En avant pour une journée… sous la pluie. Oui, on a l’impression d’être déjà en automne. Mais pour contrecarrer le ciel gris et ne pas succomber à l’appel de la couette, nous sommes allés déjeuner sur Paris. Auciel, un restaurant sichuannais, avec une spécialité : la fondue à volonté. Un régal. L’idée était également d’être dans le 11ème arrondissement pour voir 3 expositions solo : Ender, Levalet et Popay. En avant, en évitant les gouttes, de la rue de la forge royale à la rue de Malte en passant par le boulevard Richard Lenoir. Suivez-moi !!!
Cabinet d’amateur, Exposition Mythologie urbaine avec Ender. Une galerie agréable. Toujours bien reçu par Patrick. En prime, il y a l’artiste. De quoi écouter quelques conversations. Des anges, des symboles. Une mystique qui emmène dans le sacré et le profane, dans le chemin entre le visible et l’invisible. Il pleure, il crie, il vomit. Le ciel semble inquiet. La terre brûle parfois. Est-ce par ignorance ? Est-ce par fatalité ? Le présent est-il si menaçant ? Est-il encore temps de changer l’avenir ? Jeu de masques, hors jeu, relier par les mots, par les religions. Croire ou ne pas croire, telle est la question ?
Galerie OpenSpace, Exposition Everyday life circus avec Levalet. En piste. Les animaux sont de sortis, embarquant dans le ridicule, dans la drôlerie, dans la scène absurde qu’est la vie. Jongler avec les codes, avec les rires, avec les images. Trouver l’angle adéquat pour montrer ce qui se cache, pour détourner l’attention. Il y a tant d’humour, de poésie dans cet univers. Entre gravité et légèreté, entre les rires et les larmes. La terre devient ici une boule de bowling qui pourrait faire tomber les humains. Partir en courant ? Inverser le regard sur notre monde ?
Galerie Bomma, Exposition Head hunters avec Popay. Forme, déformée, beauté, monstruosité. Qu’est-ce qui est humain dans tous ces visages ? Le regard ? La bouche ? Un écho que l’on ne peut véritablement expliqué ? Trait par trait, comment prennent vie ces personnages ? A la fois, une fragilité et une dureté. Visage fermé. Rire forcé. Inquiet ou pensif. Serein ou conquérant.
Cette nouvelle galerie est une aventure qui m’intéresse. J’espère pouvoir interviewer Vincent Bommarito pour qu’il me raconte comment il en est arrivé là. Je l’avais rencontré l’année dernière lorsqu’il travaillais à Projets Plus Actions et qu’il avait organisé la vente aux enchères Ahova.
3 expos dans le 11ème – 28 mai 2016
Étiquettes : Cabinet d'amateur, Open Space, Street Art
En avant pour une journée… sous la pluie. Oui, on a l’impression d’être déjà en automne. Mais pour contrecarrer le ciel gris et ne pas succomber à l’appel de la couette, nous sommes allés déjeuner sur Paris. Auciel, un restaurant sichuannais, avec une spécialité : la fondue à volonté. Un régal. L’idée était également d’être dans le 11ème arrondissement pour voir 3 expositions solo : Ender, Levalet et Popay. En avant, en évitant les gouttes, de la rue de la forge royale à la rue de Malte en passant par le boulevard Richard Lenoir. Suivez-moi !!!
Cabinet d’amateur, Exposition Mythologie urbaine avec Ender. Une galerie agréable. Toujours bien reçu par Patrick. En prime, il y a l’artiste. De quoi écouter quelques conversations. Des anges, des symboles. Une mystique qui emmène dans le sacré et le profane, dans le chemin entre le visible et l’invisible. Il pleure, il crie, il vomit. Le ciel semble inquiet. La terre brûle parfois. Est-ce par ignorance ? Est-ce par fatalité ? Le présent est-il si menaçant ? Est-il encore temps de changer l’avenir ? Jeu de masques, hors jeu, relier par les mots, par les religions. Croire ou ne pas croire, telle est la question ?
Galerie OpenSpace, Exposition Everyday life circus avec Levalet. En piste. Les animaux sont de sortis, embarquant dans le ridicule, dans la drôlerie, dans la scène absurde qu’est la vie. Jongler avec les codes, avec les rires, avec les images. Trouver l’angle adéquat pour montrer ce qui se cache, pour détourner l’attention. Il y a tant d’humour, de poésie dans cet univers. Entre gravité et légèreté, entre les rires et les larmes. La terre devient ici une boule de bowling qui pourrait faire tomber les humains. Partir en courant ? Inverser le regard sur notre monde ?
Galerie Bomma, Exposition Head hunters avec Popay. Forme, déformée, beauté, monstruosité. Qu’est-ce qui est humain dans tous ces visages ? Le regard ? La bouche ? Un écho que l’on ne peut véritablement expliqué ? Trait par trait, comment prennent vie ces personnages ? A la fois, une fragilité et une dureté. Visage fermé. Rire forcé. Inquiet ou pensif. Serein ou conquérant.
Cette nouvelle galerie est une aventure qui m’intéresse. J’espère pouvoir interviewer Vincent Bommarito pour qu’il me raconte comment il en est arrivé là. Je l’avais rencontré l’année dernière lorsqu’il travaillais à Projets Plus Actions et qu’il avait organisé la vente aux enchères Ahova.