macchiato. J’ai également retrouvé le chemin des galeries parisiennes du 13ème arrondissement. Je suis dans le bus 89, en approche de l’avenue de France. Je viens de passer devant l’IMA, Bercy, la BNF. Plus que quelques arrêts et je franchirai la porte de la première galerie.

Toujours le même circuit, jamais les mêmes expositions. Toujours le même plaisir de retrouver les galeristes, jamais les mêmes discussions. Je vous laisse découvrir tout cela.

Galerie Itinerrance – 15 octobre 2016

La galerie Itinerrance s’est exportée depuis quelques mois à proximité du LavoMatik. Un espace tout en longueur comme vous pouvez le voir. De quoi revoir des oeuvres d’artistes talentueux, qui étaient récemment exposés dans la galerie :

Une belle invitation également pour aller flâner dans les rues du XIIIème à la recherche des fresques réalisées par ces grands noms du Street art.

Exposition My realm – 15 octobre 2016

Explosif. Art à l’état brut. Ou tout bonnement du graffiti, authentique transposition de la rue dans une galerie. Cela peut sembler paradoxale et pourtant c’est avec simplicité que Cope2 a investi les murs de Mathgoth. Son travail est intense, coloré. Il porte en lui les fondements même de ce mouvement, de cet art de rue.

L’odeur du vernis flotte encore un peu dans l’air. Comme si l’artiste (et les galeristes) voulait nous faire prendre conscience que sans la rue son oeuvre n’est rien. Que sans l’énergie, sans le mouvement, son oeuvre n’est rien. Il faut parfois sortir du cadre, défaire les conventions pour créer et raconter pleinement qui l’on est.

Exposition Cent toits – 15 octobre 2016

Ahhhh Philippe. Quel plaisir que de te voir de nouveau sur les murs du Cabinet d’Amateur. Cela me ramène à la première fois où je t’ai vu. Même lieu, pour l’expo Ardoises. J’avais eu le droit à une mise en vie de certaines oeuvres, où tu retournais quelques plaques pour faire apparaitre une nouvelle histoire.  Je me souviens également fin 2014 de l’exposition Vis-à-vis. Puis en septembre 2015 d’une expo solo à la galerie Joël Knafo. Après cela, l’envie de t’interviewer. Et la chance de le faire en novembre 2015. Passer les portes de ton atelier. Dernier artiste interviewé, et depuis, personne n’est encore passé sur le grill.

Revenons dans le 11ème, rue de la Forge Royale. Patrick sort de sa cave au moment où nous entrons. Salutation du maître de maison. Puis découverte de cette exposition solo Cent toits. Après l’ardoise, c’est sur tôle métallique que Philippe oeuvre. Et quelle poésie encore. Les personnages sont mis en scène et tentent de trouver l’équilibre sur les toits. Cela réfléchit, cela pêche. Cela discute, cela se cache. La rouille, le grain de la tôle rend les scènes encore plus touchantes. Mon esprit se retrouve embarqué à écrire pour chacun des tableaux une histoire. Celui-ci est-il seul? est-il prêt à sauter? veut-il crier au dessus des nuages? Est-il en train d’observer la vie depuis son toit?

Bien envie un jour de le faire, d’écrire ses histoires et de les proposer à Philippe. A voir ce qu’il en dit… En tout cas, je vous invite très vivement à aller voir cette exposition (là jusqu’au 28 octobre).

Exposition MG La Bomba – 15 octobre 2016

Sortir des sentiers battus, se surprendre et surprendre les autres en leur montrant une part de soi en devenir, en faisant faire à l’autre une part du chemin sur lequel on chemine. Montrer ce dont on est capable aujourd’hui et laisser entrevoir ce dont on sera capable demain. Voilà ce que j’ai ressenti en regardant l’exposition solo de MG La Bomba au LavoMatik (jusqu’au 21 octobre)

Une force, une créativité énorme, une recherche constante pour pousser son art au delà. Voilà un artiste qui ose, qui se renouvelle, qui explore, qui nous met une belle claque. Je suis resté bouche bée devant la toile noire, mélangeant un beau travail sur la matière, sur l’imaginaire. Certaines toiles offrent une belle perspective, un jeu sur la 3D qui est bluffant.

Cela fait du bien de découvrir des choses nouvelles, d’être bousculé en allant voir l’univers d’un artiste, de voir l’évolution, les changements. J’attends avec intérêts la suite, ce que MG La Bomba fera demain, après-demain, dans la rue et sur les murs. J’espère un jour prochain pouvoir l’interviewer… Et pour les plus curieux, voilà ce qu’il a fait dans le passé : 17 avril 2015, Festival Rue des arts 15 mai 2014, 17 mai 2014 part 1 et part 2.

