Exposition 10 ans de peinture à 4 mains – 11 avril 2015

Par deux fois je suis venu devant les deux galeries et je n’ai pas pu voir les expos. Comme si le sort s’acharnait sur moi et ne voulait pas me laisser voir. Maintenant j’en rigole. Peut être suis-je un peu dans la lune, un peu pris au travail, un peu surbooké. Ou pas. Tout simplement c’est un mauvais timing, des contraintes qui jouent contre moi. D’abord les horaires d’ouvertures. Passer à 12h30 alors que la galerie ouvre ses portes à 14h30. Etre persuadé ce 8 avril que j’allais enfin pouvoir entrer. Réaliser pour chacune des galeries qu’elles sont fermées le mercredi. Mais bon. Ce n’est pas de ma faute. Avec ce lundi férié, je suis tout décalé. Ou c’est encore les effets du changement d’heure. Oui c’est pas mal si je mets la faute la dessus. Finalement je me suis baladé, j’ai fait mon sport de la journée. Je ne désespère pas pour autant. J’insisterai. Je reviendrai. Samedi.

Pour Akiza La Galerie cliquer sur l’exposition Le Corps Troublé. Pour la Galerie Ligne 13 et l’expo 10 ans de peinture à 4 mains, continuez la lecture ci-dessous.

Dialoguer à travers une œuvre, donner du sens à « faire en commun », voilà ce qui m’a attiré jusqu’ici. Une exposition et deux grands noms du Street art français. Deux artistes, deux amis. J’avais assisté à un moment de complicité et à l’invasion du corps blanc de Jérôme Mesnager dans l’oeuvre d’Artiste Ouvrier lors des performances pour l’exposition Dali fair le mur. L’un n’avait pas de place pour peindre. L’autre lui a proposé de venir s’incruster. Et le mélange a pris.

L’un au pochoir, l’autre au pinceau; l’un en couleur, l’autre blanc. Instaurer un dialogue, apporter un plus à faire ensemble et ne pas tomber dans la juxtaposition de deux univers : pas facile et pourtant. Cela fonctionne. L’alchimie se fait. Parfois par les corps blancs qui se multiplient, qui s’imposent, qui transforment l’oeuvre. Parfois par la finesse de dessins, des visages, par le choix des couleurs. Les supports utilisés (toile, bois, porte) donnent vie différemment aux histoires que ces deux artistes, ces deux ouvriers ont voulu nous raconter.

Il y a de plus un écho particulier suite à l’interview du Baron. Mais pour cela il faudra la lire une fois sortie. Je me devais de passer voir cette expo et d’en garder une trace sur mon site. Pour les têtes en l’air, les retardataires, les personnes trop éloignées, il faudra vous contenter de cette galerie de photos.

Exposition Walking on a dream – 26 mars 2015

Besoin d’un peu de rêve??? Je vous emmène dans un monde intermédiaire, entre un « ici et maintenant » et un « ailleurs et infini ». Besoin de couleur? Alors c’est bien là qu’il faut vous arrêter, prendre le temps et ouvrir la porte des émotions. Pour cela, vous pouvez cliquer plus bas pour accéder aux photos ou vous rendre à la galerie Itinérance (7 bis rue René Goscinny dans le 13ème).

L’artiste a l’honneur est Seth, alias Julien Malland. Connu pour ces documentaires dans l’équipe des Nouveaux Explorateurs de Canal +, il offre une exposition onirique et chromatique : Walking on a dream (j’ose utiliser ce terme même si je ne suis pas sûr que l’emploi est correct). Une dizaine d’oeuvres, toutes vendues, sont sur les murs de la galerie. Chacune raconte une histoire, a une part de mystère et d’illusion, des arc-en-ciel concentrique, des sweats rayés à capuche.

Il y a souvent une partie absente, disparue. Les personnages sont en flottaison dans un lieu inconnu et semblent voyager au delà. Ils sont traversés par des énergies colorées. Le corps devient le véhicule et transporte, transgresse, transforme. Nous sommes au coeur d’une cosmogonie propre à Seth qui interroge sur ces êtres, sur ce qu’ils nous renvoient, sur ces rêves, sur ce qu’ils symbolisent. L’enveloppe corporel s’ouvre et rend visible le « moi » intérieur.

Il est intéressant d’avoir fait deux murs de brique à l’intérieur de la galerie pour mettre le dehors au dedans, pour rappeler que le principal travail est fait dans la rue. Le matériaux est un support également qui donne vie différemment aux deux personnes, femme et homme. Par le jeu du décalage entre les murs et du fait qu’il soit partiellement brisés, le spectateur peut apercevoir une toile. La partie ainsi créée de la galerie, sous forme de cavité, contient quelques toiles, plus organiques, plus viscérales. La scénographie apporte incontestablement une dynamique particulière aux oeuvres exposées (même si, à mon goût, la lumière manque un peu et mériterait d’être travaillée pour profiter davantage des toiles).

Exposition Epsy – Ma gueule par mes potes – 10 mars 2015

Joyeux anniversaire… Joyeux anniversaire… Joyeux anniversaire Epsy !!! Joyeux anniversaiiirrrreeeee !!!

Pour l’occasion, le LavoMatik est rempli d’oeuvres en mode voilà comment les autres artistes, ses potes représentent, voient, s’amusent avec Epsylon Point. Cela permet d’une certaine manière de voir le lien qui unit Epsy à ses amis, de voir ce qu’ils ont envie de raconter de lui, comment les univers se catapultent avec le sien. Comme une déclinaison, comme un ensemble de facettes du même individu, en sachant qu’Epsylon Point ne se résume pas à cela. C’est d’ailleurs un des artistes qui me plairait d’interviewer (qui sait ce qui se passera prochainement…).

