Mercredi. Jour le plus chaud de la semaine. De quoi faire au boulot, à tel point que je dois emmener quelques bricoles à la maison. En ce moment, un projet prend de la place; il s’agit de la création au sein de la Régie d’une boite à don. Je suis secondé par une stagiaire et cela permet de tenir le cap et d’avancer. De 14h à 17h c’était un tout autre sujet: création de bombes de graines au centre social avec des habitant.e.s. Une équipe réduite certes mais plus que motivée par l’idée de Green guerilla et de refleurir le quartier. Nous créons nos bombes, mettons les mains dans l’argile et la terre puis partons sillonner le quartier, jetant ici ou là nos bombes.
L’heure de fin approche. Heureux de notre mission plus que remplie et l’envie déjà de recommencer. Je récupère mes affaires. Direction le 13ème arrondissement. Evidemment que c’est pour du street art. Evidemment qu’il y aura du Murs Ouverts. Mais là ce n’est plus trois galeries mais cinq que je vais voir. Elles poussent et se regroupent vers le tramway. Je fais donc un crochet, par la ligne 14 et la station Bibliothèque François Mitterrand. Allons voir ce que nous réserve ces galeries.
Mathgoth. 1er stop. Exposition The distance between us is equal, de David Walker. Le traitement de la couleur a changé. Encore plus subtil qu’avant. Les petites touches donnent le relief suffisant pour faire ressortir l’émotion et les mouvements des personnages. Le regard est toujours aussi saisissant et je ne peux m’empêcher de penser : qu’y-a-t-il à voir au delà de cette toile? Chaque visage semble pris dans un moment de grâce, offrant ainsi un chemin vers leurs états d’âme,
Itinerrance. 2ème stop. Exposition Uprise, de Tristan Eaton. La vie est faite en partie de symboles et le 20ème siècle a vu, via la puissance de l’image, s’imposer des clichés historiques, des emblèmes, des icônes. Sur des tonalités très vives et tranchées, l’artiste nous plonge dans un univers pop, décalé où les images se percutent, mélangent les registres, les genres. Entre le détournement et l’évocation, entre différents niveaux de lecture et un aspect presque ludique des oeuvres, je m’embarque parfois dans la lecture des cartels. L’Histoire est sur les murs, tout simplement.
LavoMatik. 3ème stop. Exposition Murs ouverts #20. Benoît au platine. Les murs sont pleins. De quoi trouver une oeuvre à son goût. De quoi surtout découvrir de nouveaux artistes exposés pour la première fois ici. Une harmonie se dégage pourtant de ce puzzle d’univers. Un fil conducteur apparaît soudain : le personnage, chaque toile offre un espace pour qu’un personnage s’exprime, se montre, s’aventure. Peu de couleurs vives, par contre palette large de techniques, de supports.
Finalement le 4ème, galerie Art&Craft, et le 5ème stop, GCA gallery, sont fermés. Il faudra repasser pour voir les expos.
Expos dans le 13ème – 14 juin 2017
Étiquettes : Itinerrance, LavoMatik, Mathgoth, Street Art
Mercredi. Jour le plus chaud de la semaine. De quoi faire au boulot, à tel point que je dois emmener quelques bricoles à la maison. En ce moment, un projet prend de la place; il s’agit de la création au sein de la Régie d’une boite à don. Je suis secondé par une stagiaire et cela permet de tenir le cap et d’avancer. De 14h à 17h c’était un tout autre sujet: création de bombes de graines au centre social avec des habitant.e.s. Une équipe réduite certes mais plus que motivée par l’idée de Green guerilla et de refleurir le quartier. Nous créons nos bombes, mettons les mains dans l’argile et la terre puis partons sillonner le quartier, jetant ici ou là nos bombes.
L’heure de fin approche. Heureux de notre mission plus que remplie et l’envie déjà de recommencer. Je récupère mes affaires. Direction le 13ème arrondissement. Evidemment que c’est pour du street art. Evidemment qu’il y aura du Murs Ouverts. Mais là ce n’est plus trois galeries mais cinq que je vais voir. Elles poussent et se regroupent vers le tramway. Je fais donc un crochet, par la ligne 14 et la station Bibliothèque François Mitterrand. Allons voir ce que nous réserve ces galeries.
Mathgoth. 1er stop. Exposition The distance between us is equal, de David Walker. Le traitement de la couleur a changé. Encore plus subtil qu’avant. Les petites touches donnent le relief suffisant pour faire ressortir l’émotion et les mouvements des personnages. Le regard est toujours aussi saisissant et je ne peux m’empêcher de penser : qu’y-a-t-il à voir au delà de cette toile? Chaque visage semble pris dans un moment de grâce, offrant ainsi un chemin vers leurs états d’âme,
Itinerrance. 2ème stop. Exposition Uprise, de Tristan Eaton. La vie est faite en partie de symboles et le 20ème siècle a vu, via la puissance de l’image, s’imposer des clichés historiques, des emblèmes, des icônes. Sur des tonalités très vives et tranchées, l’artiste nous plonge dans un univers pop, décalé où les images se percutent, mélangent les registres, les genres. Entre le détournement et l’évocation, entre différents niveaux de lecture et un aspect presque ludique des oeuvres, je m’embarque parfois dans la lecture des cartels. L’Histoire est sur les murs, tout simplement.
LavoMatik. 3ème stop. Exposition Murs ouverts #20. Benoît au platine. Les murs sont pleins. De quoi trouver une oeuvre à son goût. De quoi surtout découvrir de nouveaux artistes exposés pour la première fois ici. Une harmonie se dégage pourtant de ce puzzle d’univers. Un fil conducteur apparaît soudain : le personnage, chaque toile offre un espace pour qu’un personnage s’exprime, se montre, s’aventure. Peu de couleurs vives, par contre palette large de techniques, de supports.
Finalement le 4ème, galerie Art&Craft, et le 5ème stop, GCA gallery, sont fermés. Il faudra repasser pour voir les expos.