Exposition Deep Sea Angels – 11 octobre 2016

Profiter du ciel bleu et du soleil. Voilà ce que j’avais envie de faire. Mais voilà, hier cela n’était pas le cas. Ciel gris et pluie. Je n’avais pas envie de m’infliger les vêtements trempés, la fatigue liée au froid et risquer de tomber malade. Hier j’ai donc pris la décision, après consultation de la météo, de repousser d’une journée mon programme. Me voilà donc après un moment de retrouvailles avec un ami sur Châtelet en direction du 18ème, du métro Blanche, de la rue Tholozé. La lumière est belle dans cette fin de journée parisienne. Je monte doucement la butte. Je suis attiré du regard dans la rue Vernon mais je reviendrai voir ce qui se trame par là samedi. Affaire à suivre.

J’arrive à Akiza la galerie. Robinson est là. En maître des lieux, il m’explique l’expo du moment et le fait que dans la deuxième salle il y a un peu de tout. Il a besoin d’envoyer deux colis à la poste et me confit pour quelques minutes les clés de la galerie. Me voilà seul, parmi toutes ces oeuvres, savourant l’exposition solo de Yoko d’Holbachie. Cette artiste japonaise a déjà été exposée ici en novembre 2014. Son univers est saisissant, mystique, à la fois doux et inquiétant. Comme je l’ai dit à Robinson, j’ai envie de me rapprocher de l’une de ses bestioles, micro-déesses, pour lui faire une caresse ou un câlin mais j’ai également peur de me faire mordre.

L’ambiance est troublante. Des symboles magiques. Les personnages sont parfois dans un halo, entouré d’une aura. L’importance des yeux, multiples sur certains personnages, la force des regards, presque transperçant. Les iris sont subtilement différents. Entre être attiré et repoussé, me voilà à chercher parmi toutes les oeuvres celle qui me permettra de répondre à la fameuse question de Robinson : « et si tu pouvais partir en courant avec une oeuvre sous le bras, ce serait laquelle? ». Au moment où je l’ai vu, je savais que c’était celle là. Blanche. Douce. Envoûtante.

Le travail est précis, millimétré. Il arrive à tromper l’oeil parfois, rendant presque vivant les personnages, faisant l’illusion d’un mouvement, jouant sur la profondeur. Robinson me dit qu’il faut plusieurs mois à Yoko d’Holbachie pour créer un tableau. Les oeuvres exposées couvrent donc plusieurs années de création. Je vous invite vivement à profiter d’une fin de journée (ensoleillée si possible), à flâner à Montmartre et aller découvrir cette exposition. Elle est encore là jusqu’à samedi donc pressez vous !

1 dans le 13, 1 dans le 11 – 21 septembre 2016

Prendre du temps. Pour soi. Pour profiter des rayons de soleil de ce mercredi après-midi. Pour les autres. Pour discuter de la vie, du travail, du temps de trajet en transports publics chaque jour. Pour rire. Pour se faire du bien. Prendre du temps. Ne pas aller trop vite et pouvoir observer ce qui se passe sous nos yeux.

Deux étapes en cette rentrée de septembre. D’abord le LavoMatik qui a recouvert ses murs de plus de 70 artistes. Ce sont les Murs Ouverts n°16. De quoi donner le tournis tant les oeuvres sont différentes, tant les techniques, les supports changent. Toujours un plaisir de voir Ben et de regarder les livres que je n’ai pas encore dans ma bibliothèque perso.

Retour vers le métro. Passage devant Mathgoth où il me semble reconnaître Cope2 en train de travailler. Une superbe expo en perspective. Je prend la 14. Sors à Gare de Lyon et marche jusqu’au Cabinet d’Amateur. Une expo en « noir & blanc !« . Plusieurs artistes : Moyoshi, Florian Marko, Jordane Saget, Saint Oma, Smot, Tetar, David Veroone. Le détail et la finesse de certains traits. La simplicité de deux couleurs que tout réunit et tout oppose.

Voxx Romana and friends – 12 septembre 2016

Il est important pour moi de (re)prendre le chemin des expositions et de commencer par une valeur sûre : Akiza la galerie. Après un été à moitié francilien, à moitié rhonalpien, l’éloignement avec le Street art se fait sentir. Déjà 10 mois depuis la dernière interview. Je n’ai d’ailleurs pas rempli ma part du « contrat » car à la dernière question (qui retourne l’intervieweur en interviewé), Philippe Hérard m’avait demandé de lui faire à mon tour une dédicace. J’ai une idée très précise de ce que je veux lui faire mais n’ai pas pris le temps. Et, comme si un sort m’avait été jeté, je n’ai depuis pas fait d’interview. Pire encore celles et ceux avec qui j’avais des touches, il y a eu à chaque fois des reports, des agendas qui ne coïncidaient pas.

