Me voici à l’autre bout du monde, dans un coin de France magnifique. Depuis le 29 décembre, je suis sur l’Ile de la Réunion. C’est un gros caillou de 2512 kms carrés, à 9390km de la Métropole, à l’ouest de l’Océan Indien. Elle est connue pour son volcan qui pète de temps en temps, pour ses cuisines aux épices parfumés, avec son riz et ses grains, qui réveillent les papilles, pour ses cultures qui embarquent d’une marche sur le feu au Maloya, pour ses curiosités de Radio Freedom à la diagonale des fous, et parfois ses requins.
Oh que non, cette île ne peut se résumer ainsi. Il faut y venir pour la voir vivre, pour se faire à l’idée de ses battements de cœur. Il faut aller à la rencontre des réunionnais-e-s pour entendre parler créole, pour Depuis 3 semaine déjà, je profite de tout cela. Une virée dans le sud sauvage pour découvrir la plage de Grande Anse, Rivière Langevin, St Joseph et le jardin des épices et des saveurs. Une excursion à Cilaos où j’ai pu conduire et vérifier que la route à bien ses 400 virages. 3 jours de marche dans Mafate, en entrant par le Taïbit et en sortant par le Maïdo.
Ce que je vais vous présentez ici n’aurait pas pu être possible sans une rencontre. Comme quoi, il faut oser, demander, prendre rendez-vous et en avant l’aventure !!! Je commence donc par un remerciement : « Olivier NERY, merci énormément. Grâce à toi, j’ai pu appréhender la vitalité du Street art à la Réunion. Ce fut une journée bien ensoleillée, entre l’Etang salé et Grand Bois, à descendre dans les ravines, à escalader pour découvrir les trésors des murs dans le sud de l’Ile ». Je vous embarque donc avec moi en quelques images et quelques commentaires sur une virée d’une journée.
Nous avons rendez-vous à l’Etang Salé, à l’Office de tourisme. J’ai juste à descendre en voiture des hauts aux bains. 8h55. Olivier est là et me présente à l’équipe de l’Office. J’ai même le droit à être décrit comme « journaliste de voyage, spécialisé dans le Street Art ». Cela claque, même si je ne suis pas vraiment à l’aise avec ce titre. Pour moi, c’est du loisir ; je n’ai jamais vraiment réfléchi à en faire mon métier.
Nous nous décidons à prendre sa voiture pour plus de faciliter car il est le seul à connaître les lieux et cela n’a pas vraiment de sens qu’il serve de GPS et que je me trompe. Nous commençons par une ravine, un coin un peu perdu sur la route en direction du nord. Nous nous arrêtons sur le bord et descendons sous la route. Là, un premier spot entre deux murs de bétons, sable et océan. De quoi se poser tranquillement entre amis, graffer et se faire un bon barbecue.
Nous prenons la route en direction de St Pierre et nous arrêtons proche de la rivière St Etienne. Là plusieurs oeuvres sont à découvrir mais il est vrai que celle de Jace en impose. Olivier me raconte l’histoire de ce pont et du fameux pylône. Haut de 16m, il avait été dressé dans le lit de la rivière pour tester les matériaux utilisés. Plutôt que de rester gris et isolé, le voici rempli de Gouzous farceurs (voir une vidéo de l’oeuvre).
Proche du rond point pour aller à la Saga du rhum, nous prenons une route de traverse. Un deuxième spot sous la route. Il y a autant du lettrage, du graffiti que des personnages. Les styles se mélangent, les artistes utilisent les surfaces disponibles pour expérimenter, pour montrer de quoi ils sont capables. Nous nous rendons ensuite au Centre culturel Lucet Langenier. Là plusieurs artistes ont été choisis pour s’emparer de tout le bâtiment (voir une vidéo de la session). Cela fait déjà plusieurs années mais le rendu est superbe. Au programme : Semz, Abr, Mégôt, Jace, Méo, Snif, Oner, Ceet, Sainge, Omouk, Abeil, Poulper.
