Journée de télétravail. Ce qui signifie : rester dormir un peu plus, prendre le temps pour bien déjeuner, travailler depuis la table du salon sur mon ordinateur et avec mes documents ramenés de la Régie. Cela me fait économiser du temps de transports (travaux sur le RER A) et rallonger mes nuits. Un vrai bonheur. Pas simple encore aujourd’hui que de parler de qualité de vie au travail, de trouver une organisation qui prenne en compte la pénibilité des trajets. Pas simple non plus la notion de télétravail qui fait une part immense à la confiance entre le salarié et le n+1 dans la réalisation du travail.
Rendez-vous sur le quai avec une amie (dont il faut impérativement que vous découvriez le groupe de musique Les Akouphènes), métro Marcadet Poissonniers. Nous sortons à l’air libre. Direction rue Ordener puis Riquet. Petit « gauche-droite » pour arriver rue de l’Evangile. Depuis plusieurs jours sur Facebook j’ai vu circuler des photos d’un nouveau lieu de Street art, Graffiti. Une friche dans le 18ème. Il faut dire que la communauté de passionné.e.s, de photographes, d’artistes avec laquelle je suis connecté a vite fait que de faire le lien. A découvrir par ici…D’ailleurs récemment une autre chose avait fait du bruit. Ce n’est qu’une parenthèse mais qui montre peut-être aussi ce que devient l’art de rue, à la vue de tous et à la convoitise de certain.e.s. Il y a quelques jours deux personnes, vêtues avec un gilet Mairie de Paris, ont lancé une opération de destruction, récupération, appropriation des oeuvres d’Invaders. A l’aide d’échelle et sous le regard parfois inquiet de certains passant, ils exprimaient ouvertement faire cela au titre de la municipalité suite à un n-ième invaders apparus sur Notre Dame qui aurait « énervé » Madame Idalgo. Sur les réseaux, leur photo circulait pour pouvoir les stopper et dénoncer leur agissement.
Revenons donc dans le 18ème, à L’Aérosol. Il s’agit effectivement d’une ancien hangar, en bordure des voies ferrées. Le lieu est immense ce qui laisse tout loisir à des artistes venus d’ici ou là de poser leur oeuvre. Le temps de finir et d’être vu, le temps pour un autre artiste d’imaginer une autre oeuvre et de recouvrir la première. Car oui, le lieu se veut éphémère, se fait le point de rencontre des cultures urbaines avec un DJset, une piste de rollers, un magasin de matériel artistique pour celles et ceux qui aimeraient sentir le doux parfum d’une bombe et s’essayer au sol ou ailleurs. Il est The place to be, un peu excentré, mais riche de la diversité des personnes qui viendront le faire vivre, vibrer.
Nous longeons le Hall of Fame. Il fait plusieurs centaines de mètres de long. Les univers s’emmêlent, se juxtaposent et dialoguent. Tous les supports sont utilisés : containers, tables, sol, murs. Ce qui fait que l’on ne sait pas où donner de la tête et qu’il faut ouvrir l’oeil. Un fond sonore accompagne notre balade, ce qui n’est pas désagréable. Nous allons jusqu’au bout du bâtiment. Une femme lit, appuyée contre un mur. Deux hommes dessinent au sol comme des enfants en train de marquer leur territoire. Un groupe discute et se charrie. Un groupe, plutôt un crew de graffeurs. Voilà la promesse de ce lieu, d’être le spot où venir poser, où créer.
J’ai rendez-vous avec David BENHAMOU, fondateur de Maquis Art et organisateur de ce joyeux endroit. Enfin juste histoire de se rencontrer, de prendre la température et de voir le champ des possibles. Je ne le connais pas. Je passe à la boutique me disant que soit il est là, soit quelqu’un pourra me renseigner. Effectivement on me dit qu’il est passé il y a 5 minutes. La personne sort et m’indique qu’il est au Food truck en veste bleue. Parfait. Je fonce. Le contact se fait. Discussion brève car je ne veux pas le déranger de trop. Aller droit au but. Je souhaite faire un reportage sur la durée et montrer la vie du lieu, interviewer des personnes clés qui font que ce projet a vue le jour et bouillonne d’initiatives. Je lui fais des propositions par mail et en fonction de ses dispos et de ce qu’il y a à voir il me dit ce qui est faisable. Top !! Surtout que dans les prochaines semaines j’ai des jours de congés et que je pourrais venir et revenir, m’imprégner du lieu.
Et si parmi vous, chères lectrices ou chers lecteurs, il y a des artistes qui vont passer par l’Aérosol et que vous voulez quelques photos de vous en action, que vous avez envie de vous raconter brièvement, je suis preneur. S’il y a des passionnés et que vous voulez discuter Street art avec une bonne bière à la maison, installés sur une des tables du lieu, je suis preneur aussi.
