" Le bien suprême qu’un être humain puisse avoir, c’est la joie. Sauf que ça ne s’achète pas. Vous pouvez être milliardaire, ça ne s’achète pas. "Pierre Rabhi
" Le bien suprême qu’un être humain puisse avoir, c’est la joie. Sauf que ça ne s’achète pas. Vous pouvez être milliardaire, ça ne s’achète pas. "Pierre Rabhi
Un amour. De l’amour. Tant d’amour. Un bonheur. Du bonheur. Tant de bonheur. Voilà je pourrais m’arrêter là pour vous décrire ce concert. Je pourrais vous dire que j’ai été transporté par sa voix. Je pourrais vous raconter le moment où j’ai été ému aux larmes, le moment où je me suis levé pour danser, le moment où j »étais si heureux d’être là.
Je vous dirait bien qu’il FAUT aller voir Awa Ly sur scène pour vibrer à l’unisson, pour partager de la joie, pour gouter à sa générosité, pour harmoniser votre humanité sur des ondes positives, bienveillantes. Et tant que vous ne conjuguerez pas le verbe « aller voir Awa Ly en concert » au présent, vous ne pourrez percevoir qu’une partie de ce que j’ai vécu.
Beaucoup de choses me traversaient l’esprit, me remplissaient le coeur. Déjà l’envie de photographier ce concert, les expressions des musiciens, les mains d’Awa Ly quand elle dansait, le jeu de lumière sur son visage, l’intensité du solo de guitare, la précision des mouvements du batteur, la puissance des cordes de la contrebasse. J’avais à l’esprit les angles les plus intéressants pour prendre des photos, pour montrer un peu la magie.
Puis j’avais en tête des paroles de chanson, l’envie d’écrire pour cette chanteuse talentueuse, si entière, si pleine de vie. Mais en quelle langue puisqu’elle parle anglais, français, italien, qu’elle les emmêle, qu’elle les fait virevolter. D’ailleurs voici de quoi découvrir son côté polyglotte : Let’s me love you, Il mestiere di vivere, Tout le monde veut devenir un cat.
C’est également sa force, son engagement qui ont fini de me conquérir. Elle a ouvert son coeur, elle a parlé simplement de ses émotions, de sa profonde tristesse lorsqu’elle a vu les naufragés, les morts au large de Lampelusa. Situation qui lui a inspiré une chanson, Here. Chanson qui a créé un écho avec plusieurs artistes, qu’elle a invité ce soir sur scène : Ben l’Oncle Soul, Nawel Ben Kraiem, Regis Kole, Pascal Danaé. De toute beauté !!!! Merci beaucoup Awa et qui sait, j’aurai la chance que certaines de mes envies voient le jour.
Sombra
Sigues perdida
Vagabonde
je me demande où tu vas?
Tu t’accroches
Encore à la vie
Gracias a los demas
Que se recuerdan de ti
Sombra
Sigues querida
A travers l’espace
Au delà des années, des mois
Faisant disparaître
Les larmes et les sourires
Te escondes
Para no hacer sufrir
Sombra
Sigues conmigo cada dia
Si proche
Guidant parfois mes pas
Tu seras
Pour toujours à mes côtés
Mi hermano
Hasta que yo no existe
Première fois à l’Olympia. Pas pour cette magnifique chanteuse qu’est Imany mais pour moi. Aucune appréhension particulière. Quoi que, une année est passé depuis ce soir du 13 novembre, ce soir où j’allais à la Philharmonie écouter Fatoumata Diawara et Roberto Fonseca. Ce soir où les choses ont basculé dans l’horreur et la tristesse.
Nous sommes le 14 novembre 2016. Après avoir pris avec une amie un verre de rouge et une planche mixte dans un restaurant à proximité de cette mythique salle de concert, après avoir dégusté quatre délicieux macarons de chez Pierre Hermé (mandarine, rose, pain d’épice et fruit de la passion) il est l’heure d’entrer. La première partie met dans l’ambiance. Une bonne et agréable soirée commence avec Yaya Solale.
