Exposition Seth & Vilcollet – 1er février 2014

Street Art
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J’ai eu la chance le samedi 1er février 2014 de voir à l’Espace Commine, une exposition organisée par la galerie Géraldine Zberro qui mettait en avant le travail de Seth et Vilcollet.

Pour ne pas laisser s’étirer le temps, et passer aux oubliettes l’exposition dont il est question, je publie cet article aujourd’hui. Certains me diront que les dates sont passées, que j’arrive trop tard. D’autres pourraient me taxer d’avoir gardé exprès l’info pour profiter tranquillement du lieu d’exposition.

Mon site n’existait pas encore à l’époque. Mais, dans mon rôle de passeur, je ne peux garder secret les trésors que j’ai vus.

L’espace Commine en impose. Cette grande salle, baignée de lumière, m’a surpris. Elle donnait de l’air, de l’espace, du champ. Elle permettait de rendre grâce aux oeuvres, elle les plaçait dans une distance adéquate, ni trop proches les unes des autres, ni trop lointaines. Elle permettait à chaque oeuvre d’exister, tant les dimensions étaient parfois imposantes, et créait une cohésion de l’ensemble.

Pour dire vrai, j’étais venu pour Seth. Toujours ravi de découvrir ses oeuvres, son univers, ses couleurs, sa sensibilité. Concernant Vilcollet, je ne savais rien. J’étais curieux de savoir qu’est ce qui avait poussé la galerie à faire cela, pourquoi mettre ces deux artistes ensemble, sous le même toit et créer un lien, une résonance entre eux. L’affiche laissait perplexe. Sans trop savoir ce à quoi nous attendre. Je n’ai pas voulu chercher davantage d’information sur Vilcollet pour laisser (peut être) la magie opérer.

Pourtant une fois sur place, le duo ne faisait qu’un. Il y avait un dialogue, une logique, un chemin, un écho. De toile en toile, les personnages semblaient se répondre, chercher à dire davantage. Le traitement de la lumière et de la couleur rendait les oeuvres vibrantes, vivantes. Parfois sombre, ténébreux, un cri, des larmes, une plongée viscérale dans l’humain, dans ce qu’il cache. Parfois vif, flamboyant, transperçant de vérité, de simplicité, une vision duale, opposée et complice, mystique presque.

Bref, il fallait voir ça !!! Bravo aux artistes et à la galerie Géraldine Zberro. Pour les retardataires, je vous invite à découvrir mes photos.