Sans titre 1

Combler par du vide
Les aspérités de ma vie
Les rendre étanches
Aux émotions, à l’ennui

Combler par de la couleur
Les ombres de mes pleurs
Les rendre lisses
Aux souvenirs, aux cris

Effacer par du bruit
Les silences de ta vie
Les rendre inoffensifs
Aux changements, à l’envie

Effacer par de l’eau
Les flammes de tes maux
Les rendre silencieux
Aux autres, au trop plein

Incertain dimanche

Incertain dimanche
Que nous réserves tu?

De l’espoir?
Des larmes?
De l’inquiétude?
Des heures sombres?

Chacun.e en âge de voter
Chacun.e face à un choix
Un avenir, un possible
Une attente, un meilleur

Incertain dimanche
Le sais tu toi-même?

Que tu portes une colère
Que tu apportes le doute
Que tu crées une attente
Que tu peux tout changer

Chacun.e face à son futur moi
Chacun.e en pleine conscience
Voter pour soi et demain
Voter pour les autres et après-demain

Incertain dimanche
Incertain chemin
Incertains pas
Incertaines incertitudes

J’ose espérer
Que le réveil aura lieu
Que le choix nous éclairera
Que nous ne nous arrêterons pas là
Que nous reprendrons le pouvoir
Que nous changerons ce qui ne peut durer
Que nous exigerons un renouveau
Que nous serons prêt à assumer
Que nous n’aurons pas peur

Incertain dimanche
Incertaine pensée
Incertains choix
Incertaines incertitudes

Je me permets de rêver
À un avenir radieux
À une France apaisée, bienveillante
À un possible bouleversement positif
À notre capacité à ne pas nous résigner
À notre volonté de retrouver du sens
À ce futur moi qui se souviendra de ce dimanche là
À ce futur nous qui ne regrettera pas ce choix
À notre RÊVEolution

Incertain dimanche
Un certain dimanche

Ton regard, ton sourire, mon coeur

Tu as déposé
Ton regard
Dans le mien

Tu as ouvert
L’instant
Par ton sourire

Et j’ai entendu
Vibrer mon coeur

Tu as apporté
L’imprévu
Dans ma vie

Tu as refermé
L’espace
Entre nous

Et j’ai voulu
Me laisser tenter

Sombra

Sombra
Sigues perdida
Vagabonde
je me demande où tu vas?

Tu t’accroches
Encore à la vie
Gracias a los demas
Que se recuerdan de ti

Sombra
Sigues querida
A travers l’espace
Au delà des années, des mois

Faisant disparaître
Les larmes et les sourires
Te escondes
Para no hacer sufrir

Sombra
Sigues conmigo cada dia
Si proche
Guidant parfois mes pas

Tu seras
Pour toujours à mes côtés
Mi hermano
Hasta que yo no existe

Coeur

Vibre
Coeur
Avant que l’envie ne te passe
Vibre à la folie

Virevolte
Coeur
Avant que la vie ne s’envole
Virevolte contre l’ennui

Bat
Coeur
Avant que les jours deviennent nuit
Bat toi contre la mort

Danse
Coeur
Avant que les pas ne s’effacent
Danse à la vie

Solo soñar

Solo con mis errores, con mi destino
Perdido, o simplemente huyendo mi vida
Ayer era un día cualquiera
Querer, compartir mi dolor con alguien

Solo, con mis cosas, con mis memorias
Perdido, o realmente al límite
Ayer, era el momento adecuado
Querer, sentir, dejar, seguir

Solo, con mis sueños
Perdido, o finalmente fuera de mi
Ayer era el final
Querer, elegir entre una lágrima o una sonrisa

Solo, con esta música, con esta amargura
Perdido, o totalmente deprimido
Ayer, era un poco de todo
Querer, cambiar, sufrir, olvidar

Solo, con el mundo entero
Perdido, o exactamente al revés
Ayer, era la primera vez
Querer, conocer, compartir, soñar

Toutes ces vies en une

Tu cours
Après le temps
Tu t’investis
Au delà
Tu cherches
À bien faire

Pourtant
Que fait on pour toi?
Pourtant
Qui prend soin de toi?

Tu vas
Plus loin, plus vite
Tu t’investis
Toujours plus
Tu donnes
Sans attendre

Pourtant
Comment les autres te regardent?
Pourtant
Qui voit que tu t’éteins doucement?

