Après une journée d’examens médicaux, il était important de se changer les idées, voir autre chose, savourer l’instant présent. Important également de profiter de cette fin de journée ensoleillée et d’aller flâner dans les rues du 13ème arrondissement. Déjà, Boulevard Vincent Auriol, pour découvrir la nouvelle fresque « Etreinte et Lutte » de l’artiste Conor Harrington : un pur bijou. Je savoure chacun de mes pas. Ils savent où m’emmener mais empruntent parfois des chemins de travers. Je rejoins la rue de Jeanne d’Arc pour voir la fresque de Seth, de Jana & Js, de. Je vais à l’angle entre rue Nationale et le boulevard Auriol pour admirer le chat de C215 et les deux oeuvres de Shepard Farey. Cela remplit, tant de couleurs, tant de vie. Important de prendre ces choses simples et de se laisser traverser par elles. Direction l’église Notre Dame de la Gare puis les rues Patay, Cantagrel et des Grands Moulins. Passage obligé devant l’oeuvre de Vinie (que je rêve d’interviewer) et ReaOne. Je retrouve alors l’avenue de France.
Premier stop à Mathgoth. L’après-midi est tranquille; je retrouve Mathilde, fidèle au poste, prête à venir échanger sur l’exposition du moment. C’est un pionnier et pourtant il arrive toujours à se renouveler : Gérard Zlotykamien. En tout cas, ses éphémères trouvent leur place dans les méandres de l’Histoire, de la 2ème guerre mondiale, des atrocités qui ont eu lieu et de la folie dans laquelle des humains se sont plongés, laissés emprisonner, perdus. Le support utilisé, la toile de lin, offre un fond écru, doux, apportant à la fois une délicatesse, une préciosité et également un côté naturelle, vivant. Minimaliste parfois, tellement de la calligraphie japonaise, fantasmagorique souvent, faisant voyager notre esprit, me faisant me poser bon nombres de questions sans en chercher de réponse. L’installation va au delà des toiles puisque des sacs de jutes sont autant d’éphémères amassés les uns contre les autres, pour faire bloc, faire force; d’autres sur des valises, des sacs, posés sur un chariot, comme s’ils étaient en transit, en route pour un ailleurs mystérieux et incertain. Encore une fois, saisissant et remplit d’une âme torturée, d’un spleen sans équivalent.
Je descend la rue Hélène Brion puis tourne à droite sur la rue Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé. Un tournage de cinéma a lieu et les cars techniques obligent les automobilistes à prendre un autre itinéraire. Se rendre au LavoMatik c’est toujours synonyme d’un bon moment, déjà par la chaleur et la générosité du maitre de maison, puis par les découvertes artistiques qu’il propose. Un Murs Ouverts, de quoi se rincer l’oeil avec plus de 70 oeuvres de 70 artistes. Les murs sont pleins, les étagères également avec de superbes livres. Je me laisse aller à remplir un peu ma bibliothèque. Au programme de ce Murs Ouverts : Adey, Al Tatou, Alert, Anne-Laure Colmon, Atomist, Aurel le Panda, Barny, BLB, Boldy, Brat, Cap Phi, Charly Crank, Codex, Cosmos, Dem Dillon, Diane D, Don Matéo, Éc, Erudiorf, Espion, Evazesir, Grégos, Hervé Coignoux, Homek, Inti Ansa, iZa Zaro, Jérome Mesnager, Jinks Kunst, Joko, Kekli, KLG, Ksy Boomkies, KTY, Laszlo, Le Cyklop, Lor K, Lou Hopop, M2Y, Mademoiselle Berthelot, Man Blue, Manyoly, Marlène Ehrhard, MDEE Blend, MG La Bomba, Mickael Selassié, Mr Lolo, Natasha, Nathaly Hertwig, Not Me, Noty Aroz, Nubu, Obi Hood, Paella, Petite Poissone, Pierre Gregori, Polar Bear, RAF Urban, Rige, RNST, Robba, Roder, Romain Mug, S7TH Vixi, ScanR, Sébastien Lecca, SEBD Shadow 2, Seize Happywallmaker, SST Division, Stéphane Moscato, Stoul, TKY, Zag, Zelda Bomba.
