Lundi. 12h45. Plutôt que de rester seul chez moi à Aulnay-sous-Bois, à lire ou écouter de la musique, à transcrire la prochaine interview ou scruter les offres d’emploi, je prends le RER B. Direction Paris. Les stations défilent. Quelques touristes s’affolent pour savoir à quelle station descendre. La banlieue comme un point de fuite. Je vois brièvement le Sacré Coeur apparaître par la fenêtre du RER. Puis nous nous engouffrons dans les souterrains.
Pour commencer je veux retourner dans le 18ème et voir les oeuvres de Shadee K. J’ai grosso modo l’endroit où chercher. Mais pour éviter les changements de transports, je sors au Métro Blanche. 13h35. Une femme en sortant de la bouche de métro dit à son amie qui la suivait de peu : « regarde, c’est là le Moulin Rouge ». Effectivement c’est par cette vérité que je commence mon périple. Il fait beau. J’ai mes lunettes de soleil. Je remonte la rue Lepic. Histoire de voir si un Codex est toujours là.
Je fuis la foule de Montmartre. Je me glisse dans les différents escaliers que je trouve. Je tente. Je scrute en bas, en haut, à gauche et à droite. L’appareil photo est prêt. Je me rends rue Lamarck. Je la descends. Et là. 14h18. Un nounours. Puis un second. Je les ai trouvés. Pour faire un meilleur cliché de celui en pantoufle, je monte sur le muret. Une femme avec son enfant me regarde. Elle se retourne pour voir ce que je prenais en photo et sourit.
Ma deuxième destination est dans le 20ème. Plutôt que de replonger dans les profondeurs de Paris, je décide d’y aller à pied. Je prends rue Caulaincourt, rue Ramey, Halle Saint Pierre, Rue de Clignancourt, Boulevard de Rochechouart. Je passe au Point éphémère. Et là, comme une évidence. 15h50. Le voilà, le titre de l’article. Une oeuvre de Kashink. Quand on arrive en ville. Coloré. Il y a du passage. Je continue et remonte vers Colonel Fabien. Mes pieds ont eu raison de moi. Je prends le métro jusqu’à Ménilmontant.
Je remonte la rue du même nom. Tourne dans la rue des Amandiers. Je passe non loin du vingtième théâtre. Il y a un mur et plein de graffeurs. Je n’aime pas m’imposer ou faire le pied de grue. Je reviendrai prochainement. 16h15. Je veux aller en direction de Jourdain (une envie gourmande). Rue de la Mare. Je croise un ange.
Rue des Pyrénées. Je continue mon chemin. Là, presque surpris, je vois Kashink en train de peindre sur un rideau de fer. Je m’approche. 16h42. Histoire de dire bonjour. Elle me dit être là depuis plus de 6h. L’oeuvre est presque finie. Difficile de descendre et monter à l’échelle pour faire les finitions. Nous confirmons notre rendez-vous du lendemain. Je pars. Rue de Jourdain. J’aperçois un corps blanc qui fait un shampoing à un autre. La boulangerie où je comptais acheter un kouign amann est fermée. Déception. Tant pis. Je descends à toute vitesse rue de Belleville pour reprendre le métro. Je fais un petit détour par la rue Dénoyez. 17h20, retour.
Quand j’arrive en ville – 7 avril 2014
Lundi. 12h45. Plutôt que de rester seul chez moi à Aulnay-sous-Bois, à lire ou écouter de la musique, à transcrire la prochaine interview ou scruter les offres d’emploi, je prends le RER B. Direction Paris. Les stations défilent. Quelques touristes s’affolent pour savoir à quelle station descendre. La banlieue comme un point de fuite. Je vois brièvement le Sacré Coeur apparaître par la fenêtre du RER. Puis nous nous engouffrons dans les souterrains.
Pour commencer je veux retourner dans le 18ème et voir les oeuvres de Shadee K. J’ai grosso modo l’endroit où chercher. Mais pour éviter les changements de transports, je sors au Métro Blanche. 13h35. Une femme en sortant de la bouche de métro dit à son amie qui la suivait de peu : « regarde, c’est là le Moulin Rouge ». Effectivement c’est par cette vérité que je commence mon périple. Il fait beau. J’ai mes lunettes de soleil. Je remonte la rue Lepic. Histoire de voir si un Codex est toujours là.
Je fuis la foule de Montmartre. Je me glisse dans les différents escaliers que je trouve. Je tente. Je scrute en bas, en haut, à gauche et à droite. L’appareil photo est prêt. Je me rends rue Lamarck. Je la descends. Et là. 14h18. Un nounours. Puis un second. Je les ai trouvés. Pour faire un meilleur cliché de celui en pantoufle, je monte sur le muret. Une femme avec son enfant me regarde. Elle se retourne pour voir ce que je prenais en photo et sourit.
Ma deuxième destination est dans le 20ème. Plutôt que de replonger dans les profondeurs de Paris, je décide d’y aller à pied. Je prends rue Caulaincourt, rue Ramey, Halle Saint Pierre, Rue de Clignancourt, Boulevard de Rochechouart. Je passe au Point éphémère. Et là, comme une évidence. 15h50. Le voilà, le titre de l’article. Une oeuvre de Kashink. Quand on arrive en ville. Coloré. Il y a du passage. Je continue et remonte vers Colonel Fabien. Mes pieds ont eu raison de moi. Je prends le métro jusqu’à Ménilmontant.
Je remonte la rue du même nom. Tourne dans la rue des Amandiers. Je passe non loin du vingtième théâtre. Il y a un mur et plein de graffeurs. Je n’aime pas m’imposer ou faire le pied de grue. Je reviendrai prochainement. 16h15. Je veux aller en direction de Jourdain (une envie gourmande). Rue de la Mare. Je croise un ange.
Rue des Pyrénées. Je continue mon chemin. Là, presque surpris, je vois Kashink en train de peindre sur un rideau de fer. Je m’approche. 16h42. Histoire de dire bonjour. Elle me dit être là depuis plus de 6h. L’oeuvre est presque finie. Difficile de descendre et monter à l’échelle pour faire les finitions. Nous confirmons notre rendez-vous du lendemain. Je pars. Rue de Jourdain. J’aperçois un corps blanc qui fait un shampoing à un autre. La boulangerie où je comptais acheter un kouign amann est fermée. Déception. Tant pis. Je descends à toute vitesse rue de Belleville pour reprendre le métro. Je fais un petit détour par la rue Dénoyez. 17h20, retour.