D’un revers de main, nous passons de l’air du temps au temps de l’air. Drôle de début pour un article mais j’assume ce côté décalé et hors des clous. L’idée est venue à Codex Urbanus : réunir des artistes autour d’un même objet, donner à voir dans un musée insolite de Paris un mélange des genres. L’idée est venue dans son brillant esprit et la légende dit que c’était au Musée d’Orsay. Maintenant déceler le vrai du faux, cela m’importe peu. A vous de lui poser la question. Surtout que Monsieur Codex est sur plein d’affiches en ce moment : Radiomarais, Opus Delits n*54 (sortie samedi) et que sais-je encore. Folie ou raison, une idée se lance en l’air et suit les bons vents. Voilà de mes mains habiles la façon dont je vous embarque au coeur des ateliers.
Sonner. Franchir la 2eme porte. Monter 3 étages. 14h pile. Je franchis le seuil du musée. 6,5 euros plus tard, je rentre dans la première salle, avec une fiche résumant l’histoire de l’éventail. Il y a des tiroirs, des étagères, des outils, des établis. Je suis très curieux de pouvoir ouvrir, regarder, voir comment cela fonctionne. Dans la salle de gauche, une personne créée un éventail. Elle découpe dans le tissu pour respecter la forme arrondi. Il y a des rouleaux de tissu, des boites, des ciseaux. Le temps semble suspendu et j’ai même de la gêne à prendre des photos et d’entendre chaque déclic résonné dans ce silence. La salle d’exposition est surprenante, le bois, les vitrines. Difficile parfois de faire les photos avec les lustres, la lumière mais je me suis arrangé (secret du photographe…).
L’éventail sous toutes ses formes, du plus rudimentaire (mais non moins efficace) tressé dans une feuille au plus précieux gravé dans l’ivoire, du plus surprenant en plume de dinde au plus délicat en toile de Jouy. Le lieu ne paie pas de mine et semble pourtant contenir un merveilleux trésor. Cela permet au plus curieux de retracer l’histoire de l’éventail, de voir les machines et outils nécessaires à sa confection, de voir des modèles d’époques différentes, de styles différents. J’ai eu le droit à une discussion off the record avec Mme Hoguet, qui m’a raconté les difficultés à transformer les oeuvres des artistes en véritable éventail. Pas facile le pliage lorsqu’il y a plusieurs couches de peinture. Elle s’est prêtée à cet exercice avec plaisir et si vous prenez le temps, je suis sûr qu’elle peut vous en raconter davantage.
Je suis resté un moment à regarder les petites mains faire et créer une partie d’un éventail. Mme Hoguet donne des conseils précis, montre le geste, apprend. Puis elle m’a laissé, livré à moi-même dans la salle d’exposition, à chercher le moyen d’obtenir des photos correctes, intéressantes, qui en disent suffisamment pour ravir les plus éloigné(e)s qui ne pourront venir et pas assez pour créer de la curiosité, vous donner envie de voir de vos propres yeux. Au programme : Adey, Akiza, Astro, Bastek, Codex Urbanus, BUST the DRIP, Kanos, Levalet, MG La Bomba, Nemi, Nosbé, Philippe Hérard, Shadee.K, Solylaisse, Tetar, Tarek.
PS : Les plus courageux/courageuses peuvent faire un tour par ici et lire l’interview de Codex Urbanus et/ou celle d’Akiza.
Exposition Street FANS – 11 mai 2015
Étiquettes : Street Art
D’un revers de main, nous passons de l’air du temps au temps de l’air. Drôle de début pour un article mais j’assume ce côté décalé et hors des clous. L’idée est venue à Codex Urbanus : réunir des artistes autour d’un même objet, donner à voir dans un musée insolite de Paris un mélange des genres. L’idée est venue dans son brillant esprit et la légende dit que c’était au Musée d’Orsay. Maintenant déceler le vrai du faux, cela m’importe peu. A vous de lui poser la question. Surtout que Monsieur Codex est sur plein d’affiches en ce moment : Radiomarais, Opus Delits n*54 (sortie samedi) et que sais-je encore. Folie ou raison, une idée se lance en l’air et suit les bons vents. Voilà de mes mains habiles la façon dont je vous embarque au coeur des ateliers.
Sonner. Franchir la 2eme porte. Monter 3 étages. 14h pile. Je franchis le seuil du musée. 6,5 euros plus tard, je rentre dans la première salle, avec une fiche résumant l’histoire de l’éventail. Il y a des tiroirs, des étagères, des outils, des établis. Je suis très curieux de pouvoir ouvrir, regarder, voir comment cela fonctionne. Dans la salle de gauche, une personne créée un éventail. Elle découpe dans le tissu pour respecter la forme arrondi. Il y a des rouleaux de tissu, des boites, des ciseaux. Le temps semble suspendu et j’ai même de la gêne à prendre des photos et d’entendre chaque déclic résonné dans ce silence. La salle d’exposition est surprenante, le bois, les vitrines. Difficile parfois de faire les photos avec les lustres, la lumière mais je me suis arrangé (secret du photographe…).
L’éventail sous toutes ses formes, du plus rudimentaire (mais non moins efficace) tressé dans une feuille au plus précieux gravé dans l’ivoire, du plus surprenant en plume de dinde au plus délicat en toile de Jouy. Le lieu ne paie pas de mine et semble pourtant contenir un merveilleux trésor. Cela permet au plus curieux de retracer l’histoire de l’éventail, de voir les machines et outils nécessaires à sa confection, de voir des modèles d’époques différentes, de styles différents. J’ai eu le droit à une discussion off the record avec Mme Hoguet, qui m’a raconté les difficultés à transformer les oeuvres des artistes en véritable éventail. Pas facile le pliage lorsqu’il y a plusieurs couches de peinture. Elle s’est prêtée à cet exercice avec plaisir et si vous prenez le temps, je suis sûr qu’elle peut vous en raconter davantage.
Je suis resté un moment à regarder les petites mains faire et créer une partie d’un éventail. Mme Hoguet donne des conseils précis, montre le geste, apprend. Puis elle m’a laissé, livré à moi-même dans la salle d’exposition, à chercher le moyen d’obtenir des photos correctes, intéressantes, qui en disent suffisamment pour ravir les plus éloigné(e)s qui ne pourront venir et pas assez pour créer de la curiosité, vous donner envie de voir de vos propres yeux. Au programme : Adey, Akiza, Astro, Bastek, Codex Urbanus, BUST the DRIP, Kanos, Levalet, MG La Bomba, Nemi, Nosbé, Philippe Hérard, Shadee.K, Solylaisse, Tetar, Tarek.
PS : Les plus courageux/courageuses peuvent faire un tour par ici et lire l’interview de Codex Urbanus et/ou celle d’Akiza.