Balade dans le XIIIème – 30 mars 2017
Étiquettes : LavoMatik, Mathgoth, Street Art
Après une journée d’examens médicaux, il était important de se changer les idées, voir autre chose, savourer l’instant présent. Important également de profiter de cette fin de journée ensoleillée et d’aller flâner dans les rues du 13ème arrondissement. Déjà, Boulevard Vincent Auriol, pour découvrir la nouvelle fresque « Etreinte et Lutte » de l’artiste Conor Harrington : un pur bijou. Je savoure chacun de mes pas. Ils savent où m’emmener mais empruntent parfois des chemins de travers. Je rejoins la rue de Jeanne d’Arc pour voir la fresque de Seth, de Jana & Js, de. Je vais à l’angle entre rue Nationale et le boulevard Auriol pour admirer le chat de C215 et les deux oeuvres de Shepard Farey. Cela remplit, tant de couleurs, tant de vie. Important de prendre ces choses simples et de se laisser traverser par elles. Direction l’église Notre Dame de la Gare puis les rues Patay, Cantagrel et des Grands Moulins. Passage obligé devant l’oeuvre de Vinie (que je rêve d’interviewer) et ReaOne. Je retrouve alors l’avenue de France.
Premier stop à Mathgoth. L’après-midi est tranquille; je retrouve Mathilde, fidèle au poste, prête à venir échanger sur l’exposition du moment. C’est un pionnier et pourtant il arrive toujours à se renouveler : Gérard Zlotykamien. En tout cas, ses éphémères trouvent leur place dans les méandres de l’Histoire, de la 2ème guerre mondiale, des atrocités qui ont eu lieu et de la folie dans laquelle des humains se sont plongés, laissés emprisonner, perdus. Le support utilisé, la toile de lin, offre un fond écru, doux, apportant à la fois une délicatesse, une préciosité et également un côté naturelle, vivant. Minimaliste parfois, tellement de la calligraphie japonaise, fantasmagorique souvent, faisant voyager notre esprit, me faisant me poser bon nombres de questions sans en chercher de réponse. L’installation va au delà des toiles puisque des sacs de jutes sont autant d’éphémères amassés les uns contre les autres, pour faire bloc, faire force; d’autres sur des valises, des sacs, posés sur un chariot, comme s’ils étaient en transit, en route pour un ailleurs mystérieux et incertain. Encore une fois, saisissant et remplit d’une âme torturée, d’un spleen sans équivalent.
Je descend la rue Hélène Brion puis tourne à droite sur la rue Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé. Un tournage de cinéma a lieu et les cars techniques obligent les automobilistes à prendre un autre itinéraire. Se rendre au LavoMatik c’est toujours synonyme d’un bon moment, déjà par la chaleur et la générosité du maitre de maison, puis par les découvertes artistiques qu’il propose. Un Murs Ouverts, de quoi se rincer l’oeil avec plus de 70 oeuvres de 70 artistes. Les murs sont pleins, les étagères également avec de superbes livres. Je me laisse aller à remplir un peu ma bibliothèque. Au programme de ce Murs Ouverts : Adey, Al Tatou, Alert, Anne-Laure Colmon, Atomist, Aurel le Panda, Barny, BLB, Boldy, Brat, Cap Phi, Charly Crank, Codex, Cosmos, Dem Dillon, Diane D, Don Matéo, Éc, Erudiorf, Espion, Evazesir, Grégos, Hervé Coignoux, Homek, Inti Ansa, iZa Zaro, Jérome Mesnager, Jinks Kunst, Joko, Kekli, KLG, Ksy Boomkies, KTY, Laszlo, Le Cyklop, Lor K, Lou Hopop, M2Y, Mademoiselle Berthelot, Man Blue, Manyoly, Marlène Ehrhard, MDEE Blend, MG La Bomba, Mickael Selassié, Mr Lolo, Natasha, Nathaly Hertwig, Not Me, Noty Aroz, Nubu, Obi Hood, Paella, Petite Poissone, Pierre Gregori, Polar Bear, RAF Urban, Rige, RNST, Robba, Roder, Romain Mug, S7TH Vixi, ScanR, Sébastien Lecca, SEBD Shadow 2, Seize Happywallmaker, SST Division, Stéphane Moscato, Stoul, TKY, Zag, Zelda Bomba.