Profiter du ciel bleu et du soleil. Voilà ce que j’avais envie de faire. Mais voilà, hier cela n’était pas le cas. Ciel gris et pluie. Je n’avais pas envie de m’infliger les vêtements trempés, la fatigue liée au froid et risquer de tomber malade. Hier j’ai donc pris la décision, après consultation de la météo, de repousser d’une journée mon programme. Me voilà donc après un moment de retrouvailles avec un ami sur Châtelet en direction du 18ème, du métro Blanche, de la rue Tholozé. La lumière est belle dans cette fin de journée parisienne. Je monte doucement la butte. Je suis attiré du regard dans la rue Vernon mais je reviendrai voir ce qui se trame par là samedi. Affaire à suivre.
J’arrive à Akiza la galerie. Robinson est là. En maître des lieux, il m’explique l’expo du moment et le fait que dans la deuxième salle il y a un peu de tout. Il a besoin d’envoyer deux colis à la poste et me confit pour quelques minutes les clés de la galerie. Me voilà seul, parmi toutes ces oeuvres, savourant l’exposition solo de Yoko d’Holbachie. Cette artiste japonaise a déjà été exposée ici en novembre 2014. Son univers est saisissant, mystique, à la fois doux et inquiétant. Comme je l’ai dit à Robinson, j’ai envie de me rapprocher de l’une de ses bestioles, micro-déesses, pour lui faire une caresse ou un câlin mais j’ai également peur de me faire mordre.
L’ambiance est troublante. Des symboles magiques. Les personnages sont parfois dans un halo, entouré d’une aura. L’importance des yeux, multiples sur certains personnages, la force des regards, presque transperçant. Les iris sont subtilement différents. Entre être attiré et repoussé, me voilà à chercher parmi toutes les oeuvres celle qui me permettra de répondre à la fameuse question de Robinson : « et si tu pouvais partir en courant avec une oeuvre sous le bras, ce serait laquelle? ». Au moment où je l’ai vu, je savais que c’était celle là. Blanche. Douce. Envoûtante.
Le travail est précis, millimétré. Il arrive à tromper l’oeil parfois, rendant presque vivant les personnages, faisant l’illusion d’un mouvement, jouant sur la profondeur. Robinson me dit qu’il faut plusieurs mois à Yoko d’Holbachie pour créer un tableau. Les oeuvres exposées couvrent donc plusieurs années de création. Je vous invite vivement à profiter d’une fin de journée (ensoleillée si possible), à flâner à Montmartre et aller découvrir cette exposition. Elle est encore là jusqu’à samedi donc pressez vous !
Exposition Deep Sea Angels – 11 octobre 2016
Étiquettes : Akiza, Street Art
Profiter du ciel bleu et du soleil. Voilà ce que j’avais envie de faire. Mais voilà, hier cela n’était pas le cas. Ciel gris et pluie. Je n’avais pas envie de m’infliger les vêtements trempés, la fatigue liée au froid et risquer de tomber malade. Hier j’ai donc pris la décision, après consultation de la météo, de repousser d’une journée mon programme. Me voilà donc après un moment de retrouvailles avec un ami sur Châtelet en direction du 18ème, du métro Blanche, de la rue Tholozé. La lumière est belle dans cette fin de journée parisienne. Je monte doucement la butte. Je suis attiré du regard dans la rue Vernon mais je reviendrai voir ce qui se trame par là samedi. Affaire à suivre.
J’arrive à Akiza la galerie. Robinson est là. En maître des lieux, il m’explique l’expo du moment et le fait que dans la deuxième salle il y a un peu de tout. Il a besoin d’envoyer deux colis à la poste et me confit pour quelques minutes les clés de la galerie. Me voilà seul, parmi toutes ces oeuvres, savourant l’exposition solo de Yoko d’Holbachie. Cette artiste japonaise a déjà été exposée ici en novembre 2014. Son univers est saisissant, mystique, à la fois doux et inquiétant. Comme je l’ai dit à Robinson, j’ai envie de me rapprocher de l’une de ses bestioles, micro-déesses, pour lui faire une caresse ou un câlin mais j’ai également peur de me faire mordre.
L’ambiance est troublante. Des symboles magiques. Les personnages sont parfois dans un halo, entouré d’une aura. L’importance des yeux, multiples sur certains personnages, la force des regards, presque transperçant. Les iris sont subtilement différents. Entre être attiré et repoussé, me voilà à chercher parmi toutes les oeuvres celle qui me permettra de répondre à la fameuse question de Robinson : « et si tu pouvais partir en courant avec une oeuvre sous le bras, ce serait laquelle? ». Au moment où je l’ai vu, je savais que c’était celle là. Blanche. Douce. Envoûtante.
Le travail est précis, millimétré. Il arrive à tromper l’oeil parfois, rendant presque vivant les personnages, faisant l’illusion d’un mouvement, jouant sur la profondeur. Robinson me dit qu’il faut plusieurs mois à Yoko d’Holbachie pour créer un tableau. Les oeuvres exposées couvrent donc plusieurs années de création. Je vous invite vivement à profiter d’une fin de journée (ensoleillée si possible), à flâner à Montmartre et aller découvrir cette exposition. Elle est encore là jusqu’à samedi donc pressez vous !