Puis la salle s’électrise. Après 20 minutes d’attente, Imany et ses 7 musiciens entrent en scène. Les percussions donnent le ton. Le piano et les violoncelles donnent du corps. La guitare acoustique, la basse complètent le tableau. Et la voix, envoutante, d’Imany charme dès le premier mot. La qualité du son et de la lumière finissent de boucler la boucle. Nous voilà les témoins privilégiés d’un concert exceptionnel. Je ne saurai dire si c’est le public qui portait Imany et ses zikos ou si c’est elle qui nous a transportés.
Ses textes sont puissants, engagés. Ils vibrent dans les coeurs de chaque spectateurs, spectatrices. Ils font scintiller les lumières de tous les humains présents ce soir et permettent d’éclairer ensemble les ténèbres que certains veulent créer. De magnifiques reprises de Queen, des Fugees, de Pauline Croze, de Terence Trent D’Arby viennent transporter la salle au delà de l’espace et du temps. L’énergie, l’aura que dégage Imany fait danser les êtres. C’est tout simplement merveilleux !!!
Le concert a été enregistré et diffusé sur arte. Cliquer sur ce lien pour le voir, le revoir.
La galerie Itinerrance s’est exportée depuis quelques mois à proximité du LavoMatik. Un espace tout en longueur comme vous pouvez le voir. De quoi revoir des oeuvres d’artistes talentueux, qui étaient récemment exposés dans la galerie :
Une belle invitation également pour aller flâner dans les rues du XIIIème à la recherche des fresques réalisées par ces grands noms du Street art.
Explosif. Art à l’état brut. Ou tout bonnement du graffiti, authentique transposition de la rue dans une galerie. Cela peut sembler paradoxale et pourtant c’est avec simplicité que Cope2 a investi les murs de Mathgoth. Son travail est intense, coloré. Il porte en lui les fondements même de ce mouvement, de cet art de rue.
L’odeur du vernis flotte encore un peu dans l’air. Comme si l’artiste (et les galeristes) voulait nous faire prendre conscience que sans la rue son oeuvre n’est rien. Que sans l’énergie, sans le mouvement, son oeuvre n’est rien. Il faut parfois sortir du cadre, défaire les conventions pour créer et raconter pleinement qui l’on est.
Vibre
Coeur
Avant que l’envie ne te passe
Vibre à la folie
Virevolte
Coeur
Avant que la vie ne s’envole
Virevolte contre l’ennui
Bat
Coeur
Avant que les jours deviennent nuit
Bat toi contre la mort
Danse
Coeur
Avant que les pas ne s’effacent
Danse à la vie
Ahhhh Philippe. Quel plaisir que de te voir de nouveau sur les murs du Cabinet d’Amateur. Cela me ramène à la première fois où je t’ai vu. Même lieu, pour l’expo Ardoises. J’avais eu le droit à une mise en vie de certaines oeuvres, où tu retournais quelques plaques pour faire apparaitre une nouvelle histoire. Je me souviens également fin 2014 de l’exposition Vis-à-vis. Puis en septembre 2015 d’une expo solo à la galerie Joël Knafo. Après cela, l’envie de t’interviewer. Et la chance de le faire en novembre 2015. Passer les portes de ton atelier. Dernier artiste interviewé, et depuis, personne n’est encore passé sur le grill.
Revenons dans le 11ème, rue de la Forge Royale. Patrick sort de sa cave au moment où nous entrons. Salutation du maître de maison. Puis découverte de cette exposition solo Cent toits. Après l’ardoise, c’est sur tôle métallique que Philippe oeuvre. Et quelle poésie encore. Les personnages sont mis en scène et tentent de trouver l’équilibre sur les toits. Cela réfléchit, cela pêche. Cela discute, cela se cache. La rouille, le grain de la tôle rend les scènes encore plus touchantes. Mon esprit se retrouve embarqué à écrire pour chacun des tableaux une histoire. Celui-ci est-il seul? est-il prêt à sauter? veut-il crier au dessus des nuages? Est-il en train d’observer la vie depuis son toit?
Bien envie un jour de le faire, d’écrire ses histoires et de les proposer à Philippe. A voir ce qu’il en dit… En tout cas, je vous invite très vivement à aller voir cette exposition (là jusqu’au 28 octobre).
