Samedi, 15h, le soleil et les nuages sont là. Juste de quoi rafraîchir l’atmosphère, rendre les choses respirables et donner l’envie de prendre un p’tit verre pour se désaltérer. L’ambiance est calme, une trentaine de personnes. Cela me permet de prendre mes marques, d’apprivoiser le lieu que j’avais un peu délaissé. Mon reportage au long court a subi un break, où le pro a pris plus de place que le perso. Une période de latence peut être pour prendre du recul sur ma vie, pour trouver l’équilibre que je compte donner à mes passions, le temps que je souhaite mettre au profit de l’écriture, de la photographie, pour trouver la juste part entre ce qui nourrit le compte en banque, le cerveau, le corps, le coeur et les rêves.
Me voilà, posé au milieu du quai de l’Aérosol. J’ai fait un premier tour pour admirer ce qu’il y a sur The Wall of Fame. Il y en a eu du turn-over sur ces murs depuis mon dernier passage en décembre. J’ai suivi de loin, via les réseaux. Rien ne vaut quand même d’y aller, de sentir l’odeur de la bombe Loop, vendue dans toutes les couleurs à la boutique de Maquis Art. Rien ne vaut de voir les enfants (et les adultes) s’amuser à repeindre le sol, les chaises. Ils laissent libre champ à sa créativité, osent mettre leur marque sur ce lieu, acceptent les règles implicites : rien n’est figé, ce qui est produit aujourd’hui peut être recouvert demain, ici tout est voué à disparaître. Mais dans ces petits interstices, il y a de la place pour s’amuser et créer.
15h45. Je retourne dans le coeur de l’Aérosol : le musée. Histoire de m’en mettre plein les mirettes, de revivre l’histoire du Graffiti, du Street Art. J’ai mes marques : Banksy de ce côté, Shepard Fairey plus loin, JonOne, Bando, Futura 2000 par là, Ludo, Nick Walker, Speedy Graphito par ici. Vraiment cela a été (et est) un tour de force que de réunir dans un même espace autant d’oeuvres. Nous sommes 5 à parcourir le musée. Cela me permet de prendre quelques clichés. J’essaie de me souvenir si tout était à cette place, si de nouvelles toiles ne sont pas arrivés entre temps. Pour celles et ceux qui ne sont pas encore venus, cela vaut le coup. Définitivement.
16h45. Je sors mon ordinateur. Assis tranquillement, à proximité d’Ernesto Novo qui finit son oeuvre, d’une famille qui repeint le mobilier à renfort de bombes et de feutres (et qui s’en donne à coeur joie). Je suis bien dans cette ambiance urbaine et artistique. De la musique. Mon appareil photo sur la table et mes mains qui tapotent sur le clavier pour vous raconter ce moment. Je dois reconnaître que cela m’avait manqué. Je veillerais à ne pas m’éloigner trop loin, trop longtemps. Je prendrai le temps de revenir à l’Aérosol avant que cela ferme définitivement. En espérant pouvoir interviewer de nouveau les organisateurs David pour Maquis Art et Kévin pour Polybrid avant le clap de fin. En bonus, deux galeries de photos Part bis et ter.
Aérosol Part 12 – 11 août 2018
Étiquettes : L'Aérosol, Street Art
Samedi, 15h, le soleil et les nuages sont là. Juste de quoi rafraîchir l’atmosphère, rendre les choses respirables et donner l’envie de prendre un p’tit verre pour se désaltérer. L’ambiance est calme, une trentaine de personnes. Cela me permet de prendre mes marques, d’apprivoiser le lieu que j’avais un peu délaissé. Mon reportage au long court a subi un break, où le pro a pris plus de place que le perso. Une période de latence peut être pour prendre du recul sur ma vie, pour trouver l’équilibre que je compte donner à mes passions, le temps que je souhaite mettre au profit de l’écriture, de la photographie, pour trouver la juste part entre ce qui nourrit le compte en banque, le cerveau, le corps, le coeur et les rêves.
Me voilà, posé au milieu du quai de l’Aérosol. J’ai fait un premier tour pour admirer ce qu’il y a sur The Wall of Fame. Il y en a eu du turn-over sur ces murs depuis mon dernier passage en décembre. J’ai suivi de loin, via les réseaux. Rien ne vaut quand même d’y aller, de sentir l’odeur de la bombe Loop, vendue dans toutes les couleurs à la boutique de Maquis Art. Rien ne vaut de voir les enfants (et les adultes) s’amuser à repeindre le sol, les chaises. Ils laissent libre champ à sa créativité, osent mettre leur marque sur ce lieu, acceptent les règles implicites : rien n’est figé, ce qui est produit aujourd’hui peut être recouvert demain, ici tout est voué à disparaître. Mais dans ces petits interstices, il y a de la place pour s’amuser et créer.
15h45. Je retourne dans le coeur de l’Aérosol : le musée. Histoire de m’en mettre plein les mirettes, de revivre l’histoire du Graffiti, du Street Art. J’ai mes marques : Banksy de ce côté, Shepard Fairey plus loin, JonOne, Bando, Futura 2000 par là, Ludo, Nick Walker, Speedy Graphito par ici. Vraiment cela a été (et est) un tour de force que de réunir dans un même espace autant d’oeuvres. Nous sommes 5 à parcourir le musée. Cela me permet de prendre quelques clichés. J’essaie de me souvenir si tout était à cette place, si de nouvelles toiles ne sont pas arrivés entre temps. Pour celles et ceux qui ne sont pas encore venus, cela vaut le coup. Définitivement.
16h45. Je sors mon ordinateur. Assis tranquillement, à proximité d’Ernesto Novo qui finit son oeuvre, d’une famille qui repeint le mobilier à renfort de bombes et de feutres (et qui s’en donne à coeur joie). Je suis bien dans cette ambiance urbaine et artistique. De la musique. Mon appareil photo sur la table et mes mains qui tapotent sur le clavier pour vous raconter ce moment. Je dois reconnaître que cela m’avait manqué. Je veillerais à ne pas m’éloigner trop loin, trop longtemps. Je prendrai le temps de revenir à l’Aérosol avant que cela ferme définitivement. En espérant pouvoir interviewer de nouveau les organisateurs David pour Maquis Art et Kévin pour Polybrid avant le clap de fin. En bonus, deux galeries de photos Part bis et ter.