Voilà pourquoi aujourd’hui il fait briser ce cycle, sortir du cadre, forcer la chance et tout simplement revoir des amis. L’occasion en plus est belle puisque Robinson et Yoshii accueillent 5 artistes de Portland dont Voxx Romana. Je l’ai découvert lors de l’exposition STENCILiSMeS en mai. Je sors du boulot. RER A. CDG Etoile. Ligne 2. Descendre à Blanche. Remonter la rue Lepic puis Tholozé. Les quatre mecs de Portland sont déjà à l’oeuvre. Je me fais discret. Je rentres saluer Robinson. Le rythme semble soutenu. Les oeuvres présentées sont en partie celle de l’expo passée. Avec une dose en plus de Voxx Romana.

A l’extérieur, cela peint. Les pochoirs sont de sortie et l’odeur caractéristique des bombes de peinture arrive jusqu’à moi. L’anglais se fait entendre. Robinson est au four et au moulin. En plus, je lui rajoute du travail en achetant un t-shirt Alto Contraste et en récupérant un autre Noty & Aroz. Il assure autant auprès des artistes que des passants. J’aime toujours autant l’univers d’Adey, la force d’Akiza, la finesse d’Artiste Ouvrier, l’efficacité d’Eugene Barricade. Je vous laisse en image.

Exposition Le grand huit – 26 juin 2016

Mettez des artistes dans un grand hangar voué à être démoli, secouez les énergiquement pendant plusieurs semaines et vous obtiendrez une installation surprenante mêlant les univers, offrant un espace d’expression en 3 dimension. Voici en plusieurs morceaux ma visite de l’exposition Le Grand Huit.

C’était lors du passage de mes parents en région parisienne, fin juin. Comme ils avaient une voiture, c’était bien plus pratique pour atteindre la Réserve Malakoff, ce lieu inédit, terrain de jeux d’une cinquantaine d’artistes. J’avais commencé à voir des annonces sur Facebook, quelques plans, photos du processus de création.

Cela donnait envie d’y aller. Mais comme à chaque fois, j’évite de trop en voir. Je préfère arriver avec de la fraîcheur plutôt que d’avoir déjà tout vu. Surtout que là, il y a de quoi être surpris. Je connaissais la plupart des présent-e-s mais comment avaient-elles/ils investi les lieux, là était le grand point d’interrogation. 

3 expositions avant les vacances – 6 juillet 2016

C’est depuis Avignon (avec son festival) que je prends le temps d’écrire cet article. Il faut dire que le début du mois de juillet a été intense et qu’il y a eu peu de pause. Entre le travail, les transports, mes parents, ma fête de « non anniversaire » avec un repli stratégique à cause de la pluie, mon anniversaire, les dossiers à finaliser, la valise à faire. J’ai même cru ne pas pouvoir faire mon circuit traditionnel dans le XIIIème arrondissement avant les vacances et rater les expos. Enfin, c’était surtout prendre le temps. Ce que j’ai fait, mercredi 6 juillet. Une virée donc au LavoMatik, à Mathgoth et Itinerrance. Pour les nouvelles fresques j’y repasserai plus tard. En avant donc pour trois expositions solo de grande qualité !

Exposition Faces and colors – 17 juin 2016

Deux jours déjà que je suis arrivée dans la ville rose. J’ai laissé l’Ile de France, le travail, quelques soucis derrière moi. Histoire de prendre le large et de retrouver une amie. L’ambiance est mitigée, entre les nuages et le soleil, entre le foot et la fête de la musique, entre rester sous la couette et sillonner les rues de Toulouse. Heureusement dans le coeur, une énergie qui fait danser, qui faire sourire et virevolter.

Je poste sur Facebook un petit message. Par chance, une réaction. Thomas Mainardi m’annonce qu’il est exposé à la Galerie Next, 15 rue Croix Baragnon. Je profite donc de mon vendredi après-midi pour aller y faire un tour. Et là, c’est du deux en une. Deux artistes pour une galerie. Il y a des oeuvres de Thomas mais également de Flow. Deux techniques, deux traitements du portrait bien différents et pourtant une belle harmonie au sein de l’espace.