Sortir des sentiers battus, se surprendre et surprendre les autres en leur montrant une part de soi en devenir, en faisant faire à l’autre une part du chemin sur lequel on chemine. Montrer ce dont on est capable aujourd’hui et laisser entrevoir ce dont on sera capable demain. Voilà ce que j’ai ressenti en regardant l’exposition solo de MG La Bomba au LavoMatik (jusqu’au 21 octobre)
Une force, une créativité énorme, une recherche constante pour pousser son art au delà. Voilà un artiste qui ose, qui se renouvelle, qui explore, qui nous met une belle claque. Je suis resté bouche bée devant la toile noire, mélangeant un beau travail sur la matière, sur l’imaginaire. Certaines toiles offrent une belle perspective, un jeu sur la 3D qui est bluffant.
Cela fait du bien de découvrir des choses nouvelles, d’être bousculé en allant voir l’univers d’un artiste, de voir l’évolution, les changements. J’attends avec intérêts la suite, ce que MG La Bomba fera demain, après-demain, dans la rue et sur les murs. J’espère un jour prochain pouvoir l’interviewer… Et pour les plus curieux, voilà ce qu’il a fait dans le passé : 17 avril 2015, Festival Rue des arts 15 mai 2014, 17 mai 2014 part 1 et part 2.
Profiter du ciel bleu et du soleil. Voilà ce que j’avais envie de faire. Mais voilà, hier cela n’était pas le cas. Ciel gris et pluie. Je n’avais pas envie de m’infliger les vêtements trempés, la fatigue liée au froid et risquer de tomber malade. Hier j’ai donc pris la décision, après consultation de la météo, de repousser d’une journée mon programme. Me voilà donc après un moment de retrouvailles avec un ami sur Châtelet en direction du 18ème, du métro Blanche, de la rue Tholozé. La lumière est belle dans cette fin de journée parisienne. Je monte doucement la butte. Je suis attiré du regard dans la rue Vernon mais je reviendrai voir ce qui se trame par là samedi. Affaire à suivre.
J’arrive à Akiza la galerie. Robinson est là. En maître des lieux, il m’explique l’expo du moment et le fait que dans la deuxième salle il y a un peu de tout. Il a besoin d’envoyer deux colis à la poste et me confit pour quelques minutes les clés de la galerie. Me voilà seul, parmi toutes ces oeuvres, savourant l’exposition solo de Yoko d’Holbachie. Cette artiste japonaise a déjà été exposée ici en novembre 2014. Son univers est saisissant, mystique, à la fois doux et inquiétant. Comme je l’ai dit à Robinson, j’ai envie de me rapprocher de l’une de ses bestioles, micro-déesses, pour lui faire une caresse ou un câlin mais j’ai également peur de me faire mordre.
L’ambiance est troublante. Des symboles magiques. Les personnages sont parfois dans un halo, entouré d’une aura. L’importance des yeux, multiples sur certains personnages, la force des regards, presque transperçant. Les iris sont subtilement différents. Entre être attiré et repoussé, me voilà à chercher parmi toutes les oeuvres celle qui me permettra de répondre à la fameuse question de Robinson : « et si tu pouvais partir en courant avec une oeuvre sous le bras, ce serait laquelle? ». Au moment où je l’ai vu, je savais que c’était celle là. Blanche. Douce. Envoûtante.
Le travail est précis, millimétré. Il arrive à tromper l’oeil parfois, rendant presque vivant les personnages, faisant l’illusion d’un mouvement, jouant sur la profondeur. Robinson me dit qu’il faut plusieurs mois à Yoko d’Holbachie pour créer un tableau. Les oeuvres exposées couvrent donc plusieurs années de création. Je vous invite vivement à profiter d’une fin de journée (ensoleillée si possible), à flâner à Montmartre et aller découvrir cette exposition. Elle est encore là jusqu’à samedi donc pressez vous !
Prendre du temps. Pour soi. Pour profiter des rayons de soleil de ce mercredi après-midi. Pour les autres. Pour discuter de la vie, du travail, du temps de trajet en transports publics chaque jour. Pour rire. Pour se faire du bien. Prendre du temps. Ne pas aller trop vite et pouvoir observer ce qui se passe sous nos yeux.