L’aventure continue dans les rues de St Pierre. Nous tombons sur plusieurs oeuvres de Jérôme Mesnager. Les corps blancs concurrencent les gouzous. Je livre à Olivier l’anecdote entre ma maman et Jérôme Mesnager en juin dernier lors de l’expo Le grand huit. Il me dit bien le connaître. C’est la Galerie Art Factory qui l’a fait venir à La Réunion pour qu’il puisse oeuvrer ici. Effectivement j’ai vu certaines oeuvres à la marine Langevin, Route de Grand Galet. Suite de la virée Street art par ici…
Virée Street art dans le sud part 1 – 19 janvier 2017
Me voici à l’autre bout du monde, dans un coin de France magnifique. Depuis le 29 décembre, je suis sur l’Ile de la Réunion. C’est un gros caillou de 2512 kms carrés, à 9390km de la Métropole, à l’ouest de l’Océan Indien. Elle est connue pour son volcan qui pète de temps en temps, pour ses cuisines aux épices parfumés, avec son riz et ses grains, qui réveillent les papilles, pour ses cultures qui embarquent d’une marche sur le feu au Maloya, pour ses curiosités de Radio Freedom à la diagonale des fous, et parfois ses requins.
Oh que non, cette île ne peut se résumer ainsi. Il faut y venir pour la voir vivre, pour se faire à l’idée de ses battements de cœur. Il faut aller à la rencontre des réunionnais-e-s pour entendre parler créole, pour Depuis 3 semaine déjà, je profite de tout cela. Une virée dans le sud sauvage pour découvrir la plage de Grande Anse, Rivière Langevin, St Joseph et le jardin des épices et des saveurs. Une excursion à Cilaos où j’ai pu conduire et vérifier que la route à bien ses 400 virages. 3 jours de marche dans Mafate, en entrant par le Taïbit et en sortant par le Maïdo.
Ce que je vais vous présentez ici n’aurait pas pu être possible sans une rencontre. Comme quoi, il faut oser, demander, prendre rendez-vous et en avant l’aventure !!! Je commence donc par un remerciement : « Olivier NERY, merci énormément. Grâce à toi, j’ai pu appréhender la vitalité du Street art à la Réunion. Ce fut une journée bien ensoleillée, entre l’Etang salé et Grand Bois, à descendre dans les ravines, à escalader pour découvrir les trésors des murs dans le sud de l’Ile ». Je vous embarque donc avec moi en quelques images et quelques commentaires sur une virée d’une journée.
Nous avons rendez-vous à l’Etang Salé, à l’Office de tourisme. J’ai juste à descendre en voiture des hauts aux bains. 8h55. Olivier est là et me présente à l’équipe de l’Office. J’ai même le droit à être décrit comme « journaliste de voyage, spécialisé dans le Street Art ». Cela claque, même si je ne suis pas vraiment à l’aise avec ce titre. Pour moi, c’est du loisir ; je n’ai jamais vraiment réfléchi à en faire mon métier.
Nous nous décidons à prendre sa voiture pour plus de faciliter car il est le seul à connaître les lieux et cela n’a pas vraiment de sens qu’il serve de GPS et que je me trompe. Nous commençons par une ravine, un coin un peu perdu sur la route en direction du nord. Nous nous arrêtons sur le bord et descendons sous la route. Là, un premier spot entre deux murs de bétons, sable et océan. De quoi se poser tranquillement entre amis, graffer et se faire un bon barbecue.
Nous prenons la route en direction de St Pierre et nous arrêtons proche de la rivière St Etienne. Là plusieurs oeuvres sont à découvrir mais il est vrai que celle de Jace en impose. Olivier me raconte l’histoire de ce pont et du fameux pylône. Haut de 16m, il avait été dressé dans le lit de la rivière pour tester les matériaux utilisés. Plutôt que de rester gris et isolé, le voici rempli de Gouzous farceurs (voir une vidéo de l’oeuvre).
Proche du rond point pour aller à la Saga du rhum, nous prenons une route de traverse. Un deuxième spot sous la route. Il y a autant du lettrage, du graffiti que des personnages. Les styles se mélangent, les artistes utilisent les surfaces disponibles pour expérimenter, pour montrer de quoi ils sont capables. Nous nous rendons ensuite au Centre culturel Lucet Langenier. Là plusieurs artistes ont été choisis pour s’emparer de tout le bâtiment (voir une vidéo de la session). Cela fait déjà plusieurs années mais le rendu est superbe. Au programme : Semz, Abr, Mégôt, Jace, Méo, Snif, Oner, Ceet, Sainge, Omouk, Abeil, Poulper.
L’aventure continue dans les rues de St Pierre. Nous tombons sur plusieurs oeuvres de Jérôme Mesnager. Les corps blancs concurrencent les gouzous. Je livre à Olivier l’anecdote entre ma maman et Jérôme Mesnager en juin dernier lors de l’expo Le grand huit. Il me dit bien le connaître. C’est la Galerie Art Factory qui l’a fait venir à La Réunion pour qu’il puisse oeuvrer ici. Effectivement j’ai vu certaines oeuvres à la marine Langevin, Route de Grand Galet. Suite de la virée Street art par ici…