Tu fais
Avec courage
Tu tiens bon
Pour les autres
Tu es fort
Face aux vents

Pourtant
Qu’attends tu de ta vie?
Pourtant
Que restera-t-il après toi?

Tu es
Encore aujourd’hui
Tu peux
Ou veux
Tu oublies
L’essentiel

Pourtant
Qu’es-tu encore prêt à sacrifier?
Pourtant
Qui donnera de la couleur à tes rêves?

Rêverie

Essuyer le corps avec des larmes
Faire de chaque pas un formidable déséquilibre
Changer d’air et se réinventer
Avoir le moral et toucher l’horizon

Fermer les yeux et le temps pour un baiser
Jouer la partition d’un autre
Rire en millions d’éclat d’étoiles
Danser avec le vent et le soleil

Tartiner l’autre face et partager ce qui reste
Permettre au vide d’exister
Apprendre à sourire et le mettre en pratique
Suivre le nuage en forme de cœur

Jongler entre l’imprévu et l’inconnu
Oublier l’itinéraire et se perdre enfin
Mesurer la distance entre ses amis
En faire de tonnes de confettis

Bonne année 2016

Pour 2016 : amour, joie, santé !!!

For 2016 : love, joy, health !!!

Para 2016 : amor, alegriá, salud !!

Coincidence

J’ai reconnu tes yeux
Dans la foule
Dans le mouvement

Hasard, magie
En ce lieu
En ce temps

J’ai reconnu tes yeux
Vibrants
Etonnés

Destin, folie
En ce chemin
En ce possible

J’ai reconnu tes yeux
Qui ont reconnu les miens
Et cela a arrêté le tourbillon

Tu apprendras

Tu apprendras à sourire
Comme à pleurer
Car la vie n’a rien
D’un conte de fée

Il y a des bons et des mauvais moments
Il y a des joies et des larmes
Les choix, les risques que l’on prend
Les petites choses du quotidien, les drames

Tu apprendras à pleurer
Comme à sourire
Car le gris des nuages
Peut parfois tout assombrir

Il y a des chemins directs et de travers
Il y a des erreurs de faite tôt ou tard
Les ombres font place à la lumière
Les rêves remplacent les cauchemars

Tu apprendras à construire
Comme à détruire
Car la vie est faite
Du meilleur comme du pire

Il y a à se réjouir des plus petites victoires
Il y a aussi à comprendre de chaque pas en avant
Voir la beauté du monde, matin, midi et soir
Voir les arcs-en-ciel, les éclairs, les changements

Tu apprendras à détruire
Comme à reconstruire
Car tout finis par tomber
Et beaucoup peut se rebâtir

Il y a les personnes sur qui tu pourras compter
Il y a celles et ceux qui seront indifférents
A toi de trouver ton chemin à force de cheminer
A toi de prendre le temps, d’être vigilant

Finalement si nous sommes
Honnêtes avec toi
Tu apprendras
Comme tu nous apprendras

Ecrire, rire, vivre

Ecrire
A défaut de le dire
Ecrire chaque année depuis que je conjugue le verbe à l’imparfait dans la phrase « tu es ».
Dire comme je peux, comme les choses viennent, sans me soucier des autres.
Ecrire dès que je peux les cris de détresse à l’intérieur, les trop plein d’émotions qui ne trouvent que rarement le chemin vers l’extérieur.
Dire ce qui a été, ce qui est, ce qui sera peut-être et faire de mon mieux, faire comme si tu pouvais encore me dire que tu es fier de moi.

Ecrire
A défaut de te le dire

Rire
A défaut de pleurer
Rire chaque jour pour donner à la vie les couleurs qu’elle n’a plus vraiment
Pleurer comme je peux, sans avoir peur, sans avoir honte, sans me cacher,
Rire dès que je peux, faire rire, partager un éclat de rire, rire de soi, rire franchement
Pleurer de tristesse, de colère, de ne plus avoir les mots, de joie parfois, faire comme si tu pouvais me réconforter

Rire
A défaut de ne pas te pleurer

Vivre
A défaut de vaincre la mort
Vivre pour pouvoir dire que j’ai bien vécu, pour continuer à me réjouir du jour qui vient de passer
Vaincre la mort comme je peux, sans lui donner trop d’importance, sans oublier qu’elle nous touchera tôt ou tard
Vivre dès le premier souffle, jusqu’au dernier, profiter, partager, être heureux ensemble, se souvenir de toi, de nous
Vaincre la mort et lui en faire de toutes les couleurs, lui montrer qu’il faudra qu’elle soit patiente comme si tu pouvais veiller sur moi.