Deux étapes en cette rentrée de septembre. D’abord le LavoMatik qui a recouvert ses murs de plus de 70 artistes. Ce sont les Murs Ouverts n°16. De quoi donner le tournis tant les oeuvres sont différentes, tant les techniques, les supports changent. Toujours un plaisir de voir Ben et de regarder les livres que je n’ai pas encore dans ma bibliothèque perso.
Retour vers le métro. Passage devant Mathgoth où il me semble reconnaître Cope2 en train de travailler. Une superbe expo en perspective. Je prend la 14. Sors à Gare de Lyon et marche jusqu’au Cabinet d’Amateur. Une expo en « noir & blanc !« . Plusieurs artistes : Moyoshi, Florian Marko, Jordane Saget, Saint Oma, Smot, Tetar, David Veroone. Le détail et la finesse de certains traits. La simplicité de deux couleurs que tout réunit et tout oppose.
Il est important pour moi de (re)prendre le chemin des expositions et de commencer par une valeur sûre : Akiza la galerie. Après un été à moitié francilien, à moitié rhonalpien, l’éloignement avec le Street art se fait sentir. Déjà 10 mois depuis la dernière interview. Je n’ai d’ailleurs pas rempli ma part du « contrat » car à la dernière question (qui retourne l’intervieweur en interviewé), Philippe Hérard m’avait demandé de lui faire à mon tour une dédicace. J’ai une idée très précise de ce que je veux lui faire mais n’ai pas pris le temps. Et, comme si un sort m’avait été jeté, je n’ai depuis pas fait d’interview. Pire encore celles et ceux avec qui j’avais des touches, il y a eu à chaque fois des reports, des agendas qui ne coïncidaient pas.
Voilà pourquoi aujourd’hui il fait briser ce cycle, sortir du cadre, forcer la chance et tout simplement revoir des amis. L’occasion en plus est belle puisque Robinson et Yoshii accueillent 5 artistes de Portland dont Voxx Romana. Je l’ai découvert lors de l’exposition STENCILiSMeS en mai. Je sors du boulot. RER A. CDG Etoile. Ligne 2. Descendre à Blanche. Remonter la rue Lepic puis Tholozé. Les quatre mecs de Portland sont déjà à l’oeuvre. Je me fais discret. Je rentres saluer Robinson. Le rythme semble soutenu. Les oeuvres présentées sont en partie celle de l’expo passée. Avec une dose en plus de Voxx Romana.
A l’extérieur, cela peint. Les pochoirs sont de sortie et l’odeur caractéristique des bombes de peinture arrive jusqu’à moi. L’anglais se fait entendre. Robinson est au four et au moulin. En plus, je lui rajoute du travail en achetant un t-shirt Alto Contraste et en récupérant un autre Noty & Aroz. Il assure autant auprès des artistes que des passants. J’aime toujours autant l’univers d’Adey, la force d’Akiza, la finesse d’Artiste Ouvrier, l’efficacité d’Eugene Barricade. Je vous laisse en image.
Mettez des artistes dans un grand hangar voué à être démoli, secouez les énergiquement pendant plusieurs semaines et vous obtiendrez une installation surprenante mêlant les univers, offrant un espace d’expression en 3 dimension. Voici en plusieurs morceaux ma visite de l’exposition Le Grand Huit.
C’était lors du passage de mes parents en région parisienne, fin juin. Comme ils avaient une voiture, c’était bien plus pratique pour atteindre la Réserve Malakoff, ce lieu inédit, terrain de jeux d’une cinquantaine d’artistes. J’avais commencé à voir des annonces sur Facebook, quelques plans, photos du processus de création.
Cela donnait envie d’y aller. Mais comme à chaque fois, j’évite de trop en voir. Je préfère arriver avec de la fraîcheur plutôt que d’avoir déjà tout vu. Surtout que là, il y a de quoi être surpris. Je connaissais la plupart des présent-e-s mais comment avaient-elles/ils investi les lieux, là était le grand point d’interrogation.
