Exposition Codex en eaux fantastiques – 2 juin 2017

Street Art
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Je pars discrètement du boulot, échappant ainsi à une réunion. La journée a été chargée en travail, je ne l’ai pas vue passer pour ainsi dire. Direction l’aquarium de Paris pour une, attention au titre, « visite privée de l’exposition Codex en eaux fantastiques ». Je pense bien sûr ne pas être le seul pour ce moment privé mais en tout cas ravi d’y assister. C’est la première fois que je vais découvrir ce lieu, mais il est vrai que pour une ville qui n’est pas au bord de la mer ou de l’océan, j’ai toujours du mal à comprendre ce qu’un aquarium fait là.

18:30 je prends le RER A, Nanterre préfecture. Changement à Charles de Gaule étoile pour la ligne 6. Me voilà en face de la Dame de fer. Impressionnante quand même. Il faut descendre les marches du Trocadéro. Aller sur la droite. Un DJ set est installé devant l’aquarium mais c’est une autre soirée… Il faut montrer l’intérieur de son sac et se faire palper. Puis montrer l’invit pour accéder au Graal dirait Codex. Il y a du monde. Je prends mon temps, flânant dans l’aquarium avec une coupe de champagne à la main. Êtes vous prêts à me suivre. Si oui, je vous laisse cliquer pour découvrir en détail cette exposition. 

« Corail coeur de vie ». Comme l’explique le site de l’aquarium, l’océan représente 71% de la surface de la planète. Il contient 96,5% de l’eau présente sur Terre et produit la moitié de l’oxygène que nous respirons. Les récifs coralliens sont, avec les forêts tropicales, les écosystèmes les plus riches et les plus productifs de la planète. Ils abritent une biodiversité exceptionnelle. Par-delà leur beauté, les récifs coralliens rendent de nombreux services aux hommes : protection du littoral, source d’approvisionnement en nourriture, support de la bio-prospection médicale, cosmétique ou alimentaire, mais également attrait touristique. Leur pérennité est essentielle.

Le chemin se fait en spirale descendante au coeur de l’aquarium et ce sont trois démarches artistiques qui viennent s’entremêler tout du long :

  • Australie : la défense des Océans” : des sculptures aborigènes en filets de pêche recyclés

    Les Ghostnet ouvrent sur un imaginaire surprenant. Les animaux créés à partir de ces filets de pêche s’emparent du musée, remplissant l’espace. Les déchets deviennent oeuvres d’art mais soulèvent un problème pleinement contemporain.

  • La traversée des apparences”: Hélène Ash, photographies sous-marines

    De la photographie. Des détails. La magie de la vie sous-marine comme si on y était. Les couleurs sont éblouissantes. Plusieurs vidéos expliquent comment elle opère et le matériel qu’elle emporte pour réaliser ses clichés.

  • “Codex en eaux fantastiques” : du Street art pour un bestiaire marin

    Codex s’amuse sur les murs et ses chimères font écho aux animaux marins, vrais pensionnaires de l’aquarium. Il a eu carte blanche pour créer et il faut parfois bien ouvrir l’oeil pour apercevoir ses créations tant la scénographie du musée plonge le visiteur dans la pénombre.

Finalement une exposition qui mérite de pousser la porte de l’aquarium et de faire d’un corail deux coups. A voir jusqu’au 30 septembre 2017.