Au programme : Alex Tréma, Ange Artist, Artiste Ouvrier, Artman Child, Ben Spizz, Bignow, BZT22, C215, Cearo, Claude Laurent, A.L. Tony, Elam, Ender, Ers, Eugénie Fauny, EZP, Fatal Boy, FKDL, Gabri Le Cabri, Gâchett, Gino, Geb 74, Gregos, Gumo, Happy Fingers, H2H, IZa Zaro, Jana & Js, Jazzu, JBC, Jean Starck, Jef Aérosol, Jinks Kunst, Johann Artiste, JPM, Kim Prisu, KristX, Le Baron Le Baron, La Signe, Lex Dura, M-E Paris, Maest, Mann, Mimi le Clown, Mr Voul, Miss Fuck, Mosko, Nefast de la Fourberie, Nemi, Nice Art, No Rules Corp, Oakone, Oswald Boston, Paddy, Paella Chimicos, RNST, Roswitha Guillemin, Sara Chelou, Shadee K, Shadow, Spray Yarps, Stew, Stoul Peintresse, Stra, Tea 76, Eric Vanstaën, Virgo Black, Viza Art, Zeb Sebon, Zut Flute Calamute. De quoi donner le tournis.

Il faut voir cela absolument !!! Mais il ne reste qu’aujourd’hui et demain. Donc bougez vous les miches !!!!! En plus, un livre est sorti en tirage limité :  « Ma gueule par mes potes ».

Exposition Synergy – 10 mars 2015

L’image reflète une part de vérité que le photographe a réussi à capter. Elle ouvre sur une histoire, un lien, un moment précis. Elle évoque, raconte, donne à voir. Et pourtant, il y a tant à découvrir de ses propres yeux. Voilà pourquoi, au delà de vous offrir une série de photos de cette exposition, je vous invite vivement à vous y rendre. Synergy est à la galerie Mathgoth, jusqu’au 4 avril.

L’image c’est aussi une source d’inspiration, un support sur lequel travailler, inventer, une matière à magnifier, à transformer. Elle capte une lumière, une attitude, une mimique, un regard. Elle peut alors vivre une nouvelle vie, à travers le pochoir.

Cette galerie offre un cadre unique et met en valeur deux artistes époustouflants. D’un côté Jef Aerosol, un des grands noms du Street art français. Pour découvrir son univers, il suffit de suivre la flèche rouge. De l’autre Lee Jeffries, un photographe basé à Manchester, qui au fil de ses découvertes, de ses voyages, photographie les gens et souvent les sans-abri.

Le cadrage des photos est particulier : proche du sujet, avec une focale fixe si j’en juge par le flou obtenu sur les rebords de l’image. Le noir et blanc qui creuse certains traits, qui met en avant les tâches de rousseur, qui rend intemporel le cliché. Les personnes photographiées donnent d’elles mêmes, de leur histoire, à travers leur yeux. Impossible de rester indifférent à cette série de portraits.

Le va-et-vient entre le pochoir et la photo permet de creuser au delà de l’image, de voir les reliefs, ce sur quoi l’un et l’autre ont voulu insister, la beauté et fragilité qu’ils ont souhaité montrer. La puissance des regards, l’oeil du photographe, la vie dans l’oeil du sujet photographié et l’oeuvre réalisée au pochoir et à la bombe, tout un ensemble réuni dans un même lieu.

Seth fait le M.U.R. – 7 mars 2015

7h45, il est l’heure. Une grande journée commence pour moi. Elle porte en elle un défi : accomplir avec autant d’énergie les 3 parties qu’elle contient. Je me prépare. Appareil photo dans le sac à dos en plus de mes affaires pour le boulot, de mes 3 carnets d’écriture, mes feutres de couleur.

Je file prendre le bus n°15. Gare d’Aulnay-sous-Bois. Me voilà dans le RER B. J’ai un bon livre pour m’occuper pendant le trajet : Edgar Morin, La méthode tome 1 – La nature de la nature. De quoi mettre en ébullition mon cerveau. Châtelet les Halles, interconnexion. RER A, direction La Défense. Il me faut ensuite prendre le Tram T2 et marcher quelques minutes. J’arrive au Petit Nanterre, à l’association Zy’va pour un samedi des parents spécial « droits des femmes ». 45 personnes présente pour échanger et discuter de la place des femmes, de leur participation, de leur engagement.

12h35, direction Montreuil pour la 2ème partie de la journée. Donc dans l’ordre sens, Tram T2, RER A, puis à Nation ligne 9. Quelques minutes depuis la sortie du métro et je suis chez Malory, mon amie des Akouphènes. Debrief de notre tournage du dimanche  22 février à Evry et Akoubrunch pour satisfaire nos estomacs. Il y a une matière intéressante à exploiter. Je ne révélerai pas nos discussions mais il y aura une belle surprise à venir.

16h35, 3ème étape. Je reprends le métro et me rends, ligne 2, à Ménilmontant. Je retrouve Maude, une amie. Au programme de cette fin de journée ensoleillée découvrir l’oeuvre de Seth sur le M.U.R. Oberkampf. Quand nous sommes arrivés, il avait déjà fini. Comme beaucoup de monde l’entourait et qu’il semblait occupé, je ne me suis pas approché pour le saluer. Nous avons pris une bière en terrasse juste devant l’oeuvre. Le soleil s’est couché, le froid nous a saisi petit à petit.

18h50, retour à la maison. Ce n’est cette fois pas avec de la lecture que j’ai fait le trajet mais avec de la musique. Max Richter – Infra, un pur bijou lié à un ballet de danse de Wayne Mc Gregor. De quoi m’inspirer pour écrire ces mots. Je n’ai pas fait beaucoup de photos de l’oeuvre de Seth. J’y repasserai un autre jour peut être pour compléter cette galerie. Pour ne pas vous laisser sur votre faim, je vous invite à jeter un oeil à ces galeries : Jace et Seth font le murSeth au parc de Belleville et l’exposition Seth & Vilcollet.

