Roche écrite – 4 janvier 2017

Première marche sur l’île. Et pas n’importe laquelle. Elle est connue pour sa difficulté constante, son gîte à mi-chemin et son point de vue sublime sur deux cirques. Après avoir déjeuné à St Denis, nous allons en voiture au point de départ, . Sac à dos. Gourdes remplies. Crème solaire. Pour ma part, bâtons de marche. Nous voici partis pour 2h30 de grimpette, jusqu’au gîte de la Roche Écrite. Nous passons par une végétation dense, de fougères arborescentes par endroit, de bambous des hauts à d’autres. Nous croisons peu de personnes mais c’est toujours avec un grand sourire et un « bonjour », « comment allez-vous? »

Nous prenons le temps. Il fait relativement chaud. Avec les pluies de ces derniers jours, le sol est parfois accidenté ou boueux. Heureusement que j’ai les bâtons car plus d’une fois je risque la chute. L’arrivée se fait en deux temps avec un peloton de tête (Léo et moi) et les suiveurs (mes parents). Nous sommes très bien reçus par le personnel qui nous emmène à notre chambre, nous explique les consignes pour le gîte et nous indique l’heure du dîner. Il est temps d’aller à la douche, de me changer et lire quelques lignes de mon super polar. Je suis le premier à me laver. Comment dire, j’ai fait vite. Hyper vite. L’eau chaude n’est tout simplement pas venue. Les autres de la troupe me demande comment cela a été. Je leur répond qu’ils ne traîneront pas dessous.

19h30 nous nous rendons dans la salle commune. En avant pour le dîner. Pour ouvrir l’appétit et réchauffer les corps, un délicieux rhum arrangé clémentine péï. Suit une soupe de légumes et un coq lakour, riz et lentille. Un régal. Un gâteau tisson pour dessert et nous voilà prêts pour faire reposer nos yeux.

7h30. Temps de se lever pour aller prendre le petit déjeuner. Pain, confiture de fraise (curieux), thé. Prendre des forces pour la marche qui nous attend. Car le clou du spectacle réside au sommet de la Roche Ecrite. Nous partons vers 8h20 pour deux heures de marche. Le paysage change encore, devenant de plus en plus rocheux. Les nuages montent depuis la côte est, ce qui ne présage rien de bon. Avant d’arriver au sommet, nous croisons une famille qui étaient au gîte avec nous la veille. Ils nous disent de nous dépêcher si nous voulons voir Salazie. Nous courons dans les derniers mètres. Pour voir Mafate il faudra revenir une autre fois.

Quelques gouttes d’eau nous oblige à mettre notre couep-vent. Il faut redescendre et rebrousser chemin. Nous récupérons en passant au gîte nos sacs à dos et redescendons jusqu’au parking. Une balade magnifique malgré les nuages…


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