Samedi matin. Certains dorment encore. D’autres rentrent du travail. Moi je pars à la découverte des organisateurs du Festiwall qui se déroule le 20 et 21 mai dans le 19ème. Le rendez-vous est fixé depuis peu. L’idée est d’ouvrir la porte et vous montrer ce qui se trame sans trop en dire, juste de quoi attirer votre attention. Je ne connais pas personnellement mes interlocuteurs, je n’ai d’ailleurs pas préparer de questions pour cette rencontre. Envie de me laisser guider et de voir ce qu’ils ont à raconter.
Direction le QG du FestiWALL à Aubervilliers. De ce que je sais, c’est deux jours au bord du canal de l’Ourcq et canal St Denis, avec de quoi boire et manger, de quoi s’amuser et surtout 17 walls pour 17 artistes de Street art. Samedi et dimanche , ensoleillé de préférence, une base arrière au niveau de la Rotonde (métro Jaurès). Un nom The wall galerie et un prénom Louis. En avant donc pour une traversée du 93. Le temps pour moi de savourer Archive – Controlling crowds. 3 bus plus tard j’arrive rue des Plesmes. J’ai le code. Je monte. Pas de bruit. Des hangars. Est-ce bien là? Oui. J’appelle Louis sur son portable. Répondeur. Puis après 5 minutes, pendant lesquelles j’espérais ne pas avoir fait ce chemin pour rien, Louis sort. Génial ! Il m’invite à entrer, me propose un café. Nous allons dans leur coin. Un canapé. Des toiles. Certaines emballées. D’autres en cours de création.
Nous discutons à bâton rompu. Ce que je fais. Mon site. Ma vision de la rencontre. Cela fait écho. Il m’explique brièvement le projet derrière la galerie The wall, l’aventure pour le Festiwall. Il y a de quoi faire, de quoi tisser des fils. Nous avons pris le temps de la rencontre et cela fait du bien. Un artiste arrive pour s’occuper de son wall. Il a créé la texture qu’il voulait et vient aujourd’hui pour le peindre. Louis m’explique la démarche, les texture ou surface sur lesquelles les artistes travaillent. D’ailleurs pour que l’artiste puisse commencer, il passe un dernier coup de ponceuse sur l’encadrement. Du bruit. De la poussière. De la vie. Et la spontanéité de le faire me met à l’aise. Il y a des gens bien, intéressants à découvrir. Il y a une énergie que me plaît.
Alors tentons, créons le chemin que nous allons emprunter. Interviewer des bénévoles et valoriser leur travail. Rencontrer des artistes et suivre leur performance. Assister à une réunion d’organisation. J’aimerai faire un reportage, en plusieurs étapes comme ce que j’ai fait pour la vente aux enchères Ahova et le projet Paris Chéri-e de Kashink. Deux nouvelles personnes arrivent. Elles embrayent dans notre discussion sur l’Urban Art Fair. Les choses sont fluides, comme si j’avais toujours été là, sur ce canapé noir. Ils se mettent tous au travail. Ponçage, peinture. J’hésite presque à donner un coup de main. Chaque chose en son temps. Je fais quelques photos pour illustrer ce texte. Nous nous disons à bientôt et j’ai hâte…
FestiWALL part 1 – 23 avril 2016
Étiquettes : Street Art
Samedi matin. Certains dorment encore. D’autres rentrent du travail. Moi je pars à la découverte des organisateurs du Festiwall qui se déroule le 20 et 21 mai dans le 19ème. Le rendez-vous est fixé depuis peu. L’idée est d’ouvrir la porte et vous montrer ce qui se trame sans trop en dire, juste de quoi attirer votre attention. Je ne connais pas personnellement mes interlocuteurs, je n’ai d’ailleurs pas préparer de questions pour cette rencontre. Envie de me laisser guider et de voir ce qu’ils ont à raconter.
Direction le QG du FestiWALL à Aubervilliers. De ce que je sais, c’est deux jours au bord du canal de l’Ourcq et canal St Denis, avec de quoi boire et manger, de quoi s’amuser et surtout 17 walls pour 17 artistes de Street art. Samedi et dimanche , ensoleillé de préférence, une base arrière au niveau de la Rotonde (métro Jaurès). Un nom The wall galerie et un prénom Louis. En avant donc pour une traversée du 93. Le temps pour moi de savourer Archive – Controlling crowds. 3 bus plus tard j’arrive rue des Plesmes. J’ai le code. Je monte. Pas de bruit. Des hangars. Est-ce bien là? Oui. J’appelle Louis sur son portable. Répondeur. Puis après 5 minutes, pendant lesquelles j’espérais ne pas avoir fait ce chemin pour rien, Louis sort. Génial ! Il m’invite à entrer, me propose un café. Nous allons dans leur coin. Un canapé. Des toiles. Certaines emballées. D’autres en cours de création.
Nous discutons à bâton rompu. Ce que je fais. Mon site. Ma vision de la rencontre. Cela fait écho. Il m’explique brièvement le projet derrière la galerie The wall, l’aventure pour le Festiwall. Il y a de quoi faire, de quoi tisser des fils. Nous avons pris le temps de la rencontre et cela fait du bien. Un artiste arrive pour s’occuper de son wall. Il a créé la texture qu’il voulait et vient aujourd’hui pour le peindre. Louis m’explique la démarche, les texture ou surface sur lesquelles les artistes travaillent. D’ailleurs pour que l’artiste puisse commencer, il passe un dernier coup de ponceuse sur l’encadrement. Du bruit. De la poussière. De la vie. Et la spontanéité de le faire me met à l’aise. Il y a des gens bien, intéressants à découvrir. Il y a une énergie que me plaît.
Alors tentons, créons le chemin que nous allons emprunter. Interviewer des bénévoles et valoriser leur travail. Rencontrer des artistes et suivre leur performance. Assister à une réunion d’organisation. J’aimerai faire un reportage, en plusieurs étapes comme ce que j’ai fait pour la vente aux enchères Ahova et le projet Paris Chéri-e de Kashink. Deux nouvelles personnes arrivent. Elles embrayent dans notre discussion sur l’Urban Art Fair. Les choses sont fluides, comme si j’avais toujours été là, sur ce canapé noir. Ils se mettent tous au travail. Ponçage, peinture. J’hésite presque à donner un coup de main. Chaque chose en son temps. Je fais quelques photos pour illustrer ce texte. Nous nous disons à bientôt et j’ai hâte…