Exposition solo Tétar Max – 17 février 2015

Mardi 17 février. Je sors d’un groupe de travail sur le développement durable. Il est 16h passé. Une bonne journée de travail, d’échanges et de réflexions avec des collègues d’autres Régies de quartier. Maintenant, avant de rentrer sur Aulnay-sous-Bois et rejoindre mon 93 adoré, j’avais envie de me faire un petit plaisir des yeux et renouer avec le chemin des galeries de Street art. L’idée était d’aller au Cabinet d’Amateur pour voir, avant qu’il ne soit trop tard, l’exposition de Tétar Max.

En arrivant le maître des lieux est en conversion avec Philippe Hérard (Exposition Ardoises quelques mois plus tôt). Je me fais discret et commence déjà par regarder les toiles avant d’appuyer de manière frénétique sur mon appareil photo. Tétar Max c’est un fou des caractères, un artiste précis, un maniaque des symboles, un rêveur en quête du trait le plus fin possible, un acharné du geste bien fait, de la bonne distance entre chaque signe, de la proportion, de l’harmonie globale. Noir sur blanc, noir sur gris, ou l’inverse, le travail de Tétar Max est impressionnant. C’est à voir d’ici vendredi 20 février, donc dépêchez vous !!!

Il y a une question qui restera probablement sans réponse : que nous raconte-t-il? Je vous invite également à découvrir son travail lors du festival Rue des arts 2014 à Aulnay-sous-Bois : 17 mai 2014 part 1 et part 2.

Exposition Terre Humide – 28 janvier 2015

Le temps file, mes journées ne sont pas assez grandes en ce moment pour tout faire. Voilà qu’une opportunité se présente de pouvoir venir faire un tour (pendant ma pause déjeuner) d’une magnifique exposition avant qu’elle ne s’en aille. Il est évident que mes semaines ne sont plus les mêmes depuis que j’ai retrouvé un emploi. Pas la même disponibilité, pas la même flexibilité. Pourtant il ne faut pas se laisser aller à ne rien faire, à remettre à demain. Au contraire, je me dis qu’il y a certains moyens d’agir, certains choix qui ne sont pas si compliqués à prendre.

Me voilà donc, à 13h45, devant la porte du Cabinet d’Amateur. Par chance, le propriétaire des lieux est là et m’ouvre la porte. Je peux donc bénéficier d’une visite au calme. Et il y a de quoi se régaler avec Bault. L’exposition s’appelle Terre Humide – Drones, pandémies & cupcakes. Ludique, drôle, touchant, c’est un univers qui me plaît, qui respire la surprise, qui réveille l’enfant qui est en moi. Il a une palette magnifique de couleurs qui trouve malgré la densité et l’aspect sauvage une cohérence, une harmonie.

Il n’est jamais facile de restituer avec un appareil photo la beauté, la surprise et les émotions ressenties devant ces oeuvres. J’essaie du mieux que je peux, en mêlant mes mots aux clichés. Je me joue passeur virtuel à défaut de pouvoir vous prendre par la main et d’y aller avec vous. Mais pour que vous puissiez voir, vibrer devant ces oeuvres, je vous invite (très fortement) à vous rendre 12 rue de la Forge Royale dans le 11ème et à le faire rapidement car l’exposition finit vendredi soir.

Pour mémoire, voici les expositions précédentes que j’ai vu au Cabinet d’Amateur : Vis-à-vis et Street Two avec un florilège d’artistes, Ardoises de Philippe Hérard.

Exposition KristX et Stoul – 24 janvier 2015

Samedi. 2ème plaisir des yeux. Nous voilà au LavoMatik avec Nemi Uhu et Nath Oxygene. Au dehors Artiste Ouvrier crée une oeuvre avec ses pochoirs d’une finesse impressionnante. Je l’ai croisé à plusieurs reprises. A chaque fois, je vois dans son regard que mon visage ne lui ai pas inconnu mais qu’il ne se souvient pas du reste. Cela me fait sourire. Je lui rappelle mon prénom et le fait que l’on s’est croisé dernièrement pour l’Exposition Dali fait le mur. Peut être j’aurai la chance un jour de l’interviewer et ce sera alors l’occasion de prendre le temps de la rencontre.

Je rentre dans la galerie-librairie-caverne aux trésors. A l’honneur sur les murs KristX. L’univers est saisissant, vif, intense. Une vibration sort de certaines toiles. Les couleurs sont époustouflantes. J’ai adoré la toile qui se trouve en haut des escaliers. Une invitée a pris également de la place et signe son livre : Stoul. Quelques œuvres de cette dernière sont là.

Deux femmes talentueuses donc pour une fin d’après midi sans pluie. A voir jusqu’au 31 janvier 2015 !

Exposition Astro – 24 janvier 2015

Ce samedi, c’était l’occasion rêvée pour sortir de chez moi, pas trop froid, du soleil et surtout au moins deux lieux à visiter.

Je pars donc direction St Michel. RER B. Je profite du voyage pour écrire. Mes mots remplissent l’écran de mon téléphone et me font glisser sans m’en rendre compte d’une station à l’autre. Je suis dans un train qui vient de l’aéroport. Bon nombre de mes compagnons de route sont avec leur valise. Je leur invente une vie : certains sont étrangers et viennent découvrir la Ville de l’amour, d’autres sont français et reviennent d’un périple à l’étranger, des femmes d’affaire avec le strict minimum, des familles très chargées.