Solo con mis errores, con mi destino
Perdido, o simplemente huyendo mi vida
Ayer era un día cualquiera
Querer, compartir mi dolor con alguien
Solo, con mis cosas, con mis memorias
Perdido, o realmente al límite
Ayer, era el momento adecuado
Querer, sentir, dejar, seguir
Solo, con mis sueños
Perdido, o finalmente fuera de mi
Ayer era el final
Querer, elegir entre una lágrima o una sonrisa
Solo, con esta música, con esta amargura
Perdido, o totalmente deprimido
Ayer, era un poco de todo
Querer, cambiar, sufrir, olvidar
Solo, con el mundo entero
Perdido, o exactamente al revés
Ayer, era la primera vez
Querer, conocer, compartir, soñar
C’est depuis Avignon (avec son festival) que je prends le temps d’écrire cet article. Il faut dire que le début du mois de juillet a été intense et qu’il y a eu peu de pause. Entre le travail, les transports, mes parents, ma fête de « non anniversaire » avec un repli stratégique à cause de la pluie, mon anniversaire, les dossiers à finaliser, la valise à faire. J’ai même cru ne pas pouvoir faire mon circuit traditionnel dans le XIIIème arrondissement avant les vacances et rater les expos. Enfin, c’était surtout prendre le temps. Ce que j’ai fait, mercredi 6 juillet. Une virée donc au LavoMatik, à Mathgoth et Itinerrance. Pour les nouvelles fresques j’y repasserai plus tard. En avant donc pour trois expositions solo de grande qualité !
Deux jours déjà que je suis arrivée dans la ville rose. J’ai laissé l’Ile de France, le travail, quelques soucis derrière moi. Histoire de prendre le large et de retrouver une amie. L’ambiance est mitigée, entre les nuages et le soleil, entre le foot et la fête de la musique, entre rester sous la couette et sillonner les rues de Toulouse. Heureusement dans le coeur, une énergie qui fait danser, qui faire sourire et virevolter.
Je poste sur Facebook un petit message. Par chance, une réaction. Thomas Mainardi m’annonce qu’il est exposé à la Galerie Next, 15 rue Croix Baragnon. Je profite donc de mon vendredi après-midi pour aller y faire un tour. Et là, c’est du deux en une. Deux artistes pour une galerie. Il y a des oeuvres de Thomas mais également de Flow. Deux techniques, deux traitements du portrait bien différents et pourtant une belle harmonie au sein de l’espace.
En avant pour une journée… sous la pluie. Oui, on a l’impression d’être déjà en automne. Mais pour contrecarrer le ciel gris et ne pas succomber à l’appel de la couette, nous sommes allés déjeuner sur Paris. Auciel, un restaurant sichuannais, avec une spécialité : la fondue à volonté. Un régal. L’idée était également d’être dans le 11ème arrondissement pour voir 3 expositions solo : Ender, Levalet et Popay. En avant, en évitant les gouttes, de la rue de la forge royale à la rue de Malte en passant par le boulevard Richard Lenoir. Suivez-moi !!!
" Faites le bien, par petits bouts, là où vous êtes ; car ce sont tous ces petits bouts de bien, une fois assemblés, qui transforment le monde. "Desmond Tutu
16h45. Chemin du retour. Bifurcation prévue. Cascadeur – Ghost surfer dans les oreilles. RER A. je file en direction du 13ème arrondissement. Un trio de galeries avec quelques rayons de soleil de fin d’après-midi. 1 station puis quelques autres. Je modifie ma correspondance pour donner un peu d’insolite à mon trajet. Gare de Lyon. Métro ligne 14. Arrêt Bibliothèque François Mitterrand. Au programme : Itinerrance, Art&Craft et LavoMatik.
17h05 le changement se fait. Plus court qu’à Châtelet. Où vont tous ces gens, valises à la main pour certains, écharpes autour du cou pour certaines. C’était aujourd’hui l’unique fenêtre dans mon emploi du temps pour voir ce que ces 3 galeries présentent. Deux solos avec Maye et Stew, une collective avec le Murs ouverts n°14. Suivez moi et ouvrez grand les yeux !!
Une technique est mise à l’honneur dans la nouvelle exposition collective à Akiza la Galerie : la découpe du pochoir. Précis, fin ou grossier, à plusieurs couches, sur porte de voiture, sur toile, 27 artistes nous montrent de quel cutter elles/ils se chauffent.