Vivre
A défaut de t’avoir vu vaincre la mort

Question de bon sens

Faire un pas de côté
Et regarder autrement ce qui allait arriver
Etre de côté
Et ne pas savoir quel rôle il faut jouer

Comprendre de travers
Et faire exactement aujourd’hui ce qui a été fait hier
Marcher de travers
Et changer de direction, chercher les fameux coins de la terre

Donner de soi
Et se soucier plus des autres, ne plus savoir faire un choix
Aller de soi
Et croire ce qui est dit, sans oser demander pour quoi

Bulle de solitude

Matin et soir
Le même ballet
Entre sourire et désespoir
Entre la Défense et Châtelet

Matin et soir
Les mêmes pieds
Qui parcourent les couloirs
Qui emmènent travailler

Toi, dans ta bulle
Tu vais semblant de ne pas me voir
Tu files au coeur des tunnels noirs
Dans ta bulle
De solitude
De solitude

 Été comme hiver
Le même refrain
Avec quelques chemins de travers
Avec quelques passe-temps entre les mains

Été comme hiver
Le même manège
Chacun une main sur la barre, l’autre sur ses affaires
Chacun file, échappe au quotidien, se protège

Toi, dans ta bulle
Tu t’occupes entre deux stations
Tu fait partie du jeu tel un pion
Dans ta bulle
De solitude
De solitude

Lettre à celui qui dort seul

Je pense à toi
Au loin
Dans mon lit

Tu es seul
Endormi
Dans ton lit

Je t’envoie un baiser
Avec douceur
De mon lit

Tu rêves peut être de moi
Avec tendresse
Dans ton lit

Je suis seul
Sans toi
Dans mon lit

Tu n’es pas seul
Je serai bientôt là
Dans ton lit

Retenir ses larmes

Ferme cette porte
Par laquelle les larmes coulent
Elles sont déjà trop fortes
Elles t’ont dévasté telle la houle

Ferme la avec soin
Pour ne pas que les larmes s’échappent
Elles tentent de se frayer un chemin
Elles font tout pour faire surface

Ferme la à double tour
Pour ne pas pleurer de trop
Sont-elles le signe d’un chagrin d’amour
Ou d’un ensemble de maux?

Ferme la sans attendre
Pour avoir du temps pour toi
Sont elles le seul remède à prendre
Ou existe-t-il un autre choix?

Ode aux étoiles filantes

Filez donc petites étoiles
Allez prendre votre places
Au delà des astres turbulents
Et des couloirs nébuleux

Filez aussi vite que possible
Votre route est toute tracée
Semée d’embûches peut être
A force de franchir trop souvent la ligne blanche

Filez sans vous retourner
Sans une excuse, sans un remord
L’autre étoile n’avait qu’a bien se tenir
L’accident de parcours ne pouvait être évité

Filez car vous ne savez faire que ça
Pestant au moindre ralentissement
À chaque arrêt prolongé,
À chaque porte qui ne peut pas se refermer

Filez donc petites étoiles
Ne sortez pas de votre bulle
Car c’est l’autre que vous risquez de croiser
Et qui sait par la suite ce qui pourra se passer

Filez à contre courant, à l’heure de pointe,
Lancez vous le défi de sourire à quelqu’un
Partez sans prévoir le point final
Sans chercher forcément la trajectoire idéale

Filez voir ce qui se trame ailleurs
Laissez vous aller dans le flot
En équilibre, en suspension, en roue libre
Mais gare à ne pas être dans la lune

Filez à en avoir le souffle coupé
Pris dans la frénésie de vos congénères
La tête remplie de poussière d’étoiles
Jusqu’au prochain voyage intersidéral

Entre ser y estar

Entre ser y estar
Entre être et avoir

Todo puede suceder
Tout peut arriver

Mientras que se levanta el sol
Pendant que se couche le soleil

Todo cambia
Tout est en mouvement

Réveillez-vous !