Arrivée dans VIème, il y a du monde dans les rues. Entre ce premier samedi ensoleillé de l’année et les soldes, il y a de quoi faire. Je me dirige rue d’Arras pour faire un tour dans la NUNC gallery. C’est Astro qui est invité. Je l’avais rencontré à Aulnay en mai 2014 pour le festival Rue des arts.

Abstraction, tribal, des formes mi-tentaculaires, mi-rectilignes, des couleurs subtilement réunies et un souci du détail. Voilà ce que je dirais sur les toiles exposées et le travail d’Astro. Une toile est en noir et blanc (pour la découvrir il faut descendre au sous-sol) ; elle est troublante, vaporeuse et m’embarque dans un imaginaire sans limite.

NUNC c’est aussi une maison d’éditions. Je repars donc avec 3 livres de la série Opus Délits, histoire de compléter ma collection. Une nouvelle étape m’attend : le LavoMatik. Je ne fais pas le trajet seul puisque Nemi Uhu et Nath Oxygene m’ont attendu pour prendre le bus. Nous discutons chemin faisant.

Exposition INVA8ION – 15 janvier 2015

L’Akizianisme envahit la toile. L’année 2015 a commencé et il me fallait reprendre le chemin tracé par mon site : découvrir et faire découvrir, rencontrer et raconter ces rencontres, écrire, photographier et partager tout cela.

Je suis donc allé faire un tour à Akiza la galerie dans le 18eme, histoire de souhaiter une bonne année à Yoshii et Robinson. Une exposition collective remplit les lieux avec simplicité et une belle mise en scène. On y retrouve ANTIAlex Konahin, Codex Urbanus, Kef, Mental Links, Peca et bien sûr Akiza. Subsistent encore dan la salle du fond quelques poupées russes de l’exposition précédente.

J’ai le droit maintenant à une visite privée. J’écoute attentivement les propos de Robinson et réagit de temps en temps. L’univers des différents artistes présents se dévoile, le lien avec Akiza également. Je repars avec un t-shirt qui m’attendait, le calendrier 2015 d’Akiza qui est magnifique et l’envie de revenir passer du temps avec mes amis de la rue Tholozé. L’exposition est à voir jusqu’au 14 février.

Exposition Vis-à-vis – 19 décembre 2014

Se faire face, s’affronter peut être, se mettre d’accord, se réconcilier aussi, se tenir là, l’un et l’autre, côte à côte, serrés ou avec une distance raisonnable, à se regarder, à se jauger, à se sourire, à se tirer la langue, à se répondre.

Se faire face et pourtant faire ensemble, créer un écho entre deux artistes, deux univers, deux manières de voir les choses, soit en juxtaposant chacun(e) une oeuvre, soit en mêlant dans le même support un peu de chaque.

Le Cabinet d’Amateur propose jusqu’au 31 décembre l’exposition Vis-à-vis. Une découverte en mode duel, duo, dos à dos, nez à nez, avec Bault, Arnaud Boisramé, Codex Urbanus, Ender, Joanna Flatau, Philippe Hérard, Levalet, Mosko, Ricardo Mosmer, Paella, Simon Pradinas, Saint-Oma.

D’ailleurs, pour celles et ceux qui avaient raté, je vous propose de voir l’exposition solo Ardoises de Phillipe Hérard.

Pour dire tout, je n’ai pu résister à l’envie de me faire mon cadeau de Noël.   N’est-on pas mieux servi que par soi même? Je suis donc reparti de la galerie avec une oeuvre de Fred le chevalier. Ma collection s’agrandit doucement.

Interview de Jace

Je vous emmène en voyage. Il était temps de partir de Paris, de la tête peu réjouissante du RER le matin, de ce ciel bleu ou gris, de cet hiver glacial qui s’annonce. Je vous emmène par la pensée car le billet d’avion pour toutes et tous me reviendrais trop cher. Là-bas, c’est tout est inversé par rapport à la Métropole. Leurs hivers sont nos étés, leur été sont nos hivers. Je vous emmène sur ce bout de France si cher à mon coeur. Une île merveilleuse, étourdissante, de mélange et de partage. Une île au mille saveur, au volcan grondant, à la vanille délicieuse.

Prenez le temps, coupez votre téléphone, éteignez la télévision. Il est temps d’effectuer ce voyage. Nous partons pour l’île de la Réunion, océan indien, à environ 9300 kilomètres de Paris. L’artiste y a posé ses valises depuis un moment, même si ces premiers personnages sont apparus au Havre. Vous allez faire la découverte de Jace et partir à la chasse aux Gouzous avec moi.

C’est la première fois que je fais une interview à distance en mode questionnaire. J’espére ne pas avoir trop exaspéré l’artiste avec toutes mes questions. Je ne savais pas à quoi m’attendre non plus concernant ses réponses. Pour le coup, je ne suis pas déçu et même si j’aurais eu d’autres choses à demander, je suis pleinement satisfait. Il faut parfois se contenter de ce que l’on peut avoir plutôt que de rêver à ce que l’on aimerait avoir. J’ai quand même eu la chance de le rencontrer pendant son passage parisien en juin 2014. Après avoir lu l’interview, vous pourrez revenir dans le passé pour deux galeries de photos : Jace et Lezarts de la Bièvre et Jace et Seth font le mur.

Un p’tit message pour toi Jace : J’espère que nous prendrons le temps lors de ton prochain passage sur Paris ou lors de mon prochain passage à la Réunion pour prolonger ces échanges.

Exposition Poupées Russes – 29 novembre 2014

Emboîtées ? Cachées les unes dans les autres ? Finalement, les voilà qui se dévoilent. Elles sont côte à côte, fières ou coquines, drôles ou sérieuses, magiques ou mystérieuses. Elles se regardent, se jalousent peut être, se défient sûrement.