Pas facile de faire rentrer autant d’univers au même endroit et de donner du sens à l’ensemble. Sacré exercice pour composer et ne pas juxtaposer, pour donner à voir un artiste sans qu’elle/il ne fasse de l’ombre à un autre. Le tour de force est encore une fois réussi par Yoshii et Robinson. Je vous invite à présent à découvrir STENCILiSMeS (visible jusqu’au 26 juin).
J’irai braver la pluie pour découvrir le FestiWALL. Au delà d’avoir promis à l’équipe que je viendrai ce dimanche, j’ai follement envie de voir ce que les artistes ont fait tout au long des canaux. J’ai aperçu hier sur internet des photos et j’ai envie d’en être le témoin également. P’tit déj, préparation du sac à dos, de l’appareil photo, me voilà prêt. Bus n15, RER B. Je sors à la Chapelle et rejoins la Rotonde à Jaurès à pied sous mon parapluie.
10h05. Pas grand monde à l’extérieur. Il pleut toujours. Idem à l’intérieur. Une serveuse me dit que les organisateurs ne sont pas encore arrivés. Plutôt que d’attendre sans rien faire, je sors mon appareil photo et me lance sur les quais du Canal de l’Ourcq. Je remonte quai de Loire…
Le rendez vous est noté dans mon agenda depuis plusieurs semaines : Chez Gustave, à partir de 17h, signé un certain Codex Urbanus. Est-ce pour boire un verre? Pour détourner mon regard de ce ciel gris qui n’en finit pas? Est-ce un pas de côté dans le tourbillon d’événements du mois de mai? Ou un peu de tout à la fois?
Quelle drôle de bête vais-je trouver? Dans quoi suis-je en train de m’embarquer? Un musée. Un artiste de rue qui est dans un musée. Un univers sur mur, sur-mesure, des toiles faites dans un murmure. Un musée qui sort de l’ordinaire, qui accrochent d’extraordinaires toiles. En avant pour l’exposition Bestiaires croisés !!!
Demain ou vous aurez loupé pour l’expo de KEF!art à Akiza la galerie. Un peu brutal comme début d’article mais je me dois de secouer le cocotier pour que vous courriez dans le 18ème avant que le week-end ne soit passé. Ce n’est pas la première fois qu’Akiza expose cet artiste (Inva8ion, Insectes et Arachnides) mais cette fois c’est en solo avec Abstract Graffiti.
KEF!art c’est abstrait. C’est une obsession. Une répétition de formes qui entourent et protègent, qui contournent et effraient. Un série de traits, de courbes, une palette de couleurs qui jouent en contraste avec le fond blanc ou noir. C’est un coquillage, un rêve, une fractale, un champ magnétique. Cela déborde parfois, sort du cadre, comme si l’invasion avait débuté, comme si le poison était rentré en contact avec le corps et se diffusait lentement. Cela reste parfois harmonieux, comme un mouvement au ralenti, une caresse.
Parler d’aujourd’hui ou parler d’après demain. L’enjeu est de taille car une nouvelle exposition se profile. La semaine prochaine Akiza la galerie fait dans le collectif et rassemblent des pochoiristes. Une technique du Street art qui mérite une exposition appelée STENCiLisMeS. Cela va d’Artiste Ouvrier à Docteur Bergman, de RNST à JPM, en passant par Eugène Barricade et M-City. En tout, 27 artistes. Et pour vous donner un avant-goût quelques photos.
Tu cours
Après le temps
Tu t’investis
Au delà
Tu cherches
À bien faire
Pourtant
Que fait on pour toi?
Pourtant
Qui prend soin de toi?
Tu vas
Plus loin, plus vite
Tu t’investis
Toujours plus
Tu donnes
Sans attendre
Pourtant
Comment les autres te regardent?
Pourtant
Qui voit que tu t’éteins doucement?
Tu fais
Avec courage
Tu tiens bon
Pour les autres
Tu es fort
Face aux vents
Pourtant
Qu’attends tu de ta vie?
Pourtant
Que restera-t-il après toi?
Tu es
Encore aujourd’hui
Tu peux
Ou veux
Tu oublies
L’essentiel
Pourtant
Qu’es-tu encore prêt à sacrifier?
