Musique écoutée : Ólafur Arnalds – Re:member
Je reprends l’envie / le temps d’écrire dans mon blog.
Je n’ai jamais cessé d’y penser / de vouloir continuer.
La vie a mis des obstacles / des réjouissances sur mon chemin.
Il a fallu prendre de la distance / du temps pour mieux revenir aujourd’hui.
M’accorder aussi que je ne dois pas produire / que j’ai à me faire plaisir.
Voilà donc un article qui aurait du sortir en octobre 2019 et qui était resté à l’état de brouillon pendant tous ces mois. Le reprendre, c’est accepter que tout ne s’est pas passé de façon linéaire. Le travailler, c’est reconnaitre que l’univers des Frères d’art m’a plu, m’a touché et qu’il mérite vraiment d’être partagés. Le publier, c’est réaliser qu’il est important de ne pas le mettre aux oubliettes.
C’est au LavoMatik que j’ai eu la chance de découvrir leurs oeuvres. Intenses et subtiles, colorées et poétiques. J’ai été hypnotisé par le regard de cette fille. Elle me disait tant de choses, elle pointait vers moi toute son humanité. Le choix des supports avec du bois, de la taule est très pertinent et vient sublimer les personnages. Comme si elles/ils étaient en mouvement, comme s’il y avait une histoire cachée à découvrir, comme si les œuvres avaient passé l’épreuve du temps. Le travail des Frères d’art est également intéressant car ils utilisent le relief, la 3D. Cela crée une profondeur dans certaines œuvres et leur permet de sortir du cadre, d’aller au delà. Cela vient appuyer encore plus la vitalité des personnes.
Peut-être qu’ils referont leur apparition au LavoMatik un de ces jours. Je l’espère. En tout cas, vous pouvez en profiter par ici.