Le rendez vous est noté dans mon agenda depuis plusieurs semaines : Chez Gustave, à partir de 17h, signé un certain Codex Urbanus. Est-ce pour boire un verre? Pour détourner mon regard de ce ciel gris qui n’en finit pas? Est-ce un pas de côté dans le tourbillon d’événements du mois de mai? Ou un peu de tout à la fois?
Quelle drôle de bête vais-je trouver? Dans quoi suis-je en train de m’embarquer? Un musée. Un artiste de rue qui est dans un musée. Un univers sur mur, sur-mesure, des toiles faites dans un murmure. Un musée qui sort de l’ordinaire, qui accrochent d’extraordinaires toiles. En avant pour l’exposition Bestiaires croisés !!!
Le Musée Gustave Moreau s’approche à pas de loup. Montrer pattes blanches à l’entrée pas vraiment mais y laisser son sac à dos. Un escalier pour plus tard. Le parquet qui grince. Me voilà à voyager dans le temps, dans un lieu rempli d’anecdotes. Les salles étroites comme un secret qui ne se partage que dans l’intimité. Des toiles de la collection de Gustave qu’il a entassées là et qui remplissent les murs. L’odeur des années. Les meubles qui n’ont pas bougé. Ou peut être si. Lentement mes yeux s’habituent à la lumière, à l’ambiance.
Observer chaque recoin et ne rien laisser passer. Les oeuvres se mêlent, s’emmêlent parfois. Il faut être vigilant et trouver les indices laissés par Codex pour suivre ces créations. Les supports sont disséminés dans plusieurs pièces, provoquant parfois un écho, parfois un trouble. Prendre du temps, prendre une photo. Donner à voir ce qui sera maintes fois photographié et partagé sur les réseaux sociaux. Car j’en ai croisé des passionnés de Street art, appareil à la main, tentant de conserver dans la mémoire de leur appareil les images qu’ils ont eu devant eux.
Un étage. Un bureau. Une chambre. Des bibelots Codex, un éventail Urbanus. Un deuxième. Une gigantesque salle. Il est là, entouré par des fans, des admirateurs, des curieux. Des toiles monumentales. Un escalier en colimaçon. Et un troisième. A chaque fois une belle mise en scène pour associer ou créer une mise en abîme intéressante. A voir du 18 au 30 mai et une performance spéciale lors de la nuit européenne au musée.
PS: Codex, je te prie de m’excuser de ne pas être venu te voir. J’ai du mal avec les mondanités et tu étais bien trop occupé. J’attends toujours que l’on aille prendre une bière ensemble 😉
Exposition Bestiaires croisés – 17 mai 2016
Étiquettes : Street Art
Le rendez vous est noté dans mon agenda depuis plusieurs semaines : Chez Gustave, à partir de 17h, signé un certain Codex Urbanus. Est-ce pour boire un verre? Pour détourner mon regard de ce ciel gris qui n’en finit pas? Est-ce un pas de côté dans le tourbillon d’événements du mois de mai? Ou un peu de tout à la fois?
Quelle drôle de bête vais-je trouver? Dans quoi suis-je en train de m’embarquer? Un musée. Un artiste de rue qui est dans un musée. Un univers sur mur, sur-mesure, des toiles faites dans un murmure. Un musée qui sort de l’ordinaire, qui accrochent d’extraordinaires toiles. En avant pour l’exposition Bestiaires croisés !!!
Le Musée Gustave Moreau s’approche à pas de loup. Montrer pattes blanches à l’entrée pas vraiment mais y laisser son sac à dos. Un escalier pour plus tard. Le parquet qui grince. Me voilà à voyager dans le temps, dans un lieu rempli d’anecdotes. Les salles étroites comme un secret qui ne se partage que dans l’intimité. Des toiles de la collection de Gustave qu’il a entassées là et qui remplissent les murs. L’odeur des années. Les meubles qui n’ont pas bougé. Ou peut être si. Lentement mes yeux s’habituent à la lumière, à l’ambiance.
Observer chaque recoin et ne rien laisser passer. Les oeuvres se mêlent, s’emmêlent parfois. Il faut être vigilant et trouver les indices laissés par Codex pour suivre ces créations. Les supports sont disséminés dans plusieurs pièces, provoquant parfois un écho, parfois un trouble. Prendre du temps, prendre une photo. Donner à voir ce qui sera maintes fois photographié et partagé sur les réseaux sociaux. Car j’en ai croisé des passionnés de Street art, appareil à la main, tentant de conserver dans la mémoire de leur appareil les images qu’ils ont eu devant eux.
Un étage. Un bureau. Une chambre. Des bibelots Codex, un éventail Urbanus. Un deuxième. Une gigantesque salle. Il est là, entouré par des fans, des admirateurs, des curieux. Des toiles monumentales. Un escalier en colimaçon. Et un troisième. A chaque fois une belle mise en scène pour associer ou créer une mise en abîme intéressante. A voir du 18 au 30 mai et une performance spéciale lors de la nuit européenne au musée.
PS: Codex, je te prie de m’excuser de ne pas être venu te voir. J’ai du mal avec les mondanités et tu étais bien trop occupé. J’attends toujours que l’on aille prendre une bière ensemble 😉