Pourtant
Qui donnera de la couleur à tes rêves?
Samedi matin. Certains dorment encore. D’autres rentrent du travail. Moi je pars à la découverte des organisateurs du Festiwall qui se déroule le 20 et 21 mai dans le 19ème. Le rendez-vous est fixé depuis peu. L’idée est d’ouvrir la porte et vous montrer ce qui se trame sans trop en dire, juste de quoi attirer votre attention. Je ne connais pas personnellement mes interlocuteurs, je n’ai d’ailleurs pas préparer de questions pour cette rencontre. Envie de me laisser guider et de voir ce qu’ils ont à raconter.
Direction le QG du FestiWALL à Aubervilliers. De ce que je sais, c’est deux jours au bord du canal de l’Ourcq et canal St Denis, avec de quoi boire et manger, de quoi s’amuser et surtout 17 walls pour 17 artistes de Street art. Samedi et dimanche , ensoleillé de préférence, une base arrière au niveau de la Rotonde (métro Jaurès).
Les beaux jours sont là. J’ai l’impression que nous les attendions toutes et tous avec impatience. Les projets commencent à prendre d’assaut les espaces extérieurs. Ils fleurissent au rythme du printemps et remplissent mon agenda. Tant de choses à faire qu’il faut faire des choix, tout ne peut rentrer, rien ne sert de courir. Je préfère savourer ce que je fais plutôt que de survoler chaque chose.
D’ailleurs je me retrouve embarqué grâce à mes amis Yoshii et Robinson (d’Akiza la galerie) à l’Urban Art Fair. Etant galeristes, ils ont eu des places VIP pour cette foire exceptionnelle qui se déroule du au avril, aux Carreaux du Temple. Me voilà donc à accompagner Yoshii pour le pré-vernissage. Je suis ravi de pouvoir accéder à ce genre d’événement et de vous le faire partager. Même si globalement je crois avoir compris que la plupart des oeuvres proposées par les différentes galeries ne sont pas accessibles pour mes comptes en banque, cela reste un monde à découvrir, à comprendre.
Samedi. Jour de manif. La France se cherche un destin. En tout cas une partie aspire à mieux que ce qu’on lui propose aujourd’hui. Pour ma part ce sont des retrouvailles avec ma meilleure amie. Cela fait presque deux mois que l’on ne s’est pas vu. La météo est ambivalente et c’est l’hésitation entre prendre ou non le parapluie. Au programme de notre après-midi 2 galeries. De Bastille à Châtelet, 2 pauses, 2 univers singuliers. Je m’en vais vous conter la première : Marion Peck à la galerie Madga Danysz.
" Le sourire, c'est la porte du cœur qui s'ouvre à l'autre. "Matthieu Ricard
En voilà une bonne nouvelle : une exposition éponyme. Enfin Akiza remplit son antre par son propre univers et nous donne à voir 13 ans de travail, de recherche. Un chemin artistique, une aventure de vie entre la tortueuse question d’être plasticien ou graphiste, entre le fait d’être galeriste et artiste. Un choix aussi dans la diversité des supports, des tailles, du traitement de son sujet. Je suis plus que ravi d’avoir fait le choix ce soir de prendre la route su 18ème, de la rue Tholozé. A voir avant qu’il ne remplisse les murs par d’autres artistes, par d’autres thèmes (c’est â dire le 24 avril).
Besoin d’évasion. Le retour de vacances a été un peu brutal. Un jour de repos et reprise. Le travail, le rythme des transports parisiens, le gris du ciel de ma banlieue. Je me dis que l’on n’apprécie vraiment ses congés que parce qu’ils n’ont pas lieu souvent. Retour au « métro, boulot, dodo » avec l’envie au fond de ne pas reproduire complètement la vie d’avant.
Besoin de couleur, de légèreté. Quoi de mieux que d’aller faire un tour dans des galeries de Street art. Surtout que deux expos à voir ne le sont plus pour longtemps. Je suis donc ravie de vous embarquer avec moi vers la BNF. Toujours le même circuit avec l’idée de faire d’une pierre deux coups. Je commence dans cet article par l’exposition Rainbow Mutant Nation de Mademoiselle Maurice à la galerie Mathgoth.