Une opportunité. Il est parfois question d’opportunité, de saisir la balle au bond, de ne pas repousser, de faire, agir, se lancer. Une porte qui s’entrouvre. L’occasion d’aller voir ce qui se passe de l’autre côté. Je n’avais pas prévu de faire une nouvelle interview ayant déjà celles faites à la Réunion à mettre en ligne pour une, retranscrire et faire valider pour les autres. Mais voilà, la vie m’envoie un signe que je ne peux refuser. Elle me lance presque un défi.
Une opportunité. Il est souvent question d’opportunité, de saisir la main tendue, de prendre le présent au pied de la lettre, de ne pas faire attendre et d’aller vers l’autre. Cela serait presque illogique que de refuser cette interview. Depuis le temps que j’avais justement envie d’en savoir plus sur lui. Direction Ivry-sur-Seine. Rue Pierre et Marie Curie.
La reprise du travail a été bonne, après une semaine de congé dans le Sud. Faut dire qu’il y avait de quoi faire et que la journée a passé sans que j’ai eu le temps de dire « ouf ». Après 2h15 passé au jardin de Gorki, me retrouver dans l’atelier d’un artiste va me plonger dans un tout autre univers. Quoi que. Il est question dans son travail de nature, de nature de la nature, celle des animaux, celle des humains. A voir ce qu’il en dit. A vous de lire entre les lignes et prendre le temps pour découvrir Stew.
Pour ma part je serai patient. Encore un peu. La rencontre prévue ce mercredi est repoussée à la semaine suivante, histoire de prendre le temps. Il est en retard sur certaines découpes et ne peut prendre plus d’une heure aujourd’hui. Comme je préfère avoir le temps, nous nous organisons autrement. Il sera en plus à Nanterre, au CESI. Plus facile pour moi de bloquer deux heures dans ma journée et bifurquer . Ce sera l’occasion de le voir également à l’oeuvre. Je profite quand même de l’opportunité pour faire quelques photos de son atelier. Une partie où il peut tester, faire et défaire, déborder, sortir de la toile sans crainte; une partie où il peut découper, montrer ses oeuvres, être dans la précision.
Je dois faire mon mea culpa car cela fait plus d’un an (7 juin 2017) que j’ai fait cette interview et que je ne la sors que maintenant. Je me suis retrouvé pris dans le quotidien, dans le travail et j’ai procrastiné… Heureusement j’ai pris le temps et là voilà, prête à être partagée. Il est clair que si je ne pouvais faire que ça, photographe-journaliste de Street art, cela serait le kiff…