Je commence trop d’article en disant « j’ai enfin pris le temps de… ». Et ce temps que je choisis de m’accorder, de consacrer au Street art, à me balader, à découvrir la ville, je me dois en cette rentrée de septembre de me le garantir. Il me fait tant de bien. Il me connecte avec cette partie de moi qui a envie d’interviewer des artistes, de couvrir des festivals de Street art dans le monde entier, de flâner sans itinéraire précis.
Ce mercredi, j’ai pris le temps. Deux zones de Paris comme terrain d’exploration : le 13ème autour du métro BNF et le 20ème autour de la Rue de la Chine. Après avoir fait quelques achats au Leroy Merlin d’Ivry pour mon appartement (notamment pour des cadres photos), je remonte en direction de l’Avenue de France. J’ai largement le temps de déjeuner avant que les galeries ouvrent. J’hésite. Où manger? Je me souviens d’une boutique, une boucherie qui de souvenir fait aussi restaurant. Je teste donc ce midi Le Persillé et me fait un délicieux hamburger – frites.
En sortant, je fais un tour du quartier. L’architecture est surprenante. Chaque bâtiment rivalise avec son voisin, dans les couleurs, le design, les formes. Je passe aux Frigos et découvre un œuvre sublime de Monsieur Setho. Le lieu est quasi désert quand je passe. A l’intérieur, une vie foisonnante. A l’extérieur, des murs où tout le monde peut s’essayer. Je m’arrête à la Galerie Mathgoth pour commencer avec l’exposition amour de Mademoiselle Maurice puis pousse jusqu’au LavoMatik avec Murs Ouverts #39, exposition collective avec plus d’un cinquantaine d’artistes.
Une fois ces deux galeries faites, je reprends la voiture pour me rendre Rue de la Chine dans le 20ème. Rdv dans 1h30 avec une amie d’enfance. Je repars donc à explorer la ville. Cette fois, le 20ème. Je vais, attiré par le nom des rues, la lumière sur certains immeubles, porté par mes jambes. J’emprunte entre autres la rue Pixérécourt, la rue des Rigoles et celle des Pyrénées. Je photographie des œuvres de La Dactylo, Bust the Drip, Olivia Paroldi, Mister Pee, Mosko & Associés, Teuthis, Eugène Barricade, Adey. Un régal pour les yeux.
Je vais tout faire pour m’accorder du temps et reprendre le chemin des interviews d’artiste. Il faut que je finisse ma dédicace pour Philippe Hérard et que j’ose recommencer. Avec le 1er. Cela me ferait tant plaisir d’échanger de nouveau avec Codex Urbanus. Je me dois d’avancer petit pas, petit pas. Une chose est sûre, cette perspective me remplit déjà.
Balade dans le 13ème et 20ème – 6 septembre 2020
Étiquettes : Street Art
Je commence trop d’article en disant « j’ai enfin pris le temps de… ». Et ce temps que je choisis de m’accorder, de consacrer au Street art, à me balader, à découvrir la ville, je me dois en cette rentrée de septembre de me le garantir. Il me fait tant de bien. Il me connecte avec cette partie de moi qui a envie d’interviewer des artistes, de couvrir des festivals de Street art dans le monde entier, de flâner sans itinéraire précis.
Ce mercredi, j’ai pris le temps. Deux zones de Paris comme terrain d’exploration : le 13ème autour du métro BNF et le 20ème autour de la Rue de la Chine. Après avoir fait quelques achats au Leroy Merlin d’Ivry pour mon appartement (notamment pour des cadres photos), je remonte en direction de l’Avenue de France. J’ai largement le temps de déjeuner avant que les galeries ouvrent. J’hésite. Où manger? Je me souviens d’une boutique, une boucherie qui de souvenir fait aussi restaurant. Je teste donc ce midi Le Persillé et me fait un délicieux hamburger – frites.
En sortant, je fais un tour du quartier. L’architecture est surprenante. Chaque bâtiment rivalise avec son voisin, dans les couleurs, le design, les formes. Je passe aux Frigos et découvre un œuvre sublime de Monsieur Setho. Le lieu est quasi désert quand je passe. A l’intérieur, une vie foisonnante. A l’extérieur, des murs où tout le monde peut s’essayer. Je m’arrête à la Galerie Mathgoth pour commencer avec l’exposition amour de Mademoiselle Maurice puis pousse jusqu’au LavoMatik avec Murs Ouverts #39, exposition collective avec plus d’un cinquantaine d’artistes.
Une fois ces deux galeries faites, je reprends la voiture pour me rendre Rue de la Chine dans le 20ème. Rdv dans 1h30 avec une amie d’enfance. Je repars donc à explorer la ville. Cette fois, le 20ème. Je vais, attiré par le nom des rues, la lumière sur certains immeubles, porté par mes jambes. J’emprunte entre autres la rue Pixérécourt, la rue des Rigoles et celle des Pyrénées. Je photographie des œuvres de La Dactylo, Bust the Drip, Olivia Paroldi, Mister Pee, Mosko & Associés, Teuthis, Eugène Barricade, Adey. Un régal pour les yeux.
Je vais tout faire pour m’accorder du temps et reprendre le chemin des interviews d’artiste. Il faut que je finisse ma dédicace pour Philippe Hérard et que j’ose recommencer. Avec le 1er. Cela me ferait tant plaisir d’échanger de nouveau avec Codex Urbanus. Je me dois d’avancer petit pas, petit pas. Une chose est sûre, cette perspective me remplit déjà.