AKIZA trouve encore le moyen de nous surprendre en réunissant 37 artistes au même endroit. L’exercice est vraiment très intéressant : identique et différente, de taille et de corps variable, unique parfois, chaque artiste a su jouer avec le thème des poupées russes. Pour ma part, je me suis amusé à regarder différents ces petits êtres, à les rendre gigantesque, de la tête au pied.

Merci beaucoup pour avoir apporté à notre samedi cette touche artistique !!! Vous avez jusqu’au 4 janvier 2015 pour aller voir cette sublime exposition. Si vous voulez en découvrir plus, de la même galerie : Mysterious touch, Le vent nous portera, Summertime, Insectes et Arachnides, Baubô.

Exposition PERFusion et dédicace de Toctoc – 29 novembre 2014

Samedi ensoleillé : l’occasion rêvée d’emmener mes amies voir ce qui se passe à la Galerie Ligne 13. Deux en un : l’exposition PERFusion et la dédicace du livre Salut l’artiste de Toctoc.

On retrouve dans la galerie les performances effectuées lors du Salon Art Shopping, certaines ont été retravaillées. Au programme : Anis, Snez, Mosko & Associés, EZP, Nice Art, Stoul, Suriani, No Rules Corp, La WCA, Codex Urbanus, Gregos. De quoi satisfaire nos yeux !!!

Toctoc est arrivé à l’heure. Son sac contenait ses livres. Cela m’a fait bien plaisir de le revoir. C’est le dernier artiste que j’ai interviewé. Vous pouvez retrouver d’ailleurs son interview en cliquant ici. L’idée du livre est génial : mettre ses Duduss dans des tableaux de Maîtres. Le monsieur est doué, mes amies n’hésitent pas un instant à acheter un livre. J’espère sincèrement pouvoir le suivre dans une de ses prochaines virées nocturnes pour vous faire découvrir une création de A à Z.

Metro, boulot, expos !!! – 8 novembre 2014

Samedi 8 novembre. Le soleil est au rendez-vous. La température continue sa descente progressive. Malgré tout,  cela donne envie de se mettre en mouvement.

Je dois d’abord passer sur Nanterre pour le travail. L’idée est de faire des relations publiques, d’aller à la rencontres des associations du quartier Berthelot. J’espère que cela sera porté ses fruits.

Pour profiter de cet aller retour via Paris, je me suis organisé une balade, passant par trois galeries. Pour le plaisir des yeux !! J’ai choisi d’avoir un jour de décalage par rapport au vernissage, histoire de pas subir la foule. J’ai mon appareil photo. J’espère ne pas faire flamber la CB, même si certaines oeuvres ou sérigraphies me tentent bien, même si certains livres également.

Au programme : Stew à la gallerie Nunc, Rubbish à Mathgoth et une exposition collective au LavoMatik.

Exposition New Romantic – 8 novembre 2014

Il doit en falloir de la patience, de la dextérité pour arriver à autant de précision, de finesse, de beauté. J’ai été stupéfait de voir le papier tel de la dentelle, le découpage qui dessinent des visages, des mains, des fleurs. J’ai adoré l’utilisation des Moleskines, carnet  dont je ne peux me séparer (j’en ai toujours un avec moi). La couleur utilisée par petite touche sur certaines oeuvres donne de la profondeur, fait ressortir des détails, donne un supplément d’âme.

Je vous invite vivement à aller y faire un tour et observer de près ou de loin les oeuvres d’Aurel RubbishMathgoth accueille encore une fois un artiste d’exception jusqu’au 26 novembre 2014. Pour le coup, il y a énormément de choses qui m’attirent dans ce travail et pour lesquelles j’aimerais prendre le temps avec l’artiste, lors d’une interview ou d’un reportage… Qui sait, cela se fera peut être bientôt.

Exposition Ardoises – 7 novembre 2014

Avant de rentrer chez moi, j’avais envie de me dégourdir les yeux. Direction le Cabinet d’amateur. A l’extérieur déjà, les oeuvres de Philippes Hérard m’accueillent. Suspendus, en flottaison, en haut des échelles. Il faut maintenant pousser la porte de la galerie pour voir « Ardoises ».

Il y a énormément de poésie dans ces oeuvres. Le support utilisé, à savoir des ardoises, rend également grâce à la créativité de l’artiste. Cela crée des aspérités, du volume, une vie à part. L’artiste joue également avec les deux faces des ardoises. Les scènes changent, subtilement. J’ai eu la chance d’avoir une démonstration de la part de l’artiste lui même pour l’oeuvre la plus grande .

Une belle rencontre, en simplicité. J’ai eu un coup de coeur pour l’un des oeuvres accrochés dans l’air. Vous avez jusqu’au 21 novembre 2014 pour voir cette exposition.

Exposition Mysterious touch – 4 novembre 2014

Cela fait deux jours que je suis passé rue Tholozé. Ce soir j’avais le choix entre courir dans de nombreux vernissages de Street art ou rentrer chez moi et profiter de ma fin de journée pour vous dire qu’il y a une exposition jusqu’au 22 novembre à ne pas rater. J’irai faire un tour demain ou samedi dans ces autres galeries pour voir. Franchement, je prends l’option moins de monde et plus de temps pour profiter. Et puis c’est d’un duo de choc dont je vais vous parler, un couple que j’apprécie énormément, une galerie qui ne cesse de me surprendre.

Akiza la galerie sait être le lieu de la rencontre. Ils le prouvent encore une fois en proposant une exposition solo de Yoko d’Holbachie. L’univers est fantastique, coloré, le travail de l’artiste est remplie de détails, de points, traits, d’arrières plans vaporeux et oniriques.