Ne regardez pas autour de vous
Ne changez rien à votre routine
Laissez le temps marquer chacun de vos jours par un trait de plus sur votre corps
Laissez la vie opérer en vous la lente et délicate marche en avant vers l’obscurité

Ne mettez rien en mouvement
Ne cherchez pas à vous ouvrir
Laissez le ciel gris s’emparer de votre esprit, de vos sourires, de vos espoirs
Laissez le chemin vous épuiser et vous réduire à être un voyageur parmi d’autres

 Ne prenez pas le risque de changer
Ne commencez rien de surprenant
Laissez la peur vous envahir, s’immiscer dans chacun de vos pas
Laissez le destin choisir pour vous ce qui est le plus adéquat

Ne faites que le strict minimum
Ne souriez surtout pas
Laissez la crise s’occuper de vos projets, de vos envies, de vos choix
Laissez les autres décider à votre place de ce qui est bon pour vous

Ce qui n’est pas mise en route aujourd’hui ne produit pas grand chose pour demain
Ce qui n’est envisagé qu’individuellement nuit souvent au collectivement
Nous avons à prendre notre part dans ce système,
Nous devons (ré)agir, alors maintenant réveillez vous !

Les mots et les maux

Les mots ne se ressemblent pas
Suivant la bouche par laquelle ils sortent
Suivant le temps qu’il fait au dehors
Suivant le lieu où ils sont prononcés.

Les maux ne se ressemblent pas
Suivant l’histoire qui les racontent
Suivant la force que nous avons pour les combattre
Suivant l’impact qu’ils ont et qu’ils auront

Les mots ne se ressemblent pas
Suivant le choix du ou des destinataires
Suivant le contexte dans lequel ils existent
Suivant les gestes et le ton qui les accompagnent

Les maux ne se ressemblent pas
Suivant la façon dont ils sont arrivés
Suivant la durée avec laquelle ils nous affectent
Suivant l’état d’esprit des personnes concernées

Les mots ne se ressemblent pas
Ils sont fugaces, utiles, précis
Ils peuvent peut être se mélanger,
Se relier et un jour disparaître

Les maux ne se ressemblent pas
Ils sont propres à chaque individu
Ils peuvent peut-être changer,
S’apprivoiser et un jour disparaître

Donner, prendre, faire, agir

Vie et suspension.
Eclair de vie, surprise en vue.
Donner un peu de lumière, donner de la voix.

Amour et voltige.
Tourment d’amour, voyager au delà du temps, de l’espace.
Prendre le chemin, prendre du réconfort.

Espoir et horizon.
Garder l’espoir, virevolter d’ivresse.
Faire ensemble, faire en maintenant le contact.

Souvenir et illusion.
Se souvenir de chose à venir, exister et être heureux.
Agir sur les choses, agir sur le monde.

Bonne année 2015

2015 commence. Quelle soit douce, belle, heureuse. Amour, santé, solidarité pour toutes et tous !!!

2015 begins. I wish it will be nice, beautiful, happy. Love, health, solidarity for all !!

2015 comienza. Que sea dulce, bella, feliz. ¡ Amor, salud, solidaridad para todas y todos! !!

Un et autre

Mettre un pied devant l’autre
Regarder le sol
Regarder au loin
Et avancer

Mettre une pause puis une autre
Savourer le présent
Savourer ensemble
Et rêver

Mettre un mot après l’autre
Créer du sens
Créer du changement
Et espérer

(lui)

Je me souviens de (lui). 
Je me souviens de ce qu’il (lui) plaisait, de ses moments de joie, de larme, de sa façon bien à (lui) de croquer la vie.

Je (lui) parle parfois.
Je parle parfois de (lui). Je me rends compte que je n’ai pas peur de le faire exister, de livrer aux autres mes maux et de raconter ce qui me relie à (lui).

Je n’étais pas (lui).
Je ne suis pas (lui), tout simplement car je peux écrire ces mots aujourd’hui et que (lui) ne peut pas les lire.

Je pense tant à (lui).
Je ne pense pas être le seul tant il avait marqué autour de (lui), sa famille, ses amis, tant il (lui) arrivait de toucher au cœur les gens.

J’ai de l’amour pour (lui).
J’en ai tant, à (lui) donner, à partager, tant qu’il (lui) sera impossible de prendre.

Je (lui) offre mes larmes.
J’en ai tant, à sortir pour (lui), tant qu’il (lui) sera impossible de voir couler.

Je vis… Et (lui)…
Je vis tous les jours que (lui) ne verra pas et je suis sûr que (lui) me dirait de les vivre intensément.

