Une technique est mise à l’honneur dans la nouvelle exposition collective à Akiza la Galerie : la découpe du pochoir. Précis, fin ou grossier, à plusieurs couches, sur porte de voiture, sur toile, 27 artistes nous montrent de quel cutter elles/ils se chauffent.
Pas facile de faire rentrer autant d’univers au même endroit et de donner du sens à l’ensemble. Sacré exercice pour composer et ne pas juxtaposer, pour donner à voir un artiste sans qu’elle/il ne fasse de l’ombre à un autre. Le tour de force est encore une fois réussi par Yoshii et Robinson. Je vous invite à présent à découvrir STENCILiSMeS (visible jusqu’au 26 juin).
Ligne 2. Blanche. Remonter les rues. Eviter de regarder les étalages du primeur, de sentir les odeurs qui sortent de la fromagerie, de se laisser tenter par une part de tarte. Arriver au 3 de la rue Tholozé. Le ton est donné en face de la galerie puisque des artistes de l’expo ont réalisé une oeuvre. A l’intérieur, il a fallu faire de la place pour chacun-e. De toiles à des vinyles, de personnages de Comics à des bonnes soeurs fumeuses de Havane, la palette est large tant au niveau technique qu’artistique.
Je prend le temps avant de commencer mon reportage photo. M’imprégner de l’ambiance. Regarder et écouter à l’intérieur de moi si cela me parle, me plaît. Je pose mon sac dans un coin et écoute les explications que Robinson donne à deux femmes. Le personnage est un habitant du quartier, un peu dans sa bulle, qui parle de tout et de rien. Elles habitent le quartier et disent ne jamais l’avoir croisé. Robinson leur dit que maintenant elles feront attention à cet homme et que grâce à l’oeuvre elles devraient le reconnaître.
Je passe dans la salle du fond. Je tombe devant ce portrait de femme (de Steve McCurry) retravaillé par Nasti. Un travail intéressant mais une sacrée difficulté de reprendre une photo tant de fois vue. J’aime énormément le second portrait de femme qu’il a fait. EZK nous (dé)montre que les créations de Jeff Koons et Keith Haring ne sont pas si innocentes que ça. Alto Contraste se joue du confort, de la présence ou l’absence, de la sensualité de ces sexy bears.
L’oeuvre la plus grande est d’Artiste Ouvrier et il est vrai qu’elle en impose. La précision de la découpe. L’utilisation du double pochoir polychrome. Respect ! Si jamais une toile avec laquelle je partirais volontiers en courant sous le bras c’est celle d’Adey, sur fond gris (avec une Akiza en relief). Je trouve son travail remarquable, poétique. Assez parler, maintenant il faut voir et que vous alliez à la galerie. Merci encore pour le temps passé ensemble Robinson et pour savoir distiller le « juste ce qu’il faut » pour découvrir les artistes que vous exposez.
PS : Je n’ai pas mis toutes mes photos exprès. A vous d’aller 3 rue Tholozé !!
Exposition STENCILiSMeS – 23 mai 2016
Étiquettes : Akiza, Street Art
Une technique est mise à l’honneur dans la nouvelle exposition collective à Akiza la Galerie : la découpe du pochoir. Précis, fin ou grossier, à plusieurs couches, sur porte de voiture, sur toile, 27 artistes nous montrent de quel cutter elles/ils se chauffent.
Pas facile de faire rentrer autant d’univers au même endroit et de donner du sens à l’ensemble. Sacré exercice pour composer et ne pas juxtaposer, pour donner à voir un artiste sans qu’elle/il ne fasse de l’ombre à un autre. Le tour de force est encore une fois réussi par Yoshii et Robinson. Je vous invite à présent à découvrir STENCILiSMeS (visible jusqu’au 26 juin).
Ligne 2. Blanche. Remonter les rues. Eviter de regarder les étalages du primeur, de sentir les odeurs qui sortent de la fromagerie, de se laisser tenter par une part de tarte. Arriver au 3 de la rue Tholozé. Le ton est donné en face de la galerie puisque des artistes de l’expo ont réalisé une oeuvre. A l’intérieur, il a fallu faire de la place pour chacun-e. De toiles à des vinyles, de personnages de Comics à des bonnes soeurs fumeuses de Havane, la palette est large tant au niveau technique qu’artistique.
Je prend le temps avant de commencer mon reportage photo. M’imprégner de l’ambiance. Regarder et écouter à l’intérieur de moi si cela me parle, me plaît. Je pose mon sac dans un coin et écoute les explications que Robinson donne à deux femmes. Le personnage est un habitant du quartier, un peu dans sa bulle, qui parle de tout et de rien. Elles habitent le quartier et disent ne jamais l’avoir croisé. Robinson leur dit que maintenant elles feront attention à cet homme et que grâce à l’oeuvre elles devraient le reconnaître.
Je passe dans la salle du fond. Je tombe devant ce portrait de femme (de Steve McCurry) retravaillé par Nasti. Un travail intéressant mais une sacrée difficulté de reprendre une photo tant de fois vue. J’aime énormément le second portrait de femme qu’il a fait. EZK nous (dé)montre que les créations de Jeff Koons et Keith Haring ne sont pas si innocentes que ça. Alto Contraste se joue du confort, de la présence ou l’absence, de la sensualité de ces sexy bears.
En tout, c’est 27 artistes qui nous montrent (une partie de) l’étendu du pochoir aujourd’hui. Ils/elles viennent de toute la France, du monde entier (USA, Pologne, Suède, Hollande, Brésil): Adey, Akiza, Alto Contraste, Artiste Ouvrier, Ben Spizz, Black Salamander, Docteur Bergman, Eugène Barricade, EZK, Goin, Iron artworks, Joe Iurato, JPM, M-city, Miss Fuck, Mosko, Murk, Nasti, Nazza, Noty & Aroz, Numa Monsi, RNST, Raïa, Smot, Voxx Romana, Yarps, Zapata.
L’oeuvre la plus grande est d’Artiste Ouvrier et il est vrai qu’elle en impose. La précision de la découpe. L’utilisation du double pochoir polychrome. Respect ! Si jamais une toile avec laquelle je partirais volontiers en courant sous le bras c’est celle d’Adey, sur fond gris (avec une Akiza en relief). Je trouve son travail remarquable, poétique. Assez parler, maintenant il faut voir et que vous alliez à la galerie. Merci encore pour le temps passé ensemble Robinson et pour savoir distiller le « juste ce qu’il faut » pour découvrir les artistes que vous exposez.
PS : Je n’ai pas mis toutes mes photos exprès. A vous d’aller 3 rue Tholozé !!