Les deux couleurs d’Akiza font face à une multitude de couleurs de Yoko d’Holbachie. Un écho se joue pourtant au niveau des personnages, déclinés pour chaque artiste presque à l’identique. La bouche, les yeux, les coiffes, les corps différents, mais presque symétriques. L’aspect est enfantin et inquiétant à la fois, unique et multiple. J’avais autant l’envie de pouvoir serrer dans ses bras ces êtres ravissants et l’impression qu’ils préparaient un sale coup.

Prenez le temps d’aller dans cette galerie, d’observer chaque oeuvre, de vous évader dans cet ailleurs magique. Vous pouvez également lire l’interview d’Akiza et revoir les expositions précédentes Le vent nous portera, Summertime, Insectes et Arachnides.

Exposition Libertés, égalités, fraternités – 4 octobre 2014

C215 est exposé dans une galerie parisienne jusqu’au 8 novembre, encore quelques jours pour en profiter. Il faut se rendre dans le 1er arrondissement, au 356 rue St Honoré, dans l’Opera Gallery, sonnez à la porte puis attendez que l’on vous ouvre et prendre les escaliers. En avant pour Libertés, égalités, fraternités.

Au premier, il y a de quoi se faire plaisir aux mirettes. Le travail du pochoiriste est encore une fois étonnant tant sur les couleurs que sur le choix des supports (toile, planche de bois, fenêtre, carte d’école). Plusieurs personnages me rappellent des œuvres vues sur des murs à Vitry-sur-Seine ou vers la Bibliothèque François Mitterrand. Il faut oser monter au deuxième étage pour voir un valise revisitée par l’artiste et des œuvres de Niki de Saint Phalles, Calder entre autres.

Interview de Toctoc

Avec Toctoc, cela s’est fait en deux fois. La première, à force de le suivre, de le tagguer sur mes photos puis de devenir « ami » sur Facebook, je lui ai proposé de le suivre un soir dans une virée collage. L’occasion a failli avoir lieu. Mais finalement cela ne s’est pas fait. Peut être fallait-il que l’eau coule sous les ponts, que les jours passent et ne se ressemblent pas.

Plusieurs mois plus tard (je ne lâche rien), voilà que je suis pris d’envie de le contacter après avoir vu quelques unes de ces oeuvres au Cabinet d’Amateur. Ce soir là, j’étais allé rendre visite à mon cher Codex Urbanus qui faisait une performance live. Dans cette charmante galerie du 11eme, une exposition collective de fin de saison.

Le contacter, disais-je, déjà pour savoir s’il avait des oeuvres en stock avec Batman et Robin (rêvant secrètement d’en acheter une). Puis si nos agendas peuvent coïncider, je serai ravi de l’interviewer. Etant en train de finir de retranscrire la dernière, je ne souhaite pas m’engager dans une si l’autre n’est pas en ligne. Mais bon, il faut faire des exceptions et le plaisir de faire mon travail de passeur me pousse à fixer une date. Il est dispo début août. Il faudra juste que cela soit après le boulot.

Comme d’habitude, le rendez vous approche et les contours se definissent progressivement. Je laisse le choix du lieu au bon vouloir de l’artiste. Un endroit qui lui correspond, dans lequel il est à l’aise. La seule contrainte est qu’il ne soit pas top bruyant pour que je puisse enregistrer. Rdv pris le 4 août 2014 à 18h30 (ramener à 18h15), devant la fontaine Saint Michel. Il m’a dit connaitre plusieurs bars où se poser. Je sors du RER B et descend l’avenue St Michel, évitant les touristes. Le ciel gris n’a rien de rassurant et pour l’anecdote j’espère qu’il ne pleuvra pas en l’attendant car j’ai oublié mon parapluie au travail. J’ouvre de nouveau une fenêtre sur un univers artistique. Cela me réjouit d’avance.

3 expositions en 1 balade – 18 octobre 2014

3 en 1, cela fait télé shopping. Sauf que pour le coup, je n’ai rien à vous vendre et je n’ai aucun intérêt en nature pour chaque personne passée dans ces 3 lieux. Juste le plaisir de vous faire découvrir 3 galeries de Street art que j’apprécie tant par la qualité des artistes proposés, de l’approche complètement différentes de les mettre en avant, que par les espaces dévolus pour l’exposition.

3 en 1 effectivement car elles sont à 500 mètres l’une de l’autre. Et tout cela facilement accessible : vous pouvez soit sortir à Bibliothèque François Mitterrand, faire un tour par les Frigos, aller d’abord à la galerie Itinerrance,  chasser ensuite quelques Gouzous avant d’entrer dans la galerie Mathgoth puis passer à côté du tram pour finir au Lavo Matik, soit sortir à Avenue de France et le faire dans le sens inverse.

3 en 1 qui m’a permis de profiter pleinement du soleil de ce samedi après midi. Voilà en détails les galeries et les artistes exposés, profitez bien de cette offre culturelle !

Portes ouvertes Albatros – 18 octobre 2014

Montreuil est une ville qui vibre et qui vit. Il y a de quoi faire, voir et profiter. Le week-enk passé, un lieu emblématique ouvrait ses portes et laissait entrevoir les univers imbriqués et scénographiés de plusieurs artistes. De la sculpture au Street art, du chaos de la ville au monticule de feuilles d’automne, l’Albatros donnait son espace à envahir. Chaque coin était occupé. Des mannequins flottaient dans les airs, attachés par des cordes, de la broderie dans la salle du haut, du pochoir à côté, puis loin de la photographie. Ces anciens studios de cinéma permettaient de jouer sur les tailles, la hauteur, le volume, de recréer des espaces confinés, de jouer entre la juxtaposition et la complémentarité. Au programme : MG La Bomba, Artof Popof, Mosko et associés, Mr Pee, Lise DUHAY, Zemask, Monsieur chat, Vinie, Jérôme Mesnager, Bault, FKDL, Kashink.