Aérosol Part 0 – 10 août 2017
Étiquettes : L'Aérosol, Street Art
Journée de télétravail. Ce qui signifie : rester dormir un peu plus, prendre le temps pour bien déjeuner, travailler depuis la table du salon sur mon ordinateur et avec mes documents ramenés de la Régie. Cela me fait économiser du temps de transports (travaux sur le RER A) et rallonger mes nuits. Un vrai bonheur. Pas simple encore aujourd’hui que de parler de qualité de vie au travail, de trouver une organisation qui prenne en compte la pénibilité des trajets. Pas simple non plus la notion de télétravail qui fait une part immense à la confiance entre le salarié et le n+1 dans la réalisation du travail.
Rendez-vous sur le quai avec une amie (dont il faut impérativement que vous découvriez le groupe de musique Les Akouphènes), métro Marcadet Poissonniers. Nous sortons à l’air libre. Direction rue Ordener puis Riquet. Petit « gauche-droite » pour arriver rue de l’Evangile. Depuis plusieurs jours sur Facebook j’ai vu circuler des photos d’un nouveau lieu de Street art, Graffiti. Une friche dans le 18ème. Il faut dire que la communauté de passionné.e.s, de photographes, d’artistes avec laquelle je suis connecté a vite fait que de faire le lien. A découvrir par ici…D’ailleurs récemment une autre chose avait fait du bruit. Ce n’est qu’une parenthèse mais qui montre peut-être aussi ce que devient l’art de rue, à la vue de tous et à la convoitise de certain.e.s. Il y a quelques jours deux personnes, vêtues avec un gilet Mairie de Paris, ont lancé une opération de destruction, récupération, appropriation des oeuvres d’Invaders. A l’aide d’échelle et sous le regard parfois inquiet de certains passant, ils exprimaient ouvertement faire cela au titre de la municipalité suite à un n-ième invaders apparus sur Notre Dame qui aurait « énervé » Madame Idalgo. Sur les réseaux, leur photo circulait pour pouvoir les stopper et dénoncer leur agissement.
Revenons donc dans le 18ème, à L’Aérosol. Il s’agit effectivement d’une ancien hangar, en bordure des voies ferrées. Le lieu est immense ce qui laisse tout loisir à des artistes venus d’ici ou là de poser leur oeuvre. Le temps de finir et d’être vu, le temps pour un autre artiste d’imaginer une autre oeuvre et de recouvrir la première. Car oui, le lieu se veut éphémère, se fait le point de rencontre des cultures urbaines avec un DJset, une piste de rollers, un magasin de matériel artistique pour celles et ceux qui aimeraient sentir le doux parfum d’une bombe et s’essayer au sol ou ailleurs. Il est The place to be, un peu excentré, mais riche de la diversité des personnes qui viendront le faire vivre, vibrer.
Nous longeons le Hall of Fame. Il fait plusieurs centaines de mètres de long. Les univers s’emmêlent, se juxtaposent et dialoguent. Tous les supports sont utilisés : containers, tables, sol, murs. Ce qui fait que l’on ne sait pas où donner de la tête et qu’il faut ouvrir l’oeil. Un fond sonore accompagne notre balade, ce qui n’est pas désagréable. Nous allons jusqu’au bout du bâtiment. Une femme lit, appuyée contre un mur. Deux hommes dessinent au sol comme des enfants en train de marquer leur territoire. Un groupe discute et se charrie. Un groupe, plutôt un crew de graffeurs. Voilà la promesse de ce lieu, d’être le spot où venir poser, où créer.
J’ai rendez-vous avec David BENHAMOU, fondateur de Maquis Art et organisateur de ce joyeux endroit. Enfin juste histoire de se rencontrer, de prendre la température et de voir le champ des possibles. Je ne le connais pas. Je passe à la boutique me disant que soit il est là, soit quelqu’un pourra me renseigner. Effectivement on me dit qu’il est passé il y a 5 minutes. La personne sort et m’indique qu’il est au Food truck en veste bleue. Parfait. Je fonce. Le contact se fait. Discussion brève car je ne veux pas le déranger de trop. Aller droit au but. Je souhaite faire un reportage sur la durée et montrer la vie du lieu, interviewer des personnes clés qui font que ce projet a vue le jour et bouillonne d’initiatives. Je lui fais des propositions par mail et en fonction de ses dispos et de ce qu’il y a à voir il me dit ce qui est faisable. Top !! Surtout que dans les prochaines semaines j’ai des jours de congés et que je pourrais venir et revenir, m’imprégner du lieu.
Et si parmi vous, chères lectrices ou chers lecteurs, il y a des artistes qui vont passer par l’Aérosol et que vous voulez quelques photos de vous en action, que vous avez envie de vous raconter brièvement, je suis preneur. S’il y a des passionnés et que vous voulez discuter Street art avec une bonne bière à la maison, installés sur une des tables du lieu, je suis preneur aussi.
PS : Un peu plus de photos par ici…