Demandes moi

Demandes moi de la profondeur
Et j’écrirai au delà des étoiles

Demandes moi de te répondre
Et je te prendrai dans mes bras

Demandes moi d’être disponible
Et j’en oublierai mon chemin

Demandes moi la valeur des choses
Et je te dirai que je ne fais pas le poids

Demandes moi la lune
Et je garderai les pieds sur terre

Demandes moi de t’écrire un poème
Et je mettrai fin à notre histoire

Et si jamais tu ne savais plus quoi me demander
Je te sourirai en espérant que cela soit temporaire

Pas à pas

Les pas s’annoncent difficile à faire
Chacun décidant de la façon dont nous allons de l’avant
Chacun portant notre destin individuel  et une part de celui collectif
Difficile peut être, impossible sûrement pas

Les pas sont des potentiels d’agir
Chacun nous rapprochant de ceux avec qui nous partageons le monde
Chacun nous permettant de nous éloigner pour atteindre la solitude
Potentiel pour choisir, potentiel pour être

Les pas nous permettent la rencontre
Chacun pouvant devenir celui qui comble le manque pour être ensemble
Chacun mettant en lien des forces parallèles, complémentaires ou opposées,
Rencontre inattendue, prévisible, fugace

Les pas, les tiens, les vôtres, les leurs
Chacun étant l’un des moteurs qui permet de faire tourner le monde
Chacun ayant la possibilité d’emprunter le chemin du bonheur
Pas à pas, tendre vers cette voie, ensemble

Toi, petite fusée

Toi, petite fusée
Qui t’envole
Qui change de trajectoire

Tu ne vois plus le chemin que tu empruntes,
Trop souvent identique,
Tu ne considères plus le temps que tu passes,
Trop souvent secondaire
Tu te projettes
Tu oublies d’être.

Toi, petite fusée
Qui gravite
Qui change d’univers

Tu files de plus en plus vite,
La lumière à tes trousses,
Tu risques le tout pour le tout pour faire ta place,
Entrechoquant tes rivales,
Tu t’en vas,
Tu ne t’en fais pas.

Toi, petite fusée
Qui rigole
Qui change d’atmosphère

Tu t’égares avec ces changements
D’air, de quais, de gares,
Tu tente de garder le cap
Au milieu de toutes ces étoiles
Tu fonces,
Tu ne te retournes pas.

Fuir, crier, perdre

J’ai fui.
Je n’ai pas écouté mon coeur.
Je n’ai pas voulu entendre.
Seul. Avec vous.
Epuisé de porter ces peines inachevées,
ces morceaux de misère inavoués.
Je regarde en moi.
Je ne me vois plus.

J’ai crié.
Je n’ai pas fait semblant.
Je n’ai pas recommencé à pleurer.
Vide. Avec ce chaos.
Attendant d’être sans chemin,
prêt à oublier l’histoire des étoiles,
le sourire de ces autres devenus souvenir.
Je part au loin.
Je ne vais nulle part.

J’ai perdu.
Je n’ai pas fermé l’horizon.
Je n’ai pas changé de place.
Agité à force de survoler la vie,
à force de détruire les non-dits.
Je connais le chemin.
Je n’ai pas voulu le prendre.

Vis et aimes !

Ecoutes le cet écho, cette voix, ce cri
Laisses le s’emparer de toi, embrasser tout ton être, faire vibrer toutes tes cellules
Ne te refuse pas à ces larmes, au besoin de tout arrêter, à l’envie de changer d’air
Ne crois pas que c’est infaisable, impossible, inatteignable

Prends la cette douceur, ce calme, ce rayon de soleil,
Savoures le changement, la brise sur ton visage, la caresse de l’herbe fraiche sous tes pieds
Mets de la poésie, des rires, de la douceur au menu
Accroches les étoiles à ta terre, les souvenirs à tes valises

Vis et aimes !!

De train en train

De train en temps
Les voilà
Qui viennent et qui repartent
D’ici, de là-bas
Histoires de transport
De chemin, de voyage

De train en train,
Les voilà
Qui déposent leurs bagages
Ici ou là
Histoires de vie
D’aventures, de rencontres

De temps en train
Les voilà
Qui parlent avec une autre poésie
De loin, d’ailleurs
Histoires de langue
De regard, d’humains