Une fois par an donc, un lieu à découvrir, à explorer. Enfin il faut y revenir à d’autres moments et également pour son mur extérieur recouvert par des bombes de peinture. Connu également pour ces activités culturelles, j’y étais venu à plusieurs reprises pour mes amies Les Akouphènes. Elles avaient participé à un concours et avec Rhythm and Town à un concert filmé. D’ailleurs, pour les amateurs de très bonne musique, elles se produisent pour une soirée exceptionnelle le 29 novembre 2014 aux Trois Baudets.

De Nunc au Lavo Matik – 4 octobre 2014

Samedi dernier, il y avait plein de choses à faire. Cela a commencé par un déjeuner en famille avec mon grand-père. Il était de passage sur Paris. Il part dimanche 5 pour l’île de la Réunion voir mes parents et il passera également à Mayotte voir mon oncle, ma tante, mon cousin et sa p’tite famille. A chacune de ses venues, nous profitons de lui et l’emmenons à la découverte de la capitale. Nous sommes allés manger dans un restaurant japonais, rue Saint Anne dans le 1er arrondissement. Un régal !!

Nous profitons du soleil pour faire un tour dans le jardin des tuileries. Puis nous prenons le bus en direction de Nunc. J’ai réussi à convaincre mes amis de découvrir deux expositions. Le 17 septembre, c’était De Mathgoth au Lavo Matik;  ce 4 octobre il y a du changement.

Exposition Le vent nous portera – 20 septembre 2014

Il faut sortir Métro Blanche, ligne 2. Remonter rue Lepic, tourner à droite et tout de suite à gauche, rue Tholozé. Quelques pas encore et vous arrivez à l’exposition Le vent nous portera à AKIZA la Galerie.

Faire une exposition collective, thématique, peut être un exercice plus que périlleux. Choisir des oeuvres parmi celles déjà créées par certains artistes, passer une « commande » pour des oeuvres inédites, voilà également qui n’est pas chose facile. Mais pour AKIZA, c’est là où ils excellent. Réunir des artistes d’influences diverses, de techniques si différentes rend compte de la force de cette galerie.

On passe du Street art à l’art sombre, du travail photographique à celui au fusain, de dessin vaporeux, onirique sur fond blanc à des câbles, lampadaires dans un bateau noir. Au programme : AdeyAkizaAngel RoyCodex UrbanusDocteur BergmanDom GarciaEmika, Frédéric FontenoyHadrien Durand-BaïssasIemzaJean-François B.Le petit monde tentaculesque d’Emilie, Michaël BrackRichard LaillierVavje.

L’ensemble est cohérent, les hôtes sont toujours aussi accueillants et attentifs. A la question de Robinson « si tu pouvais partir en courant avec une œuvre de l’exposition en bousculant tout le monde pour t’enfuir, ce serait laquelle ? », j’ai une réponse. Ce serait une de Iemza. Et s’il fallait voter parmi les galeries et leur exposition de rentrée, AKIZA sans hésiter !!! Pour les curieux vous pouvez lire l’interview d’AKIZA.

De Mathgoth au Lavo Matik – 17 septembre 2014

Finir sa journée par deux expositions de Street Art, cela fait du bien. Surtout qu’elles ne sont pas loin l’une de l’autre et que le soleil était avec moi. Direction donc Bibliothèque François Mitterand.

Première étape : Mathgoth, 34 rue Hélène Brion dans le XIIIème. La galerie propose l’expo « Souvenirs de vacances » de FENX jusqu’au 4 octobre 2014. Il est question de traces, de visages qui laissent place à des mots. Les couleurs sont belles, le travail de matière très intéressant. On se rappelle alors ce que nous avons fait durant l’été, le bord de la piscine, la séance de bronzage, ce baiser échangé, ce moment qui s’inscrit à jamais dans la mémoire.

Deuxième étape : Lavo Matik,  20 boulevard du Général Jean Simon dans le XIIIème. Ici, c’est Nice art qui a envahi l’espace. Le lieu donne de la hauteur aux oeuvres. Mi galerie, mi librairie, il y a de quoi se faire plaisir. Nice art propose un travail de pochoiriste de qualité sur de multiples supports : bois, toiles, panneaux de signalisation. Pour moi, c’était également l’occasion d’acheter deux livres pour compléter ma collection.

Exposition Dalí fait le mur – 10 septembre 2014

J’ai entendu pour la première fois parler de cette exposition par AKIZA. Le soir de son interview, il venait de finir la toile après une petite nuit. Elle séchait dans la cour. C’était avant l’été. Depuis il y a eu l’exposition Summertime dans leur galerie et la sortie de l’interview d’AKIZA.

Après une semaine de vacances j’ai repris le travail. Début septembre, AKIZA me fait un message me demandant si j’ai des informations sur l’exposition Dalí fait le mur et si ça me dirait d’être présent au vernissage. Ils oeuvrent auprès de la commissaire d’exposition Véronique Mesnager. Quelques jours plus tard, un message via Facebook. Elle me demande si je peux lui envoyer mon email pour qu’elle passe l’adresse à l’agence de com qui s’occupe de l’événement. J’ai une accréditation presse. Je pose quelques questions, novice que je suis en la matière et surtout car pour participer à l’événement il faut que je pose ma 1/2 journée.

Tout est ok. L’invitation, le dossier de presse, l’appareil photo. Je retrouve AKIZA dans leur galerie. L’occasion d’acheter deux t-shirts dont celui en lien avec l’œuvre réalisée pour Dalí fait le mur. Yoshii et Robinson ont encore à faire. Nous décidons de nous retrouver au musée directement. Devant, on installe des plaques blanches en contreplaqué pour les performances qui vont suivre.

Interview d’AKIZA

Il faut se rendre dans le 18ème. Arpenter la butte, découvrir les alentours vers le métro Pigalle, Blanche. Remonter, éviter un peu les touristes de la Rue des Abbesses. Et surtout aller voir AKIZA. Une galerie. Un artiste. Un deux en un magnifique et troublant, envoûtant et subtil. Rue Tholozé. Il faut pousser la porte un jour et y retourner. Je dis un jour sans préciser car ils sont quasiment ouverts 7j/7, 365j/an. Y retourner car il y a à tant voir, à savourer, car il y a tant de questions à leur poser, de t-shirts avec lesquels repartir.

Cela fait plusieurs mois que je suis passé voir cette galerie. Accueilli par YoSHii, un bonjour, un sourire, une invitation à découvrir l’expo du moment. Robinson pas très loin, dans la salle du fond en train de jouer les passeurs. La conviction que ce lieu est une pépite, où l’on peut s’en mettre plein les mirettes et ressortir en étant moins bête qu’en entrant. Moi j’étais curieux. Eux étaient présents, prêt à répondre à ma curiosité, dans un échange précis et riche, avec des mots justement choisis. Moi avec l’envie d’aller au delà et de comprendre davantage Akiza, cette poupée, cet univers. Eux avec la promesse de prendre le temps pour cela.

23 juin, 17h. Il me demande quelques minutes pour s’occuper de deux personnes et donner un coup de peinture sur une œuvre. Je profite de ce temps pour faire le tour de l’exposition Arachnides. Plusieurs artistes sont présentés. Finalement vers 17h30, nous nous installons, en mode fauteuil et table d’appoint, deux verres de limonades et mon microphone. Et là, pendant 2h, j’ai bu ses paroles. J’ai accepté facilement de mettre un peu de côté mon questionnaire pour m’ajuster à ces propos et réagir en fonction de la direction que nous prenions. Akiza. Son histoire, son univers. Un tandem, une aventure humaine et artistique. Une poupée en noir et blanc.

Le temps a filé. Je les ai retenus plus que la normale dans leur galerie. Je m’en veux. Vous comprendrez d’autant mieux quand vous aurez lu ce qui suit.  J’espère que vous serez contents, Robinson et YoSHii, de cette interview. Cela sera ma manière de vous demander pardon. Je retournerai à AKIZA encore, je le sais déjà. Pour les curieux vous pouvez également lire le résultat d’une enquête AKIZA – Vu de l’extérieur avant de cliquer ci-dessous.

Akiza – Vu de l’extérieur

Lors de l’interview, nous avons parlé des influences ou des atomes crochus entre Akiza et d’autres univers. Des mots, des adjectifs, des notions, des manières de voir le monde étaient là, mettaient tout cela en cohérence, en synergie. Malgré tout, des questions subsistaient. Notamment avoir le retour d’une première fois à voir une Akiza. Il est difficile de savoir si le message dans l’oeuvre passe (d’ailleurs cela peut pour l’artiste avoir ou non une importance). Tout ne peut pas se révéler sans effort, sans envie d’aller au delà, sans rencontre avec l’autre.

Nous nous sommes quittés et je lui au promis d’aller à la rencontre des quidams, de personnes éloignés d’Akiza et d’enquêter sur l’impact, la sensation, le ressenti du premier contact. Voilà ce que vous allez découvrir dans cet article.

Exposition Summertime – 25 juillet 2014

Une nouvelle exposition à AKIZA la galerie, la dernière avant les vacances (bien méritées) de Robinson et YoSHii. Je vous emmène avec plaisir dans le 18ème, au vernissage de Summertime. La dernière fois que je suis venu les voir, c’était pour l’exposition Insectes & Arachnides fin juin un univers étrange, rempli de bestioles en tout genre. Là, j’ai hâte de découvrir ce qu’ils nous ont préparés !

En sortant du travail, j’ai le sourire. Notamment avec ce qui m’attend cette fin de journée. Je prends le RER A puis la ligne 2, pour atteindre le métro Blanche. Cela sent l’été. Soleil, ciel bleu, les terrasses qui sont remplies. Les touristes sont là également. Un parapluie, une fleur ou tout autre objet flottent dans les airs, permettant aux guides d’être repérés. Pour moi pas besoin de m’emmener, je sais très bien où je vais. 3 rue Tholozé. Akiza la galerie me voilà. Je suis en avance. L’oeuvre de Franck Duval à l’extérieur me fait patienter un peu. Le rideau était descendu le temps de mettre en place et de rendre opérationnel le barman.

Je suis encore une fois bien privilégié. Accueilli avec attention. Seul dans ce bel écrin. Au programme Stoul Peintresse en amuse bouche dans la première salle, Yoko d’Holbachie dans le couloir et FKDL, M-City et AKIZA dans la salle du fond. Les univers se répondent vraiment bien entre N&B et couleurs, entre onirique et réel, entre lignes droites et courbes. Les matières sur lesquelles les artistes ont travaillé sont aussi intéressantes : des portes pour Stoul, du carton pour FKDL. Je vous laisse découvrir en image l’exposition et vous invite à y aller avant le 17 août.

PS: Une belle rencontre devant la galerie avec Franck Duval, qui j’espère aboutira sur une interview un de ces jours…

Collective Street Two – 16 juillet 2014

Il fait bon aujourd’hui. Du soleil. Une température estivale (il était temps et on sait déjà que cela ne va pas durer). L’occasion pour moi de flâner un peu après le travail (car oui j’ai retrouvé un emploi) et prendre le temps entre Nation et le Cabinet d’Amateur. J’avais vu sur Facebook qu’un ami, un certain Codex Urbanus, faisait le show dans la galerie. Histoire de le soutenir et de venir voir l’exposition collective de fin de saison, je suis passé 12 rue de la Forge Royale dans le 11ème. Venez jeter un coup d’oeil !!